« Touentou, fille du feu »( Documentaire de France 5)

Touentou_resize[1] ( photo: belles,aimées,heureuses…Et LIBRES: c’est possible!)
« Touentou, une jeune femme Moso de 21 ans, épanouie, belle, bien dans sa peau ambrée, nous contait samedi soir, sur France 5 dans « Touentou, fille du feu » sa vie au sein de son ethnie, non loin du Lac Luju. Des paysages à couper le souffle. Des costumes ancestraux colorés et sophistiqués, lumineux dans ce paysage où le ciel est souvent chargé, brumeux, au point qu’un dicton local dit que « lorsque le soleil apparaît, les chiens aboient » ; ils le prennent pour un étranger.
Touentou se partage entre la vie de travailleuse des champs le jour et la vie d’amoureuse la nuit – l’homme doit disparaître de sa couche, lorsque se lève le jour. Il ne fait pas partie du clan – avec visite périodique au temple de la ville voisine pour honorer la Déesse et se fait un peu d’argent de poche en travaillant comme femme de chambre ou cuisinière dans les Hôtels qui bordent le lac Tijou. »
Documentaire de : PATRICK PROFIT
Durée : 51 minutes.
Source France 5

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Quand j’ai choisi le sujet de mon second roman : « Le Village des Vagins », je pensais que c’était une pure utopie…

Mais comme disait V. Hugo : « L’utopie est la réalité de demain »

Ou de…Toujours!

Il faut juste le VOULOIR…

La France misogyne ? Nooonnn !!!

Ecorchée (Gouache)
CNDF:« La France est un pays misogyne qui n’en veut rien savoir. Il ne veut surtout pas savoir que les violences permettent d’exercer un contrôle social sur les femmes. Il est le pays des Lumières et cela le dispense de tout. Il est le pays des droits de l’homme mais certainement pas des droits des femmes »… Eh bé !!!.

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… « La mise en œuvre de ce corpus législatif se heurte à la réalité des faits : il est très mal appliqué. En effet, alors qu’il y a d’un côté un consensus général proclamé pour condamner ces violences, de l’autre, la tolérance sociale est encore importante : des publicités incitent quasi ouvertement à commettre des violences et leurs promoteurs se retranchent derrière la liberté d’expression ou l’humour ; un chanteur égrene des paroles d’une rare cruauté au nom de la liberté artistique, un cinéaste est rattrapé par une affaire de viol mais il doit être excusé du fait de sa notoriété et de son talent. Ce genre d’arguments ne serait, et on ne peut que s’en féliciter, jamais invoqué dans des affaires de racisme ou d’antisémitisme. Deux poids, deux mesures. Bien plus près de chacun de nous, qui n’a pas, même en 2009, été confronté à une minimisation des faits de violences à l’encontre des femmes : « Elle a été violée, oui mais ça fait quatre mois, ça devrait passer maintenant », « Il a bousculé sa femme mais c’est un homme si charmant. On entend parfois crier mais c’est la vie ».
Et tout cela influe, cela va de soi, sur les décisions des magistrats. En outre, rien dans la loi n’a été prévu pour organiser systématiquement la prévention en amont. Celle-ci est laissée au bon vouloir des collectivités locales par exemple ou des chefs d’établissement scolaires. De ce fait, uniquement la répression est mise en avant. L’empilement des lois répressives (quatre lois sur la récidive, la rétention de sûreté et maintenant la castration chimique) ne permettra jamais de combattre les violences faites aux femmes. Un effort considérable et premier doit être porté sur la prévention, l’éducation et la solidarité nationale.
Ces violences ne sont pas un phénomène marginal. Il y a en France, selon l’enquête nationale contre les violences faites aux femmes en France, réalisée en 2000, 48 000 viols par an perpétrés sur des femmes majeures. Et seuls environ 5 % d’entre eux feraient l’objet d’une plainte. N’y a-t-il pas de quoi s’interroger ?
Mais y a-t-il une véritable volonté politique de mener cette lutte ? Citons un exemple pour étayer cette interrogation. Le fait que les ex-conjoints puissent être incriminés pour des circonstances aggravantes de violences conjugales est une revendication ancienne des féministes. En effet, la période de séparation est une période extrêmement sensible dans le cadre des violences conjugales. Des femmes sont tuées à ce moment-là… Il a fallu cependant attendre la loi du 4 avril 2006 pour la voir satisfaite ! De même, alors que le harcèlement moral au travail est considéré comme une infraction depuis 2002, on est toujours dans l’incapacité de définir les violences psychologiques au sein du couple !
Certes, des plans globaux triennaux de lutte contre les violences faites aux femmes existent (2005-2007, 2008-2010). Mais que dire, quand pour faire face au manque criant de structures d’hébergement pour les femmes victimes de violences conjugales, on préconise leur hébergement dans des familles d’accueil, comme si elles étaient mineures ?
la Suède et L’ Espagne font montre, d’une véritable volonté politique de combattre ces violences. L’Espagne s’est dotée en 2004 d’une « loi organique contre la violence de genre ». Celle-ci vise à prendre en compte, de façon cohérente et globale, tous les aspects des violences, qu’ils soient éducatifs, préventifs, relatifs à la publicité, à la santé, sociaux, aux aspects judiciaires et financiers, à la formation des professionnels, à la protection des victimes, au logement, à l’accueil des femmes menacées dans leur pays, etc. Cette loi représente un véritable saut qualitatif dans l’appréhension du phénomène. Et dans son exposé des motifs, il est même fait mention de l’oppression des femmes.

