Première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans, en France ? Les violences des mecs!!!

Real men (Image: real men )

… [ Malheureusement classique : c’est en effet suite à une rupture que surviennent la majorité des meurtres de femmes. On retrouve dans ce récit tous les ingrédients classiques : la rupture, le refus de laisser la femme aller librement, la tentative de reconquête par la force, les menaces, la violence et finalement l’homicide.

Les violences dans les relations de couple constituent, en France, la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans. Le meurtre de Sohane n’est pas un cas particulier.

« morte brûlée vive » …Comme punition !
…A Vitry, beaucoup souhaiteraient que soit affirmée plus clairement les causes de l’assassinat de Sohane. Kahina Benziane, la sœur de Sohanne est choquée d’entendre les médias dire que sa sœur a été victime d’un accident au lieu de dénoncer ce crime odieux pour ce qu’il est : un crime sexiste, c’est-à-dire perpétré par les hommes, les petits caïds des cités, qui refusent à une femme la liberté de choisir, de vivre libre, et qui qui s’octroient le droit de la « punir ».

Cependant, la plaque commémorative fixée sur la pelouse, au pied de la tour où vivait la jeune fille, ne porte pas mention de la cause de sa mort. La mairie de Vitry s’oppose à l’inscription des mots « morte brûlée vive », sous prétexte de ne pas semer le trouble dans la population de la cité.

Taire le meurtre et son mobile, c’est donner raison à ceux qui, lors de la reconstitutions des faits, ont applaudit le criminel comme un héros. Ce n’est certainement pas en gommant la vérité des faits qu’on pourra progresser vers plus d’égalité, de mixité et de respect mutuel. ]
Source romy.tetue.net

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[ Sohane n’est hélas pas la seule. Juste après, une infirmiére, Pascale a été brûlée vive le 24 decembre 2002 dans l’indifférence des Fêtes.

La même année, une autre femme oubliée, Fabienne Guichard, avait été brûlée sur un parking en septembre dans le sud.

Et tout à fait récemment, Shérazade, étudiante de 18 ans, a été brûlée vive le 13 novembre dernier par un homme dont elle repoussait les avances, en France toujours…
Source Sisyphe.org

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[ Il y a 8 ans, elle déclarait : « je ne veux pas que ma sœur soit morte pour rien ». Bouleversante, Kahina a raconté aujourd’hui la douleur d’avoir perdu sa sœur. La souffrance de voir que d’autres femmes subissent toujours le même sort, en France, en 2010.
Kahina est la sœur aînée de Sohane, brûlée vive en 2002 à Vitry sur Seine. « Ce jour-là, une partie de moi est morte en même temps qu’elle ». Kahina a décidé de témoigner, à l’occasion de la clôture des Etats Généraux de la femme à Paris, et c’est « une façon de leur rendre hommage, une façon de lui rendre hommage ». « Ce n’est pas moi qui ait été enfermée dans un local à poubelles, non définitivement ce n’est pas moi qui ait été torturée par les flammes et des bourreaux ». Kahina a décidé de parler, lors de cette 4ème table ronde, consacrée aux violences faites aux femmes, car cette violence « est toujours d’actualité aujourd’hui, voire pire en période de crise ». Dans l’amphitheâtre de Sciences po, une autre participante rappelait qu’une marche blanche est organisée aujourd’hui à la Courneuve en mémoire d’une femme, victime de violences conjugales, par des amies qui veulent faire entendre à tous et à toutes que « mourir dans le silence ce n’est pas possible ».

Naky Sy Savané, comédienne d’origine africaine, se lève, prend le micro et chante. « C’est une chanson de combat que les femmes africaines chantent pour dire merci », explique-t-elle. Son témoignage est bouleversant : « Je viens d’un continent où les femmes sont encore emprisonnées pour avoir avorté. Je viens d’un continent où les femmes se cachent pour avorter. Je viens d’un continent où les femmes sont excisées ». Née au Mali, Naky, militante, est à Marseille depuis 6 ans Elle explique la douleur à vie de toutes les femmes excisées et qu’ « on ne peut parler de maternité si on ne parle pas d’excision ».

Les violences faites aux femmes, ce sont aussi les discriminations et la précarité. Comment peut-on encore en 2010 licencier une femme en congé maternité ? …]
Emilie Poyard et Armelle Thoraval – 07/05/2010
Source ELLE.

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COMMENT peut- on ? ? ?

Une société machiste, peut TOUT !!!

Avec la COMPLICITE de… femmes, de politiques…de TOUS, d’une façon ou d’une autre !!!