AVFT-Violences des agressions :
De juin 1996 à octobre 1997, Mme D. conseillère municipale de la commune de M. (Hérault) a été harcelée et agressée sexuellement par ladjoint au maire, M. C.C. Informé, le maire, M. L. lui conseille de ne rien dire et dattendre « quil se calme ». Les violences ne cessant pas, Mme et M. D. demandent à être reçu par le maire. Au cours de ce rendez-vous qui a lieu le 10 février 1997 dans le bureau du maire, le fils de M. C. fait irruption et agresse M. D. dont le nez sera fracturé. La nuit du 22 avril 1997, alors que son époux est hospitalisé suite à cette agression, Mme D., est attaquée chez elle ; elle sera retrouvée inanimée, violée. Les murs, ses vêtements sont tachés de sang. Mme et M. D. déposent plainte. De février 1997 à décembre 1998, ils subiront les insultes et les menaces de mort de la famille C. (« tu vas crever putain, on va crever ton mari, tu as intérêt à enlever ta fille de lécole, elle va crever aussi »).
Mme et M. D. ne cèdent pas aux provocations et font confiance à la justice saisie de plusieurs plaintes : plainte contre le fils C. pour coups et blessures volontaires, plainte contre le maire pour non assistance à personne en danger, plainte contre C.C. pour harcèlement sexuel et agression sexuelle, plainte contre X pour viol et plainte contre Chacon père, mère et fils pour injures et menaces de mort.
Mme D. témoignera de son expérience judiciaire en ces termes : « on dit aux femmes de parler, de ne pas se taire. Cest ce que jai fait et je trouve que je le paie très cher, très, très cher ».
Toutes les plaintes déposées par Mme D. et son mari ont abouti à des non-lieux.
Violence de l(in)justice,
A aucun moment de la procédure, Mme D. na été entendue avec considération et objectivité. Mme D. est confrontée à un déni de justice scandaleux, honteux pour nos institutions. Demblée, le montant des consignations indique une volonté de dissuader Mme et M. D. de dénoncer. Elle devra verser 10 000 francs de consignation pour sa plainte contre ladjoint au maire, 20 000 francs pour sa plainte contre X pour viol. Son mari lui versera 20 000 francs de consignation.
Nous dénonçons le parti pris de lenquête,
Des gendarmes aux juges dinstruction, toutes les hypothèses ont été envisagées à lexception de la plus plausible, celle de la réalité des violences dénoncées par Mme D. Demblée, la thèse de ladjoint au maire selon lequel il sagit de « relations consenties » est retenue, sans autres éléments objectifs et malgré les dénégations formelles de Mme D. Ainsi, les témoignages favorables à Mme D. ou qui rapportent des faits précis sont passés sous silence ou déformés. Quant au viol, les gendarmes évoqueront successivement la thèse de violences de la part du mari, de jeux amoureux avec un amant non identifié, du malaise.
Nous dénonçons les lacunes de lenquête,
La plainte pour coups et blessures, non assistance à personne en danger déposée le 13 février 1997 sera enterrée. Pour faire valoir ses droits, M. D. devra se constituer partie civile le 16 septembre 1999.
La plainte pour harcèlement et agression sexuels a été déposée en avril 1997 ; il faudra attendre 9 mois pour que le juge dinstruction reçoive Mme D. pour un entretien de vingt minutes, 18 mois pour que les premiers témoins soient entendus.
La plainte pour viol est déposée le 2 mai 1997. Le 7 mai, les gendarmes disent à Mme D. quelle peut nettoyer les traces de sang, « que cela na aucune importance ». Aucune analyse sanguine ne sera effectuée sur les objets conservés et couverts de taches de sang.
Devant de telles iniquités, nous nous interrogeons sur les raisons qui expliquent lacharnement de la justice contre Mme et M. D. Non seulement Mme D. na pas été reconnue victime, mais en outre elle sera condamnée à 20 000 francs damende pour procédure abusive…
Lors de la conférence de presse où Mme et M. D. seront présents, nous exposerons les preuves de ces injustices.
Lappel formé à lencontre de lordonnance de non-lieu rendue dans la plainte de Mme D. contre ladjoint au maire sera examiné par la Cour dappel de Montpellier le 16 mai 02 à 9 h.
LAVFT sera présente à cette audience. Nous attendons de la justice quelle entende enfin Mme D.
Contacts : Catherine Le Magueresse, AVFT, BP 60108 75 561, Paris cedex 12.
Tel : 01 45 84 24 24 – Fax : 01 45 83 43 93 – http://www.avft.org
Campagne contre les violences sexuelles et sexistes commises par des élus : après la violence des agressions, la violence de l(in)justice. »
********************************************************************************************
Heuuu!…Ça se passe en…FRANCE !!!
Où , l’Assemblée Nationale observe une minute de silence pour…Un député Assassin de sa compagne et non pour la victime: elle l’a bien cherché!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et oui, ça se passe en France et ça ne m’étonne absolument pas. C’est bien ça le pire ! Malheureusement, ce genre de choses s’est déjà produit et se reproduira encore.
Merci de dénoncer ces aberrations du système judiciaire.
Bises.
Adeline
J’aimeJ’aime
Je crois surtout qu’il faut changer les mentalités !
Merci de ta visite.
Bises.
J’aimeJ’aime