Il paraît qu’en France nous n’avons pas besoin d’une telle loi.

Et pourtant, le Collectif national pour les droits des femmes a rédigé une proposition de loi-cadre contre les violences faites aux femmes qui a été déposée en décembre 2007 sur le bureau de l’Assemblée nationale par le groupe de la gauche démocratique et républicaine et au Sénat par le groupe communiste, républicain et citoyen.

A la suite d’une pétition qui a recueilli près de 16 000 signatures demandant son inscription à l’ordre du jour, le président de l’Assemblée a réuni une mission de la conférence des présidents d’évaluation de la politique de prévention et de la lutte contre les violences faites aux femmes. Celle-ci a travaillé durant six mois et a rendu son rapport en juillet dernier. Une proposition de loi serait à l’étude. Nous espérons qu’elle sera la plus proche possible de la proposition de loi-cadre du CNDF.

En fait, toutes ces difficultés montrent bien qu’avec ses 27 % de différence de salaires, avec son 57e rang mondial du nombre de femmes députées, avec sa remise en cause de façon incessante du droit à l’avortement, avec son incapacité totale à reconnaître dans ses textes fondateurs l’oppression des femmes alors que nombre de textes internationaux le font, la France est un pays misogyne qui n’en veut rien savoir.

Il ne veut surtout pas savoir que les violences permettent d’exercer un contrôle social sur les femmes. Il est le pays des Lumières et cela le dispense de tout.
Il est le pays des droits de l’homme mais certainement pas des droits des femmes. »
Source : Suzy Rojtman, Maya Surduts, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes.

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« La France est le pays des droits de l’homme mais certainement pas celui des droits des femmes »…

« La France est un pays misogyne » ?

Nooonnn ! Les nanas ? « ILS » les ADOOORENT…Pour leur Q , normal…

Mais aussi bien sûr pour les innombrables et indispensables services ménagers gratuits, sans compter la descendance assurée…

Et… Une nana non assujettie à LEUR PROPRE REPRESENTATION du féminin, avec des DROITS…Et des DEVOIRS STRICTEMENT égaux aux leurs ?
Quelle idée grotesque et ABSURDE, absolument INCOMPATIBLE avec l’idée que des mecs se font de leur statut de MÂLES !

Allez, écoutons la « Femme libérée »(!)…du machisme.

Coldplay-Viva la Vida

(averageasian24 — Coldplay’s « Viva la Vida » set to the paintings of Thomas Cole ).

