Par Céline Bayet:
» Il fallait ensuite « Décrire comment feriez-vous pour que l’acteur incarnant Simon joue la ligne 9 afin de maximiser l’horreur du viol parmi le public ? », selon l’intitulé de l’examen.
« Ça m’a rendu malade »
Un lycéen a confié au quotidien The Times que « tout le monde avait été choqué ». « Ça m’a rendu malade. Je n’étais pas préparé pour ce genre de question et ça m’a pris du temps de répondre car j’étais mal à l’aise », a dit un autre, inquiet pour une camarade de classe qu’il connaissait et elle-même victime d’un viol.
Dans un communiqué, le ministère sud-africain de l’Education s’est défendu en soulignant que « nulle par il n’était demandé au candidat de décrire littéralement l’acte réel de violer un bébé de neuf mois ». Dans la pièce, « le sentiment d’horreur et d’aversion ressenti par le public est obtenu sans montrer le viol lui-même. Le candidat doit travailler sur la meilleure manière d’y parvenir au plan théâtral et symbolique »…
…le ministère sud-africain de l’Education n’a pas exclu cependant de ne pas compter la note obtenue à cette partie de l’épreuve, et admis que « les contenus susceptibles déclencher des émotions négatives ou hostiles chez les candidats doivent être évités »…
…le viol est plus généralement inscrit dans une mentalité patriarcale. Les mineurs de 12 à 17 ans en sont les premières victimes et 80% des agressions sexuelles sont commises par des connaissances, parents ou voisins ». (Extrait).
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Un lycéen a confié au quotidien The Times que « tout le monde avait été choqué ». « Ça m’a rendu malade… » a ajouté un autre
On a peine à croire que des enseignants aient pu proposer un tel sujet !
L’horreur quotidienne des jeunes, banalisée par des… adultes ?