Machisme ordinaire…

Cassée

andre (Visiteur)
mardi, 15. déc, 2009 @ 22:16:07

 » Je suis un peu étonné de ce « langage » soft ; taper et blesser sérieusement quelqu’un, sauf en cas de légitime defense (et encore la défense doit être proportionée à l’attaque) est un délit grave ; le fait de se sentir à égalité avec quelqu’un n’a rien avoir avec la violence que certains s’autorisent à porter sur les autres.

Je pense aussi que le problème, mais c’est une autre histoire, c’est que l’on laisse dans le circuit classique de l’enseignement secondaire, des élèves qui autrefois étaient en apprentissage et qui ne se seraient pas risqués à taper sur un de leurs collègues (de même sexe) sous peine de riposte physique immédiate et de renvoi.

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 » Taper et blesser sérieusement quelqu’un est un délit grave…Le fait de se sentir à égalité avec quelqu’un n’a rien avoir avec la violence que certains s’autorisent à porter sur les autres…  »

Tu ne parles évidemment PAS, là, de la même « LOI » , qui régit la vie de machos et que beaucoup trop d’entre eux réservent aux « pétasses » en général, aux « putes », « gouines », féministes,… Conjointes, etc ! Il ne s’agit pas , à leurs yeux, de violences( quelle idée!), mais de SE faire « respecter », et de faire respecter LEUR code machiste !: « l’arcade sourcilière en miettes » est donc, parfaitement justifiée !
Le « lien » entre égalité et violence ? « Inférieures » donc « tabassées » ! Ou « supérieurs » donc droit de « tabassage » !

Le « langage soft » ( au sens littéral!),exigé des nanas sous peine de « stigmatiser »(!)…Les machos, fera l’objet d’un prochain article…

Merci pour ton com.

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

3 réflexions sur « Machisme ordinaire… »

  1. A vrai dire je parlais du langage soft des psy sur ce type de problème mais pas du tout des femmes qui sont dans la situation d’être agressées et qui useraient d’un langage soft pour éviter de l’être. Effectivement, la diplomatie est souvent bonne conseillère pour éviter le pire ; en tout cas je ne ferais pas le donneur de leçon à leur égard.
    Ce qui me choque c’est une certaine complaisance de la part de ces psychologues (ou assimilés) à l’égard de comportements scandaleux sous le prétexte que l’ego de ces individus violents ne seraient pas pris en compte comme ils le souhaiteraient.Cela me fait penser aux « respect » exigé par certains qui le pratiquent bien peu vis à vis des autres.
    Pour certains jeunes egos machos tout tourne autour de leur précieuse personne et de leur moi si précieux; ils se réclament d’une virilité qu’ils accompagnent sans humour d’une susceptibilité que l’on acceptait à peine venant d’une jeune fille de bonne famille il y a cent ans.

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    1. –  » ils se réclament d’une virilité qu’ils accompagnent sans humour d’une susceptibilité que l’on acceptait à peine venant d’une jeune fille de bonne famille il y a cent ans. »…

      Très drôôle…Et très juste!

      Rien à rajouter !!!

      –  » Langage soft « , de mise PARTOUT chez les nanas : « surtout, surtout ne PAS PARAÎTRE…Féministe ( enfer et damnation!).

      Je mets ton com en article, ce jour.

      A+ ?

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  2. Deux textes pour dénoncer la perte de virilité :

    1 – LA MISERE DU MÂLE

    Sur le grand échiquier de la séduction les mâles sont devenus des limaces.

    Les mollusques quadragénaires ont pris leurs marques dans cette société de célibataires où rien ne dure entre Mars et Vénus. La concurrence pour l’incessante conquête amoureuse les rend pitoyables jusqu’à l’indignité : dans l’espoir de gagner les faveurs incertaines des femmes ces caniches épilés rampent, fléchissent le front, avalent la poussière, tous attributs masculins rentrés.

    C’est à celui qui passera pour le plus veule.

    Le grand gagnant sera celui qui se montrera le plus mielleux, convenu, effacé, lisse auprès de la femelle convoitée qui lui octroiera la récompense suprême : un collier de toutou pour le promener auprès d’elle dans sa vie de dominé.

    Et il prendra sa docilité pour de la galanterie…

    L’homme a perdu sa crinière. Les femmes ont bien compris l’avantage qu’elles peuvent tirer de l’émasculation cérébrale des prétendants à l’alcôve, profitant pleinement de leur récent statut de dominantes pour imposer leurs règles du jeu à la gent soumise.

    L’ordre séculaire de l’amour a été inversé. Hier le lion désignait sa partenaire, impérial. L’homme était un seigneur, un cerf, un conquérant.

    Aujourd’hui les lois de l’hymen sont dictées par la femme.

    Dévirilisé, déjà trop abâtardi pour se résoudre à séduire la femme avec les arguments martiaux inspirés par sa nature, le sexe fort a adopté les moeurs aseptisées du féminisme ambiant. Désormais c’est lui qui est choisi par la femme.

    C’est le mâle qui se prosterne aux pieds du sexe opposé !

    Ayant perdu toute fierté, pudeur, décence, honneur, la génération des castrés « propose sa candidature » à la femme…

    Voilà le comble de la misère masculine à mes yeux : courber l’échine pour conquérir l’amante ! Tristes normes de l’époque…

    Dans ma conception saine et glorieuse des rapports amoureux, c’est la femme qui baisse les yeux devant son prince.

    C’est elle qui pleure, implore, espère.

    Chez moi c’est la femme qui, soumise, heureuse de son sort, se réjouit d’avoir été élue par le sceptre du phallocrate et non le gentil basset rasé de la tête aux pieds qui fait le beau devant sa maîtresse !

    Les porteurs de bouquets de fleurs sont des minables, des poltrons prostitués à la cause féministe qui, tels des coq déplumés préférant faire profil bas face à la concurrence de plus en plus âpre pour la conquête féminine, n’osent plus affirmer leur virilité triomphante.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

    2 – MACHO

    Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l’aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s’appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés « médias », « république », « publicité ».

    Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leurs opinions : celles de leur femme.

    Poules d’eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l’édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.

    Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.

    Persuadés de respecter la femme parce qu’ils la laissent démocratiquement piétiner leur épée de son talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs…

    Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.

    Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai…

    Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d’accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse…

    Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s’attèlent aux landeaux… Ils donnent même le biberon ! A quand l’allaitement ?

    Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.

    Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femme ne saurait me dénaturer.

    Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.

    Porteur du sceptre qui désigne l’astre masculin auquel je m’identifie, je sais où est la place de l’homme et où est celle de la femme.

    J’ai avec moi l’autorité innée de ceux qui ont conscience d’être fils de Râ et s’en glorifient. Au lieu d’en rougir devant l’autel mensonger des féministes.

    Un mâle est un seigneur, la femme son naturel laudateur.

    C’est la loi.

    La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d’Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n’est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la femme est dans les germes d’humanité qu’elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu’elle inocule à son maître.

    Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.

    Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la femme dit oui.

    Borné, moi ?

    Non, simplement burné.

    Raphaël Zacharie de IZARRA

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