… » J’entends sonner les cloches de Jérusalem,
Chanter les choeurs de la cavalerie romaine
Soyez mon miroir, mon épée et bouclier
Mes missionnaires sur un champ étranger
Pour une raison que je ne peux expliquer
Je sais que Saint Pierre n’appellera pas mon nom
Jamais une honnête parole
Mais c’était quand je dirigeais le monde
« …

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« Pour une raison que je PEUX expliquer 😉
Je sais que Saint Pierre n’appellera pas mon nom
« …

Je l’écoute avec toi ! ( En fait, je danse aussi !)…

J’ai un fond révolutionnaire…Depuis que j’ai retrouvé la liberté (rires ) !

Merci pour ton com et

Douce soirée…

Too much : " Le bon Dieu est misogyne, Mais le diable, il ne l’est pas ! "

C’est la faute à Eve

D’abord elle a goûté la pomme
Même que ce n’était pas très bon
Y avait rien d’autre, alors en somme
Elle a eu raison, eh bien, non ?
Ça l’a pourtant arrangé, l’homme
C’était pas lui qui l’avait fait
N’empêche, il l’a bouffée, la pomme
Jusqu’au trognon et vite fait

Oui, mais c’est la faute à Ève
Il n’a rien fait, lui, Adam
Il a pas dit : « Femme, je crève
Rien à se mettre sous la dent »
D’ailleurs, c’était pas terrible
Même pas assaisonné
C’est bien écrit dans la Bible
Adam, il est mal tombé

Après ça, quand Dieu en colère
Leur dit avec des hurlements :
« Manque une pomme à l’inventaire !
Qui l’a volée ? C’est toi, Adam ? »
Ève s’avança, fanfaronne, et dit :
« Mais non, papa, c’est moi
Mais, d’ailleurs, elle était pas bonne
Faudra laisser mûrir, je crois »

Alors c’est la faute à Ève
S’il les a chassés d’en haut
Et puis Adam a pris la crève
Il avait rien sur le dos
Ève a dit : « Attends, je cueille »
Des fleurs, c’était trop petit
Fallait une grande feuille
Pour lui cacher le zizi

Après ça, quelle triste affaire
Dieu leur a dit : « Faut travailler »
Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ?
Ève alors a dit : « J’ai trouvé »
Elle s’arrangea, la salope
Pour faire et porter les enfants
Lui poursuivait les antilopes
Et les lapins pendant ce temps

C’est vraiment la faute à Ève
Si Adam rentrait crevé
Elle avait une vie de rêve
Elle s’occupait des bébés
Défrichait un peu la terre
Semait quelques grains de blé
Pétrissait bols et soupières
Faisait rien de la journée

Pour les enfants, ça se complique
Au premier fils il est content
Mais quand le deuxième rapplique
Il devient un peu impatient
Le temps passe, Adam fait la gueule
Il s’aperçoit que sa nana
Va se retrouver toute seule
Avec trois bonhommes à la fois

Là, c’est bien la faute à Ève
Elle n’a fait que des garçons
Et le pauvre Adam qui rêve
De changer un peu d’horizon
Lui faudra encore attendre
De devenir grand-papa
Pour tâter de la chair tendre
Si même il va jusque-là

En plus, pour faire bonne mesure
Elle nous a collé un péché
Qu’on se repasse et puis qui dure
Elle a vraiment tout fait rater
Nous, les filles, on est dégueulasse
Paraît qu’ça nous est naturel
Et les garçons, comme ça passe
Par chez nous, ça devient pareil

Mais si c’est la faute à Ève
Comme le bon Dieu l’a dit
Moi, je vais me mettre en grève
J’irai pas au paradis
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit
Le bon Dieu est misogyne
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah !

J'aime

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 » J’irai pas au paradis *
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit **
Le bon Dieu est misogyne :yes:
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah ! » :no:

* Too much !!!

** Me too !!!

" Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots".

