Pour Lola : " La solitude ?…Ça n’existe pas !!! "

 » Il était une fois, une petite fille qui habitait une jolie maison taillée dans le roc. Tout autour s’étendaient des prés à l’herbe drue et un peu plus loin se dressait une immense forêt pleine de mystères.
Elle n’avait pas toujours habité là. Elle venait d’un lointain pays de soleil, où l’hiver enneigé ne s’aventure jamais. Elle avait été très malade et ne se souvenait de rien concernant sa vie passée. Elle restait persuadée qu’elle était née depuis quelques mois seulement, dans cette charmante demeure.
Elle restait des heures, assise devant la grande cheminée à contempler les images fantastiques qu’elle voyait surgir des flammes. C’est grâce à ces dernières, d’ailleurs, qu’elle avait su qu’elle venait d’un pays aux deux saisons.
Les flammes lui avaient appris aussi, qu’elle avait toujours été une petite fille. Tous les autres enfants grandissaient autour d’elle, sans qu’elle pût en faire de même. Elle n’avait ni parents, ni amis, hormis un petit garçon qui venait souvent rêver avec elle. La maison lui appartenait et il la prêtait à la fillette. À vrai dire, il avait été en quelque sorte obligé de l’accueillir, car il la vit se réveiller devant sa porte, par un beau matin clair. Elle frissonnait, il l’emmena se réchauffer devant la cheminée. Depuis, il ne lui avait pas dit de s’en aller.
Les mois se succédaient et il ne se passait pas de jour sans que son petit ami ne vint la voir. Ils avaient inventé toutes sortes de jeux. Celui du mot cadeau par exemple. C’était simple. Il s’asseyaient devant la cheminée. Il y régnait en permanence une douce chaleur, car les branches mortes de la forêt voisine, préféraient venir y finir leurs jours, plutôt que de pourrir dans le froid et l’humidité, rongées de vers.
Ils étaient donc assis en tailleur face-à-face, devant le feu et prononçaient à tour de rôle un mot qu’ils désiraient donner à l’autre. Ce dernier le goûtait, puis un suivant jusqu’à ce qu’il ait trouvé exactement le goût qu’il désirait. Ils recherchaient ainsi une infinité de saveurs dans une multitude de mots. Ils n’étaient jamais rassasiés.
Mais ils préféraient par-dessus tout le jeu du voyage. Il s’installaient devant la cheminée et plaçaient entre eux une clochette, comme celle que portent les vaches des Pyrénées. Ils se tenaient les mains. C’était important afin qu’ils ne se perdent pas en chemin. Ils fermaient les yeux et au bout d’un temps plus ou moins long, la clochette se mettait à carillonner, comme si c’était Pâques. Dès qu’elle se taisait, ils ouvraient les yeux et se retrouvaient dans un pays ou un autre, différend à chaque fois.
C’est ainsi qu’ils se rendirent sur les vieux remparts de Saint-Malo, errèrent des heures dans Londres embrumée à la recherche d’un hôtel, rêvèrent aux pieds de ruines en Espagne…
Parfois, ils décidaient de voyager séparément et à tour de rôle. Il se retrouvait inlassablement à bord d’un voilier fendant une mer immense, et elle errait sans limites sur les plages dorées d’une île déserte.
Les jours avaient fui, l’automne touchait presque à sa fin et elle pensait à Noël à cause des flammes qui ne faisaient qu’en parler depuis quelque temps.
Le feu lui racontait à volonté ses Noëls passés et les Noëls présents du monde entier. Il suffisait qu’elle fixe les flammes pendant cinq secondes, pour que la magie opère. Alors, apparaissaient des rues illuminées où une foule euphorique dévalisait des magasins aux vitrines ruisselantes de lumière. La solitude avait signé la trêve de Noël : on ne voyait partout que des couples enlacés et des familles heureuses.
La fillette n’avait pas vu son ami depuis quelque temps, quant un soir, il vint à nouveau rêver auprès d’elle. Il lui annonça qu’il serait absent pour Noël ,car il était invité chez des copains.
La petite avait entendu, mais pas vraiment réalisé, le sens des propos. Seulement, le lendemain, des images glacées surgirent des flammes brûlantes. Aucun son ne traversait l’épais brouillard recouvrant les rues soudain assombries et désertes. Le coeur serré, la fillette n’osa plus se tourner vers la cheminée, ni regarder les flammes. Elle ne supportait pas l’idée d’être toute seule pour Noël.
