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Par Isabelle Steyer -Avocate
… »Cet homme est jugé devant une cour dassises pour des faits de viol. La procédure n’a pas été correctionnalisée. Le juge dinstruction a maintenu la qualification criminelle de lacte. Cela signifie à mes yeux de spécialiste que le viol est particulièrement grave, même si tous les viols sont graves.
L’auteur est en état de réitération du crime de viol. Il a déjà été condamné pour des faits de viols devant une cour d’assises. Pourtant, la justice semble clémente. Une condamnation de cinq ans d’emprisonnement dont deux ferme n’appréhende pas la dangerosité d’un violeur en état de réitération ou de récidive, ni la dangerosité de ce dernier.
6 mois seulement de prison
Il sagit donc de la 2e condamnation pour des faits de viols, banalisant sa dangerosité. Une deuxième victime, nest-ce pas là ce qu’il fallait éviter ?
Pourtant, ce monsieur est mis en liberté après seulement six mois d’exécution de peine. Quel sens donner à la peine pour l’agresseur, et quel sens donner à la peine pour une victime ?
Quatre ans de procédure, une comparution devant une cour d’assises, une peine acceptée par l’agresseur dans la mesure où aucun appel n’est diligenté, et pourtant une libération six mois après le jugement !
Une libération qui lui permet d’être ce qu’il était avant l’incarcération. Rien n’a changé, ni son travail, ni son adresse, ni sa victime de viol. Aujourdhui, la victime pourrait être représentée lors de laudience statuant sur la libération conditionnelle.
Le post-traumatisme de la victime devrait être au cur du débat
L’agresseur est mis en liberté très rapidement, dans un délai qui ne permet pas à la victime de se reconstruire.
Il est face à elle. Le bracelet électronique n’évite pas ce que je ressens du traitement judiciaire de ce dossier. On est face à une banalisation des crimes de viols et l’incapacité à prendre en compte la reconstruction des victimes.
Que pensent les premières victimes de cet homme ? Celles qui nont pu empêcher qu’une deuxième femme soit victime ? La réponse du magistrat, elle, s’organise autour de lagresseur : « Il n’a pas menacé la victime quand il était sous contrôle judiciaire. »
Cela signifie que la victime na pas de place dans le raisonnement adopté par linstitution judiciaire. Et pourtant, les conséquences traumatiques dun viol devraient être au centre du débat »…(Extrait).
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En France un violeur a toute la sympathie sociétale et sa victime, pardon la salope qui est en fait LA vraie coupable, d’une façon ou d’une autre, est « lynchée » par tous…y compris par des nanas !
Le viol est perçu juste comme un mauvais moment à passer pour les femmes, mais non pas comme une vie saccagée et salie qui vous pourrit l’existence à chaque instant et à jamais !
Un jour, sur blog.fr, un cogneur de nanas s’est vanté d’avoir cogné* la sienne. Aussitôt, une …enseignante(!!!) a volé a son secours : » faute avouée est à demi pardonnée » s’est-elle empressée de commenter sur le blog du violent -la main tremblante et la l’arme à l’il ? :## (Pas la moindre « pensée » pour la…tabassée!)
L’aveu satisfait-de-soi, -ça pose un mec paraît-il, pour certains!- est tombé dans… l’indifférence* générale
Il était tellement sympa -du point de vue du fan club- ce vieil aigri misogyne, avec ses blagues potaches à 10 centimes !
On a bien le monde, la justice et le site de blog que l’on mérite ?