De la viande

[ Madame Parité commence fort en renvoyant les femmes… au bordel !
(brève publiée le 25 mars 2010)
L’éternel sondage sur les maisons closes ranime une nouvelle fois les conversations de bistrot. Voilà que 59 % (1) des Français opinent du bonnet pour les rouvrir, dont 70 % d’hommes (pour 49 % de femmes, quel écart !), mus par un élan de nostalgie pour les tentures rouges et les miroirs sans tain. Les Verts, sans doute inspirés par des projets de bordel écologique, s’illustrent avec un pic à 69 % de voix favorables.

Ce ne serait rien s’ils n’étaient encouragés dans leur réflexe antédiluvien par Chantal Brunel (2) (UMP), qui, en tant que rapporteure générale de l’Observatoire de la Parité, ne trouve rien de mieux, pour aider les femmes à s’imposer au Parlement, que de commencer par les orienter vers le bordel le plus proche.

Bordel ? Pardon : maison « ouverte ». La maison close a du plomb dans l’aile ? Appelons-là « maison ouverte ». « Ouverte » vous a tout de suite un petit air de liberté, un côté jeune et engageant.

« Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots », disait Jaurès. Partagée entre le vocabulaire fleuri et l’euphémisme, la droite la plus conservatrice a égrené des décennies de fantasme patriarcal et hygiéniste, nous vantant tour à tour les « cliniques sexuelles » (1970, Claude Peyret, député RPR), et autres « espaces de liberté » (1986, Henri Bouvet, député UDF). Il restait, en 2010, à tenter les « maisons ouvertes », ce que fait Chantal Brunel en proposant que les femmes prostituées se regroupent « comme les experts comptables ». Elle emboîte ainsi le pas à l’éminent Jacques Médecin (RPR) qui proposait il y a… 40 ans de « regrouper toutes ces dames dans un vaste ensemble immobilier » (….) où elles « pourraient se livrer librement à leur métier en professionnelles organisées ». Belle constance à droite.

Beau combat de femmes, qui plus est ! Michèle Barzach, ministre de la santé (1990), Françoise de Panafieu, vice-présidente de l’UMP à l’Assemblée (2002), et maintenant Chantal Brunel… Les hommes n’osent plus appeler à la réouverture des bordels, il se trouve désormais des femmes pour prendre le relais.

Une simple incantation donc, et ces lieux d’exploitation, qui ont toujours fait fructifier leur business sur un savant mélange de paternalisme et d’esclavagisme, vont se muer subitement en havres de bonnes manières. Plus l’ombre d’un mafieux dans les coulisses, plus de prête-noms pour masquer les relents criminels, plus de violences de tous ordres, mais un paysage pastel, civilisé, le règne enfin réalisé de l’autogestion et de la convivialité. Avantageusement pourvu de sonnettes d’alarme pour appeler au secours, un bordel restant avant tout un bordel. Quel que soit le joli nom qu’on lui donne.

Chantal Brunel, dont on salue par ailleurs le discours critique sur la loi sur le racolage, propose « que soit mise à l’étude la création d’endroits où l’achat de services sexuels soit possible dans des conditions de protection médicale, judiciaire, financière et juridique. » Elle ajoute : « Un patron n’est pas obligatoire ». Qu’en termes élégants ces choses là sont dites….

Il faut ne rien connaître à la logique de ces établissements qui brassent des sommes considérables, rien à l’enfermement prostitutionnel qui touche en priorité les personnes les plus vulnérables au plan social, économique, psychologique, culturel, ethnique, pour avancer des idées aussi pétries de naïveté. Qu’en sera-t-il des contrôles médicaux dans les maisons « ouvertes » ? Les clients prostitueurs seront-ils enfin soumis à ces examens que tous les bordels du monde persistent à n’imposer qu’aux femmes ? On voudrait bien voir ça ! Quant aux protections de tous ordres, promises par tous les bordels du monde, elles ont fait la preuve de leur échec patent ; noyées dans la corruption et son indéfectible alliée, la loi du silence. Les personnes prostituées elles-mêmes le savent mieux que personne, et se méfient pour la plupart de ces lieux comme de la peste.

Gare à elles… Car Chantal Brunel parle de « condamner la prostitution à l’extérieur de ces lieux. » Enlevant d’une main la répression qui pèse sur elles, elle la rétablit aussitôt en traquant celles qui refuseront les mirifiques conditions qu’elle leur propose.