Elle quitta aussitôt la maisonnette et se dirigea vers la forêt pleine de mystères, où croissait la fougère rousse. Elle se retrouva sans l’avoir consciemment désiré, devant l’écurie de la jument « Acajou ». Cette coquine rendait enragé plus d’un, car une fois sellée et montée, elle refusait à la manière d’une ânesse bornée, de faire le moindre pas.
Dès leur première rencontre qui remontait à quelques temps, la jument Acajou avait longuement regardé la petite fille, de ses immenses yeux humides et tellement expressifs, avant de frotter vigoureusement le plat de son museau contre le pull marin.
Ce jour-là, la fillette lui tapotait tendrement la joue, quand elle l ‘entendit parler à voix basse.
– Qu’est-ce qui te rend si triste une veille de Noël ? demanda la jument.
– Mais tu parles ! s’exclama la petite fille.
– Ce n’est pas la première fois, mais tu ne m’entendais pas jusqu’ici, fascinée par la magie des flammes et par la présence de ton petit copain aussi. Mais tu n’as pas répondu à ma question, insista Acajou.
– S’il te plaît, emmène-moi dans la forêt pleine de mystères. Elle est si belle aujourd’hui, demanda la fillette, ignorant la question de la jument.
Sans attendre de réponse, elle roula une botte de paille à côté de la coquine et grimpa sur la selle.
La jument redressa fièrement la tête, balaya l’air de sa belle queue et avança l’air hautain, sans que sa cavalière n’eut à lui donner le plus petit ordre.
Elle prit la direction d’une clairière ou dormait un étang. Une fois arrivée, elle fit la folle dans l’herbe humide et tendre, pendant que la fillette se dirigeait vers le miroir assoupi.
Elle s’approcha du bord et se pencha au-dessus de l’onde, pour suivre des yeux une grenouille qui avait fait un plongeon. Elle vit bientôt l’ image tremblotante d’une petite fille qui lui souriait avec tendresse. Quand la surface de l’eau redevint lisse et calme, elle s’aperçut que la créature de l’eau lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle tendit la main. Sa jumelle la prit dans la sienne et sortit du miroir liquide.Puis, elles se laissèrent tomber sur le sol tendre, s’embrassant à pleines joues, les bras tressant des colliers de caresses. Elles se promenèrent longuement riant et pleurant, se racontant des histoires de gouffres sans fonds et de nuits aux mille et un soleils. Des histoires à dormir debout, les yeux grand ouverts.
– Je suis sûre que tu entends les gens penser, dit la jumelle de l’étang.
– Tout à fait. Souvent je les écoute mentir dans leur tête. Leur bouche sourit et dit le contraire acquiesça la fillette.
– Je sais aussi que tu voyages dans le futur.
– C’est vrai et aussi souvent que je le désire. J’entends ce que l’on ne dit pas, je perçois ce que l’on ne voit pas. Je voyage à travers l’espace et le temps, sans bouger du lieu où je me trouve. Je peux communiquer avec certaines plantes et certains animaux. Mais le plus souvent, je m’enferme dans une sorte de bulle invisible, où jamais personne ne m’atteint.
La nuit tombait. La petite fille avait perdu sa tristesse , car elle savait désormais, qu’elle ne serait plus jamais seule. Il lui suffirait de le désirer très fort, pour que son amie de l’étang vienne la rejoindre en tout lieu et à toute heure. En réalité, sa jumelle avait toujours existé, mais elle n’en avait pris conscience qu’aujourd’hui, au moment où elle s’était regardée dans le miroir liquide.
La jument Acajou avait regagné ses pénates depuis belle lurette. Depuis que le carillon de l’écurie, annonçant le souper, avait retenti jusque dans son estomac.
La fillette et son double s’embrassèrent tendrement, avant de se séparer momentanément. La première regarda son amie grimper tout en haut d’un pin, où l’appelait un vieil écureuil qui détestait jouer seul à casse noisettes. Puis elle prit d’un coeur léger, le chemin du retour inondé de la clarté d’une lune généreuse. Elle réchauffa dans sa poche un petit champignon solitaire qui frissonnait, et rencontra une vieille chouette qui prenait l’air sur le pas de son arbre . Elle haussa les épaules tout en levant les yeux au ciel quant elle vit la fillette sauter à cloche- pied dans le sentier couvert d’un tapis de mousse. Cette dernière ne put s’empêcher de sourire, car l’oiseau avait les mimiques de son aïeule quand elle la regardait autrefois, rentrer de l’école en zigzaguant du trottoir sur la chaussée et vice versa. C’étaient les flammes qui lui avaient raconté sa mère-grand de cette façon.
