
Celui-là apprend déjà…le « respect ».( Les limites…en fonction de « l’autre »!)
Auteur: jean-michel
Email: jeanmichelteyssier@…
» Commentaire:
Le féminisme est certainement critiquable comme tout mouvement d’idées, tout bouleversement social (les féministes se critiquent d’ailleurs beaucoup) mais son existence même et ses conséquences méritent en tout état de cause plus que des jugements lapidaires sur fond de complainte sur le thème de la fin des valeurs viriles et des vertus de notre antiquité gréco-romaine (thème d’ailleurs traditionnel bien des siècles avant le début d’un commencement de féminisme !).
Car enfin, parler d’inversion de la domination d’un sexe sur l’autre semble pour le moins très abusif et très prématuré ; le fait que dans les sociétés les plus avancées, des femmes en proportion non négligeable participent à la vie de la cité, ont leur rôle dans la vie économique, intellectuelle, politique, ne permettent pas d’envisager une domination globale que d’ailleurs elles ne souhaitent nullement. Par ailleurs, notre auteur critique semble compter pour négligeable le champ immense des espaces de notre planète où les femmes peuvent être lapidées, voilées, mariées contre leur gré, privées d’instruction .. même dans nos contrées «hautement civilisées » ce sont en général les femmes , pas les hommes, qui sont violées, battues, prostituées ou sous- payées ; l’adjectif « abject » est malheureusement particulièrement justifié pour désigner le sort de trop de femmes.
Enfin, il faut se méfier des valeurs féminines et des valeurs masculines que le féminisme destructeur auraient détruit ; dans ce passé idéalisé les choses n’étaient pas si tranchées, la grande Catherine de Russie (pour prendre un exemple fameux) avait d’éminentes qualités « viriles » de gouvernement et de décision et personne n’aurait mis en question sa féminité intrinsèque, à commencer par ses virils et guerriers amants ! Quand à Thérèse d’Avila qui discutait avec le pape et Charles Quint, ses valeurs féminines ne la tracassaient pas outre mesure, même au sein d’une église catholique bien peu féministe !
Notre blogueur critique devrait arrêter de somatiser sur la domination des femmes et l’inversion des rôles, car effectivement, les femmes savent maintenant que les « valeurs féminines » qui leur interdisaient d’exister pleinement et qu’elles auraient bien échangé contre les « valeurs masculines » qui donnaient le beau rôle aux hommes, sont les choses les mieux partagées entre les sexes, que rien, donc, sinon leurs capacités individuelles et leurs volontés personnelles d’êtres humains, ne les empêchent à leur tour d’exceller dans tous les domaines, y compris sur les terrains dit « masculins » et de pouvoir être meilleures que d’autres, y compris, horreur, meilleures que beaucoup d’hommes, meilleures et même bien meilleures que lui, que moi etc..
Personnellement comme homme , je trouve que ces femmes sont intéressantes et attirantes, elles présentent un attrait, un piquant particulier et elles nous obligent à ne pas nous endormir, bercés par des souvenirs illusoires et jaunis de suprématie envolée pour toujours et elles nous invitent à les séduire autrement, car elles ont toujours besoin de nous*, peu assurées qu’elles sont, en fait, hésitantes et doutant le plus souvent, malgré leur force et leur succès tout neuf et encore fragile. »
OUI! CHACUN a BESOIN de la « différence » de l’autre ! Sans AUCUN rapport de force; si possible avec un chouya de tendresse (facultatif) et un max de respect ( obligatoire!) ? … Des DEUX côtés !
Lu le 12/03/09
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Pris note , le 13/03/09 , à 9h28.
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