De la bouche de celle qui préside l’Observatoire de la Parité, on goûtera l’affirmation de choix de société si progressistes ! Les hommes de ce pays peuvent se friser les moustaches. Avec la bénédiction de l’Etat et de ses représentantes zélées, ils seront assurés de trouver, au supermarché, une femme disponible, à toute heure, oublieuse de son propre plaisir, de son propre désir, mais délicieusement soumise à tous leurs caprices, même aux plus humiliants. Il restera, en toute logique, à ces « consommateurs » reconnus, à se syndiquer, comme aux Pays-Bas, pour voir garanti leur droit à une « prestation » de qualité.

Vous avez dit égalité hommes-femmes ? Parité ? Lutte contre les violences ? Régression généralisée, plutôt, dont voilà un signe supplémentaire. Un pas de plus pour réaffirmer le « droit » séculaire, jamais interrogé, que s’arrogent certains hommes d’exercer, en exploitant sexuellement des femmes, le pouvoir de la « virilité ». Un reniement de toutes les luttes contre les violences faites aux femmes dont la prostitution, au nombre des violences dénoncées par la Grande Cause 2010, constitue la scène la plus brutale avec son lot d’insultes, de mépris, d’agressions, de viols et même de meurtres. Des violences perpétrées en grande partie par les « clients », quel que soit le lieu d’exercice de la prostitution, ce que montrent quantité d’enquêtes, mais ce que nul n’a envie de savoir.

Le même serpent de mer depuis 1946, date de la fermeture des bordels en France ! N’est-il pas temps d’en finir avec un ordre ancien – l’homme qui mate, qui jauge, qui choisit, la femme qui s’exécute – et de construire une politique qui mette tout en œuvre pour faire reculer la plus réactionnaire institution du monde ? « Il faut mettre un terme à leur exploitation », dit Chantal Brunel en parlant des prostituées. Nous sommes d’accord ! Et attendons donc de pied ferme le projet qui va sortir du groupe de travail mis en place au Ministère de l’Intérieur ce 25 mars.

Pour nous, n’est envisageable qu’une politique ambitieuse de lutte contre le sexisme, contre les violences et pour l’égalité, qui cesse de réprimer les personnes prostituées, lutte réellement contre toutes les formes de proxénétisme, et responsabilise, sur le modèle suédois, les clients prostitueurs en posant un principe fort : on n’achète pas le corps d’autrui. La prostitution est une survivance archaïque, elle est contraire aux plus élémentaires droits humains et indigne d’une démocratie.

(1) Sondage CSA Le Parisien, 16 et 17 mars 2010 (2) Le Parisien, 18 mars, « Les prostituées seraient à l’abri des agressions de la rue » ]
Claudine Legardinier

Source femmes solidaires.

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 » Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots « …

Bordel ? Maison ouverte.

Godemichés ? Sex-toys ( en anglais, c’est + classe).

Lingerie porno ? Dessous coquins (!)

Partouze, échangisme, gang bang ? Soirées libertines.

Prostituée ? Travailleuse du sexe.

Sodomie et fellation complète, obligatoires ? Pimenter .

Articles pornographiques ? Ecrits érotiques…etc…

Cela ne change, en RIEN, la vraie NATURE de la « CHOSE » !

Je me bats – ( Istina )

Un autre horizon (Tableau: Un autre horizon)

Je me bats

je me bats dans la paix
telle une guerrière de l’amour
je lutte contre moi-même
me cherche depuis toujours
à travers un chemin
celui de la magie
à travers un language
celui de la poésie
à travers une sagesse
qui réclame justice et tendresse
et dans un idéal
qu’on appelle liberté

mon nom me porte
qui est Vérité
beaucoup de prophètes
ont voulu l’apporter

où sont les prophétesses
qui sont venues témoigner ?
se sont-elles tuées
les a-t-on baillonnées ?

l’ordre au nom duquel
ils ont censuré
la parole sacrée
venons le renverser…

en tant que femme
je réclame
l’attention pour ces vers que je déclame
l’indulgence pour mon ego pour mes erreurs

je ne cherche qu’à repousser le règne du malheur
j’ai seulement suivi l’appel
qui promet un monde meilleur

( Istina )

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… » qui réclame justice et tendresse
et dans un idéal
qu’on appelle liberté

… je ne cherche qu’à repousser le règne du malheur
j’ai seulement suivi l’appel
qui promet un monde meilleur « ..