La petite fille se retrouva en un rien de temps devant la porte de la maisonnette et faillit se cogner à une vieille grosses branche qui se traînait péniblement vers sa dernière chaleur. Elle l’aida a franchir les quelques mètres qui la séparaient de la grande cheminée. La bûche à bout de souffle, ne tarda pas à ronfler de plaisir.
La fillette s’installa sans perdre une minute, devant l’âtre et osa regarder les flammes de tous ses yeux, ceux du dehors et celui du dedans. Celui qui entend mentir et ceux qui perçoivent les infimes nuances de l’arc-en-ciel. Aussitôt, défilèrent à nouveau, d’innombrables vitrines illuminées et bondées où s’agglutinaient des gens heureux. Ce soir-là, la petite fille s’endormit profondément, la tête dans les étoiles.
Le lendemain, en fin d’après-midi, assise à sa place préférée, elle posa la cloche devant elle et ferma les yeux très fort. Quelques secondes plus tard, le tintement résonna plus clair, plus joyeux et plus insistant que d’habitude. Elle ouvrit les paupières et se retrouva, étonnée, dans une pièce qu’elle ne connaissait pas.
Elle courut à la fenêtre et vit une rue brillamment éclairée, enveloppée de légères écharpes de brume. Des gens emmitouflés dans de chauds manteaux, se pressaient tout en échangeant des souhaits : « Merry Chrismas! »
Elle se retourna et fit des yeux, le tour de la pièce. Une fausse peau de zèbre toute moelleuse ainsi que des coussins tendres et soyeux, couleur de bonbons acidulés, égayaient un lourd tapis d’orient. La fillette s’engouffra dans un vaste manteau suspendu derrière la porte d’entrée. Elle se précipita dans la rue pour aller faire plein d’achats , en compagnie de sa petite amie de l’étang, venue la rejoindre selon son voeu.
Elles rentrèrent quelques instants plus tard, joyeuses et volubiles, croulant sous le poids de nombreux paquets.
Pendant que son double grignotait des chocolats fourrés et des marrons glacés, assis en tailleur sur la fausse fourrure, la petite s’affaira.
Elle disposa d’odorantes roses rouges dans un grand vase noir qu’elle plaça sur sur un coin du tapis.
Elle installa l’arbre de Noël au milieu de la pièce et se délecta un long moment à le décorer. Elle n’oublia pas d’y accrocher de vrais petits glaçons et de le saupoudrer de vrai givre, qui avaient accepté de ne pas fondre l’espace d’une nuit . Elle pensa aussi à accrocher l’étoile étincelante au sommet du sapin et disposa les cadeaux à son pied.
Ensuite, vint le moment de construire la crèche. Elle n’était contaminée par aucune religion, mais la naissance d’ un bébé ne pouvait la laisser indifférente. Elle posa la boîte de carton qui avait contenu les guirlandes, contre le mur. Tout autour elle disposa du papier d’emballage froissé et modela une sorte de rocher creusé d’une grotte. Elle piqua des petites branches de sapin dans le « roc » pour simuler la végétation et plaça les personnages légendaires ; les bergers et les moutons en haut du rocher, les Rois Mages à l’entrée de la grotte, le papa et la maman encadrant le petit. Elle pouvait le poser dès maintenant sur sa couche, faite de paille d’emballage, car il était minuit. Elle accrocha enfin l’étoile tout en haut, pour que d’autres bergers puissent eux aussi repérer l’endroit et venir admirer le nouveau-né.
La fillette regardait ravie, son ouvrage, quand elle vit le bébé frissonner. Elle resta indécise une seconde, puis s’aperçut qu’elle avait oublié de placer l’âne et le boeuf. Elle répara aussitôt son oubli et bientôt, réchauffé par le souffle tiède des deux animaux, le tout petit bâilla, ferma les paupières et s’endormit.
La petite fille se releva. Elle ressentit un vrai bonheur à contempler l’arbre si joliment paré, les roses qui éclaboussaient le mur de taches éclatantes, la crèche où somnolait le petit Noël et enfin, son amie endormie dans la fourrure.
Elle s’arracha à sa contemplation, enfila une nouvelle fois son manteau et ses bottes, ouvrit et referma sans bruit la porte d’entrée et se dirigea vers la cathédrale toute proche. L’église semblait sur le point de craquer sous le poids de la foule, des lumières et des chants sacrés. La fillette éprouva un véritable enchantement à écouter les orgues puissantes qui faisaient vibrer les vieilles pierres.
Faisant fi du temps et de l’espace, elle se retrouva un moment, au coeur des étoiles, évoluant dans la musique du cosmos, convaincue qu’elle ne serait plus jamais seule. »

