«Le nombre de plaintes classées sans suite est effrayant et beaucoup de victimes le savent» », ajoute Geneviève Reichert-Pagnard, psychiatre et victimologue
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» Peu de plaintes déposées:
Tout aussi inquiétant, une large majorité des victimes (80%) ne se déplacent pas au commissariat ou à la gendarmerie, et seulement «près de la moitié» de celles qui se sont déplacées portent plainte. Le taux de signalements et de plaintes déposées est encore plus faible pour les femmes dont le conjoint est l’auteur des violences et lorsqu’elles sont victimes de viol ou tentative (2% de plaintes) au sein du ménage. «En matière de violences sexuelles, les femmes ont énormément de difficultés à en parler. Même dans nos centres d’hébergements, la parole se libère très très tard», explique Françoise Brié, précisant que «pour beaucoup de femmes, le viol conjugal est encore associé dans les mentalités au devoir conjugal».
Difficile reconnaissance des violences sexuelles
Pour expliquer leur silence, les victimes disent le plus fréquemment que «ce n’était pas grave», qu’elles préféraient «trouver une autre solution» ou que «cela n’aurait servi à rien». Mais environ un quart des femmes qui ne sont pas allées au commissariat ont aussi eu «peur de représailles», et celles victimes de viols y ajoutent «la crainte que cela se sache». Le docteur Geneviève Reichert-Pagnard, psychiatre et victimologue, résume leurs sentiments: «Honte, culpabilité, peur de ne pas être crues», et «menaces possibles du conjoint». De plus, «souvent, elles ne souhaitent pas que le père de leurs enfants aille en prison», précise la psychiatre. «Le nombre de plaintes classées sans suite est effrayant et beaucoup de victimes le savent», ajoute Geneviève Reichert-Pagnard. «Faire reconnaître les violences conjugales a posteriori, lorsqu’il n’y a plus de traces, c’est déjà compliqué. Alors parler de violences sexuelles est encore plus difficile», analyse Françoise Brié. »
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« Le nombre de plaintes classées sans suite est effrayant et beaucoup de victimes le savent», ajoute Geneviève Reichert-Pagnard. «Faire reconnaître les violences conjugales a posteriori, lorsqu’il n’y a plus de traces, c’est déjà compliqué. Alors parler de violences sexuelles est encore plus difficile», analyse Françoise Brié. »
Ce serait aujourd’hui ? « Brutus » ne pourrait violer qu’UNE fois: je lui aurais ÔTE, pour toujours, la possibilité de recommencer 😉
En fait, ces déchets… humains(?) savent qu’ils peuvent le faire avec LEURS femmes, sans risquer une condamnation, parce qu’elles se TAIRONT
Un peu comme sur blog.fr, où sévissent des comportements de psychopathe
Et comme un peu partout dans la société…Et dans le monde