Dans un AUTRE Univers, peint de NOUVELLES « couleurs » ?

http://www.blog.fr/srv/media/dewplayer.swf?son=http://data5.blog.de/media/346/3787346_a84a22003b_a.mp3

« L’esprit malade » ( Pierre-Henri Castel -Ithaque Eds).

La folie (Tableau : la folie )
[ Au cours de cette émission consacrée à son livre, « L’esprit malade » (Ithaque), Castel a pris le temps de s’expliquer sur ce qui le sépare de la vision foucaldienne de la folie et de sa conception du pouvoir médical.
C’est autant à l’admirateur des fous littéraires, comme Artaud ou Roussel, qu’à l’historien qu’il s’en est pris. Notamment en démontrant que le philosophe de l’histoire de la folie aurait falsifié certaines archives, au profit de ses propres découpages, et pour servir sa thèse sur le pouvoir normalisateur de la psychiatrie.
La grandeur de la pénétration analytique selon Castel est de pouvoir dégager des strates sophistiqués permettant de savoir si un fou criminel, par exemple, est responsable ou pas de ses actes. Il importe selon l’auteur de pouvoir échapper au couple infernal de l’hyper répression et de la critique de la répression.
Savoir si on est prêt à excuser des malades mentaux qui commettent des crimes n’est pas une mince affaire. L’objectivité de l’expertise est peut-être un vœu pieux, mais la possibilité d’être affecté par ce qu’on a vu ou entendu d’un malade ne l’est pas. Fort de ce point de vue sur la maladie, Castel rétablit à sa manière la vérité des archives, celles-la mêmes que Foucault avait consulté, et nous fait entrevoir une autre histoire de la psychiatrie. Mais il va bien au-delà dans cette émission consacrée au « handicap psychique » et aux nouvelles plaintes qui se font entendre dans les hôpitaux.
Prenant appui sur des exemples de maladies apparues dans des contextes différents, Castel explique pourquoi l’expression de la souffrance varie selon les contextes sociaux, et pourquoi certaines formes « d’hystéries américaines » sont impensables en France.

C’est ainsi également que l’idée selon laquelle la France serait un pays fatigué – dixit le médiateur de la République, encore lui – est inintelligible au Japon par exemple. Il existe dans chaque société une expression obligatoire des croyances et des sentiments, des manières obligatoires de s’exprimer, dont il est impossible de ne pas tenir compte.
D’autres sujets furent abordés au cours de cette émission, notamment le rapport de l’auteur aux neurosciences, la dangerosité, l’étude des sentiments moraux, mais le passage sur Foucault était de loin le plus incisif.L’auteur, Pierre-Henri Castel est directeur de recherches au CNRS et dirige le Centre de recherches Psychotropes, Santé mentale et Société (université Paris Descartes). ]
Source Marianne- Rédigé par Philippe Petit le Vendredi 2 Avril 2010 à 11:53

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[ Le Mot de l’éditeur (Ithaque Eds): L’esprit malade