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

4 réflexions sur « Pour Lola : " La solitude ?…Ça n’existe pas !!! " »

  1. Oui, plus seule que jamais…Et pourquoi ? Pourquoi est-elle sans cesse à la recherche de son double, de son moi ?
    Lola est elle le double de Stéphanie, ou bien Stéphanie le double de Lola ? Qui d’entres elles existe vraiment ?
    J’ai longtemps pensé que j’avais trouvé mon double en croisant le regard de mon mari alors que j’avais juste 13 ans. Mais j’avais tord. Et tant mieux. Il est mon poisson, je suis son scorpion. Nous nous completons et malgré nos points communs, nous sommes bien différents.
    Alors pouquoi cette quète ?
    Pourquoi rechercher quelqu’un qui n’existe que dans les reves et les fantasmes de Lola, qui n’existe que dans le coeur et dans la peau de Stéphanie ?
    Stéphanie aimerait tant rencontrer Acajou. Et Lola voudrait tant avoir l’amie de l’étang aupres d’elle pour faire du shopping ! Mais l’ami de la petite Lola est parti avec ses potes et Stéphanie se sent abandonnée une fois de plus…Mais Lola ne fait elle pas tout pour qu’on la quitte ? Et Stéphanie n’en prend -t-elle pas conscience ?
    Et pourquoi en effet, Stéphanie n’est bien que dans une église, le nez en l’air à prier le p’tit Jésus ?
    Et pourquoi Lola, ne trouve la sérénité que dans les cimetières ?
    Oh comme Stéphanie aimerait faire fi du temps et de l’espace ! Pourtant, Lola parfois, ferme les yeux, et se retrouve un instant au coeur des étoiles plongée dans le firmament…
    Bisous doux Mamita

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    1. Pourrais-tu écouter, UNE fois( ça c’est…belge!) :La solitude ça n’existe pas de Nicoletta ?
      Je voulais te le mettre hier, mais c’est « censuré » !(HADOPI?)
      A une époque, je l’écoutais…en boucle, quand j’étais au fond du puits et je l’ai crue(la chanson!)

