(vidéo du tango de nanas, très sensuel)
[ Membre du parti communiste, Frida Kahlo refuse le destin promis aux Mexicaines. Tout de suite, elle cherche à voyager, senrichir intellectuellement, à se faire connaître dans un milieu artistique très masculin. Ce quelle fera dailleurs. Frida deviendra même par la suite une icône féministe. Côté vie privée, elle épousera le peintre Diego Rivera, mais aura de nombreuses aventures, avec des hommes et
des femmes.
(1907-1954), dont la vie a été marquée par de graves problèmes de santé. Renversée par un bus à lâge de 18 ans, elle sen sort par miracle mais avec de multiples fractures. Sa jambe gauche, son bassin, ses côtes et surtout une partie de sa colonne vertébrale ont été brisés par la violence du choc, son abdomen transpercé.
Elle restera alitée pendant près de trois mois. Un an après laccident, ses douleurs au dos lobligent à se rendre de nouveau à lhôpital. Immobilisée pendant des mois, contrainte de porter une série de corsets en plâtre, elle commence à peindre. On place un miroir au-dessus de son lit. Cest le début dune série dautoportraits dans lesquels il est souvent question de ses souffrances. Suite à son terrible accident, elle ne pourra jamais avoir denfants et fera de nombreuses fausses couches autre thématique incontournable dans son uvre.
Frida est morte à 47 ans seulement avec cette phrase superbe, demandant dêtre incinérée, « car même dans un cercueil, je ne veux jamais être couchée« …
Lomniprésence de la douleur
Peinte en 1944, La columna rota est lexpression du mal physique et psychique profond dans la vie de Frida Kahlo. Cette année-là, elle doit porter un douloureux corset en acier durant 5 mois. Cette uvre, lune des plus connues de lartiste, dévoile une colonne ionique brisée au centre de son corps déchiré et planté de clous. Comme dans tous ses autoportraits, le visage de Frida Kahlo
Ill. : Frida Kahlo, La columna rota (La colonne brisée), 1944, huile sur masonite, 39,8 x 30,5 cm (©Collection Museo Dolores Olmedo, Xochimilco, México).
Source
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Je suis tombée raide dingue de Frida, de son « village » Coyoacàn, de sa case bleue où je l’ai « vue » sur son lit, de son jardin où j’ai entendu ses pas, de son musée , de ses tableaux, de son histoire personnelle…
En plus, des amis mexicains chez qui on séjournait ( Un journaliste et sa compagne universitaire), n’ont pas tari d’anecdotes, lors de la visite…

Bonsoir,
Je ne connaissais pas du tout ce peintre (il faut dire que je suis assez nulle en peinture, même si j’aime). Ce tableau fait froid dans le dos. On y sent une telle souffrance!
Bises.
ps: C’est bizarre comme dans la vie des artistes, il est souvent question de leurs orientations sexuelles. Pour moi ce qui compte chez un artiste, c’est son oeuvre. Cela n’engage que moi 🙂
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» C’est bizarre comme dans la vie des artistes, il est souvent question de leurs orientations sexuelles. »
Il est souvent question d’orientation sexuelle, de CHACUN(E),…Dans la société, en GENERAL ! 😦
Sauf si l’on pratique OUVERTEMENT l’hétérosexualité,…Considérée comme « LA » norme, « EXIGEE »…Depuis l’avènement des religions monothéistes.
On a la société que l’on mérite !!! 😉
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Ce tableau fait froid dans le dos, mais ce qui me remue encore plus c’est cette phrase « car même dans un cercueil, je ne veux jamais être couchée » .
On imagine la douleur qu’elle a du ressentir durant son -long- séjour à l’hopital …
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Je te recommande le film qui raconte sa vie: superbe et super émouvant, avec Salma *Hayek( *Orthographe ? )
J’ai eu l’occasion, lors d’un 3ème séjour au Mexique de visiter sa « case » transformée en musée: on avait l’impression qu’elle y séjournait encore!
Bise ma belle et bonne journée à toi!
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