Le formidable développement des neurosciences depuis les années 1980 présente un paradoxe, dont l’état actuel de la psychiatrie est particulièrement révélateur.
Bien qu’on en ait jamais su autant sur le fonctionnement du cerveau, les avancées accomplies dans ce domaine n’ont permis d’éradiquer aucune des grandes pathologies mentales connues depuis deux siècles.
En revanche, le style de rationalité exigible pour les décrire, les étudier et évaluer leur traitement s’est profondément transformé. La plupart des concepts psychologiques traditionnels ont été ou sont en cours de naturalisation?: c’est en termes de neurobiologie et de biostatistiques que sont désormais jugés les états mentaux. L’esprit, c’est ce qui s’explique à partir du cerveau.
En abordant ici les modèles animaux de la folie, les hystéries modernes, la dépression, l’énigme des «?fous criminels?» ou celle de la conscience schizophrénique, l’auteur poursuit en réalité trois tâches. Il présente d’abord, sous leur jour le plus incisif, les mutations actuelles de quelques théories psychiatriques marquées par la domination conjointe des paradigmes neuroscientifique et évolutionniste. Il vise, ensuite, à dégager les présuppositions philosophiques ultimes de la naturalisation de la folie et des états psychiques morbides qui inspirent ces théories. Il interroge, enfin, les conditions anthropologiques du succès de l’«?esprit-cerveau?» en psychiatrie.
L’enjeu de ces essais, qui sont animés d’une intention constamment polémique, est de défendre une perspective holiste sur l’esprit, qui en dévoile la nature essentiellement sociale (l’esprit des représentations collectives, des règles sociales, des institutions, des formes de vie, etc.) sans pour autant épouser le relativisme historique. Il s’agit de mobiliser, outre des concepts, des objets concrets et exemplaires afin de montrer que le constructivisme social, largement inspiré par Michel Foucault, ne constitue pas la seule alternative à la naturalisation de l’esprit.
PIERRE-HENRI CASTEL est directeur de recherches au CNRS et dirige le Centre de recherches Psychotropes, Santé mentale et Société (Université Paris Descartes). Ses travaux portent sur l’histoire et l’épistémologie des sciences psychologiques et médicales, des neurosciences à la psychanalyse, et sur les questions de philosophie morale et d’anthropologie sociale qui en constituent le contexte déterminant. ]

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C’est QUOI la folie ?

La folie pour DES mecs, c’est quand des femmes estiment que le machisme est irrecevable pour…DES femmes.

D’après eux :  » Elles sont folles bien sûr, mais elles deviennent mêmes des « morues », des demi-folles, des malades, des mal-baisées, des grosses connes, des petites femelles castrées, dont le partenaire devient un sex-toy qui ne mérite point le nom d’homme, tout juste une lavette, sur laquelle on s’essuie les pieds; opprimé chez lui, il doit être soit un petit chef, soit même un grand chef, ou pire un patron (!), et il doit faire baver des ronds de chapeaux à ses collègues pour se venger de sa morue …  » (TEXTO !)

Eeuuhhh, « L’esprit malade », en…chair et en os ? :yes:

Saphisme, fantasme masculin ?

Nayla Karam 1 ( tableau : lesbiennes de Nayla Karam )

[ Pourquoi assiste-t-on à ce genre d’agressions selon vous?

Les viols «correctifs» de lesbiennes ne sont malheureusement pas nouveaux, tout comme la violence sexuelle comme outil de domination masculine. Les agresseurs cherchent sans doute à punir ces femmes qui se refusent à eux. Ils veulent les remettre dans le droit chemin en leur montrant «ce qu’est un vrai mec» et en rappelant aux femmes qu’«elles leur appartiennent».
Tant que les femmes restent «disponibles» pour les hommes, une certaine homosexualité féminine est tolérée… Mais qu’une femme ose mener sa vie sans eux… jusque dans son lit, et elle s’expose à la violence, notamment sexuelle, de ceux qui voudraient continuer à voir le «saphisme» comme une passade ou un fantasme sexuel à usage masculin.
Stéphanie Arc (l’association SOS Homophobie): «Deux lesbiennes sur trois sont victimes de lesbophobie» ]
Source têtu têtue