      Le Scorpion est une âme tourmentée, en quête « d’Absolu », de « Vérité » et de PassionS ! (J’en suis une, ne le répète pas!)

      L’Absolu est…sans « fond », la Vérité…a plusieurs visages et les Passions…sont éphémères : nous ne sommes pas gâtées…Mais il FAUT faire avec!!!

      Je « SAIS » que tu SAIS peindre…laisse libre cours à ton imaginaire, et ce « faux-chaos » intérieur se transformera en « lumière et sérénité de l’âme ».

      Vis avant tout pour…TOI et…AVEC toi: les « autres » ont le droit de nous quitter à n’importe quel moment. Je sais, vivre « sans filet » est IMPRESSIONNANT, mais aussi, « libérateur », « vivifiant » et « responsabilisant » !!!
      Sois imaginative, aimante et…indulgente pour toi!
      Ta personnalité est tellement attachante dans son authenticité: ne change pas pour de l’esbroufe et du théâtre permanent ! Prends le temps de te « poser » et recherche la qualité plutôt que la…quantité: ça en vaut la peine…pour TOI!
      Bisous doux Titoune.

      PS- Contrairement à la majorité des gens, le Scorpion « vit » avec la « mort »; avec le sens que lui donnent les tarots, c-à-d le caractère éphémère de TOUT et le « changement » inéluctable ! D’où l' »urgence » et la « passion » qu’il met dans toute chose !
      Il faudra que tu vois un jour, le cimetière de Saint-Leu; je l’appelle le « Jardin de l’oubli »: pendant une longue période, c’est un immense bouquet de fleurs (qui parfument aussi, l’huile de monoï!), écloses des nombreux frangipaniers à l’ombre desquels reposent les disparus…

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      1. Oui, j’ai écouté la chanson !! Et oui, je t’écoute Mamita !!
        Et pourquoi nous les scorpions avant tant besoin de passion ? Pourquoi n’est-on pas capable de se satisfaire de ce que l’on a ?
        J’ai souvent beaucoup de mal à assumer, cette forte personnalité…
        Quant à penser à moi, rien qu’à moi : ça vient !! lol !
        J’ai trop longtemps protégé ma mère et donc pensé plus à elle qu’à moi. J’ai foutu en l’air ma vie de petite fille et j’ai grandi si vite ! Mon adolescence a été gaché…le jour ou mon mari ma prise dans ses bras pour la première fois, j’avais 19 ans…j’avais eu déjà beaucoup trp d’expériences de merde…Le premier septembre 1991, ce jour ou il m’a embrassé pour la première fois, j’ai su, que c’était lui et pas un autre…Je me suis retrouvée avec toute ma famille à dos ! Enfin « famille » ! ceux qui se disaient ma famille ! Enfin, bref, je m’égare !!
        Ce jour là, je n’ai pensé qu’à moi ! Mais les conséquences ont été terribles ! Je reste encore aujourd’hui avec la peur de faire du mal aux autres. L’idée meme que mon bonheur soit au détriment de qql d’autre me renvoie une image négative de moi…
        Je visiterais bien ton cimetière avec toi…
        Bisous doux
        Ta Titoune

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      2. Attend, on ne peut PAS faire la passion à DEUX…toute « SEULE » !

        Ni un mariage réussi, ni une vie à DEUX toute « SEULE » !!!

        TOUT dépend ETROITEMENT de nos …CHOIX!

        Moi ? Je vis mes délires et mes passions, sans aucune retenue et mon amoureux me rejoint, ravi,pour…délirer et passionner avec moi…Souvent mes « gamins » AUSSI ! Quand ils étaient un peu plus jeunes, ils étaient parfois, un peu gênés devant leurs copains, qui eux leur disaient…qu’ils rêvaient d’un peu de « folie douce »…chez leurs parents !

        Ce que je veux dire? SOIS la PASSION TOI; ne la rêve pas !!!

        Bizoudou ma Titoune et W-E torride…sur le lavabo!!!

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