
Huile sur carton.( Cliquer pour agrandir )
Je reçois des messages d’encouragement dans ma boite de message/blog, de la part de … mecs ! ! !( de plusieurs pays! France, bien sûr, mais aussi, Canada, afrique, Belgique, Cuba…).
Et un écrit méprisant et plein de suffisance d’une femme qui snobe: » Mes grands discours « , car il suffit, d’après elle, d’agir . Qu’en sait-elle des « actes » des féministes ? !!!
Pour parodier un ancien Premier Ministre: » La route est encore longue et la pente est raide ». Et l’adage : » On n’est jamais trahie que par les siens » , se vérifie !
Bref… je ne suis pas prête de jeter mon « stylo » , et merci pour les encouragements des mecs pro-féministes. Ils savent que les discours féministes, critiquant, à juste titre, des actes innacceptables contre les femmes, ne les concernent en AUCUNE façon, et que : » Le féminisme n’a jamais tué personne alors que le machisme tue tous les jours » ( Benoîte Groult ).
A lire des témoignages, qui ne datent pas de la Préhistoire (!), dans http://encorefeministes.free.fr/devenuesfeministes.php3
En voici un exemple copié/collé sur ce site:
» Témoignages de membres de notre réseau
Patric Jean
D’abord, je ne suis pas féministe. Je suis pro-féministe.
Le féminisme est un combat de femmes pour l’émancipation, entre autres, de la tutelle des hommes. Or j’en suis un. Et à ce titre, un dominant. Non par nature. Par ma socialisation en tant qu’homme. J’ai beau travailler à cette question depuis des années, je me prends encore chaque jour en flagrant délit.
Il faut avouer que je reviens de loin. Elevé dans un monde féminin, comme un coquelet nourri au grain de la phallocratie, il m’a fallu rencontrer pas mal de femmes pour ouvrir les yeux.
Ma réflexion politique sur d’autres sujets, mon éducation aussi sans doute, m’avaient préparé à la remise en question. Et c’est une féministe qui me bouleversa un après-midi de septembre, à Bruxelles. J’étais étudiant et devais interroger Françoise Hecq pour un petit journal que j’avais créé. Une heure lui a suffi pour m’ébranler à vie. Elle avait trouvé les mots justes pour instiller le doute en moi. Je l’ai quittée, sans plus jamais la croiser depuis, rempli d’un sentiment nouveau d’injustice.
Cette découverte ajoutait un étage à mon mille-feuilles. Je n’étais plus seulement un Blanc et appartenant à la bourgeoisie. J’étais aussi maintenant un homme. C’est donc par le volet politique que j’ai entamé une longue remise en question de l’organisation de mon espace intime.
L’amour m’a aussi permis d’accepter les modifications les plus importantes de mes comportements. Je devrais dire qu’il m’a permis de me forcer à les accepter. Car j’ai rapidement compris que de la compréhension intellectuelle des phénomènes au changement radical de mes pratiques, il y aurait un long chemin. Une longue traversée.
Enfin, en tant qu’homme, je pourrais dire à quel point les idées des féministes radicales m’ont émancipé. Car en se libérant, les femmes libèrent les hommes. Mais ça c’est une autre histoire… »
No comment.
Doit-on s’arrêter à des écrits méprisants???
Bizzzzzzzzzzz
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