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En France : silence complice des responsables politiques face à la lesbophobie
publié en ligne : 13 mars 2010
Act Up-Paris dénonce le viol et les tortures dont a été victime une lesbienne à Béziers du fait de son homosexualité, ainsi que le silence des responsables politiques sur la lesbophobie ambiante. Cela se passe en France le 3 mars 2010 : une jeune femme lesbienne est violée et torturée du fait de son orientation sexuelle. Qui en parle ?
«Mercredi soir, une jeune femme de 32 ans a été violée par deux hommes, un Franco-sénégalais et un Ivoirien, parce qu’elle leur avait dit qu’elle était lesbienne. L’un d’eux était déjà connu des forces de l’ordre pour des faits d’agressions sexuelles.
C’est une véritable torture qu’a subie la jeune femme mercredi. Alors que la soirée était terminée et avait été bien arrosée, les deux hommes, un Ivoirien de 35 ans et un Français d’origine sénégalaise de 25 ans, se proposent de raccompagner la jeune femme à son domicile, à quelques pas de là, en centre-ville.
Cette dernière accepte. Et c’est là que tout tourne mal. Dans un premier temps, elle aurait été violée à l’aide d’une bouteille. Ce n’est qu’après que les deux hommes l’auraient violée à plusieurs reprises. La victime réussira à s’enfuir en sautant par son propre balcon et en se réfugiant chez son voisin, un étage en dessous de son appartement. De là, elle a appelé les secours et la police.
La victime aurait expliqué aux enquêteurs que c’est l’aveu de son homosexualité qui aurait déclenché les foudres de ses agresseurs. Le parquet a demandé leur placement en détention immédiate. »
Source :Le Midi libre

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Act Up-Paris rappelle qu’en France:

Les lesbiennes sont toujours des sous citoyennes.Le gouvernement leur interdit l’accès au mariage à l’adoption et à la procréation.
Les lesbiennes sont invisibilisées, discriminées et subissent des violences liées à leur genre et à leur orientation sexuelle. L’acte criminel et les tortures dont a été l’objet cette jeune femme, sont de même nature que les « viols correctifs » dont sont victimes des lesbiennes à travers le monde.
Le viol d’une lesbienne n’est il pas assez porteur électoralement pour que les responsables politiques, si prompts à réagir et à se positionner du coté des victimes en règle générale, le passent sous silence et n’apportent pas leur soutien à la victime ?
La lesbophobie tue, et de par leur silence, les autorités politiques s’en rendent complices.
Source Act-up Paris

lesbiennes

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 » La lesbophobie tue, et de par leur silence, les autorités politiques s’en rendent complices.  »

Le sexisme, le machisme, la misogynie, le patriarcat…Tuent aussi !

Mais comme dit une…blogueuse (!):  » D’une façon ou d’une autre, elles l’ont bien cherché !!! »

Non, mais !!!

 » Celles qui veulent l’égalité des sexes, en paieront les pots cassés « , professe une autre blogueuse .

Nous sommes en…2010 !!! Et ce sont des…NANAS qui « pensent » ces « horreurs » !

Les bras m’en tombent…

Heureusement qu’il y a des…Mecs(!) pour PROMOUVOIR l’égalité homme/femme ( Je n’ai pas parlé de…Mâles bien glandus, et de la « supériorité » NATURELLE(!) qui va avec )

PS- Zut! j’allais oublier : ça n’arrive pas qu’aux lesbiennes! J’ai expérimenté « le viol à la bouteille », en tant que cours de « rééducation maritale » de la part de mon ex-mari, prof de gym, bien noté par son lycée…( Comme punition, parce que je tentais de m’opposer à un…énième VIOL de sa part !- Alors qu’il pouvait se « soulager » avec sa maîtresse attitrée. ) .

Saya : une femme avec une femme.

( vidéo de la chanson: images très tendres et sensuelles )

… Et,  » Si ça me dérange ? J’ai qu’à m’en aller !  »

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Exact !

Je n’arrête pas de dire aux insulteurs mâles et femelles…De passer leur chemin: AUCUN espoir pour EUX (ELLES), qu’un jour, MA liberté, dans le RESPECT d’autrui, COMMENCE…Là où la LEUR finit !

AUCUN !

PS – Et si CHACUN combattait plutôt la…HAINE, les GUERRES, l’INTOLERANCE religieuse, civile…Ou bloguasse ? ( Y compris une « baffe » aux insulteurs mâles et femelles ? Une rééducation ? Impossible, parce que ces derniers se vivent comme des « modèles »…Confirmés par leurs fans-clubs !