(Clip vidéo de Nina Roberts, actrice porno: » le viol , ce n’est pas du sexe, c’est un crime)
[ Viols et agressions sexuelles en réunion -Dr Patrice HUERRE*
Les crimes sexuels commis en réunion semblent avoir fait leur apparition ces dernières années si lon en juge les rubriques des faits divers des journaux. Il sagit de crimes qui, par leur caractère sordide, sont relativement médiatiques et intéressent particulièrement la presse. Les seules références bibliographiques que nous retrouvons sont en effet des extraits de quotidiens, aucune publication scientifique ne semblant sêtre penchée sur cette question en particulier.
En fait, les agressions sexuelles et viols commis en réunion sont beaucoup plus anciens que lintérêt médiatique quils suscitent : lHistoire nous le rappelle.
Il semble probable que, par le passé, ces actes naient pas été identifiés comme tels, et on peut penser que nombre détudes précédemment publiées sur la question de la délinquance sexuelle rassemblaient des sujets impliqués dans des viols en réunion.
Et il est probable que ce sont bien les médias qui ont participé à leur reconnaissance et à leur identification comme crimes sexuels particuliers, permettant de cristalliser de manière assez spectaculaire les terreurs urbaines du grand public.
Les journalistes ne se sont dailleurs pas embarrassés des subtilités distinguant les agressions des viols, les délits des crimes puisquils ont repris le terme donné par la rue à ces pratiques : les « tournantes ».
Dans ce contexte, il paraissait donc indispensable den savoir plus sur cette délinquance apparemment « à la mode ».
Le matériel à notre disposition correspond à un échantillon de 52 expertises psychiatriques portant exclusivement sur des auteurs de viols, agressions et attentats à la pudeur commis en réunion.
Ces expertises effectuées à la demande de la justice sétalent sur les quinze dernières années.
Si elles ne permettent bien sûr pas détablir un profil du délinquant sexuel agissant en groupe, leur lecture donne une série dinformations définissant un groupe de sujets assez homogène sur bien des points.
Age des agresseurs au moment des faits:
Sur les 52 agresseurs, tous ont plus de 13 ans et tous ont moins de 26 ans.
La répartition de leur âge suit une courbe gaussienne, le sommet le la courbe se situant à 16 ans.
21% des sujets ont 16 ans
15% des sujets ont 15 ans
15% des sujets ont 17 ans
Il est à noter que sur léchantillon concerné, seuls 3 des sujets ont plus de 23 ans.
Si notre échantillon est trop petit pour laffirmer avec certitude, on peut tout de même avancer lidée que ce type dinfraction est lapanage de sujets jeunes, en tout cas plus jeunes que les autres types dagresseurs sexuels qui ont une courbe de répartition des âges plus centrée sur 20-30 ans pour les viols avec violence et plus centrée sur 30 ans pour les pédophiles.
Ceci nous amène à une deuxième remarque concernant lâge de leur victime qui est dans la quasi totalité des cas égal ou voisin du leur.
Scolarité des agresseurs :
La scolarité des sujets est décrite comme problématique voir chaotique dans certains cas. On peut sétonner du taux de redoublement dans leur cursus scolaire : 86% des patients ont au moins redoublé une année ( primaire ou secondaire)
– 42% dentre eux ont redoublé une année de primaire
– 60% ont redoublé une année de secondaire de leur cursus
– 18% ont redoublé dans le primaire et le secondaire
Aucun des sujets ne se situe dans une filière scientifique, et environ la moitié est déjà dans une orientation professionnelle.
Environ 15% des sujets sont dans une situation critique, sans réel espoir dinscription dans une filière professionnelle.
Tous sont conscients de leur difficulté et de leur échec scolaire bien que présentant une bonne projection dans lavenir.
Cellule familiale :
Ces adolescents sont issus pour la quasi totalité de familles modestes, résidant dans des banlieues, bien entendu en zone urbaine.
La fratrie est nombreuse dans tous les cas puisque seuls trois des protagonistes sont des enfants uniques.
Le terme de famille nombreuse prend toute sa signification puisque 44% des sujets sont issus de familles de 5 enfants et plus ( jusquà 10 ).
La position du sujet dans la fratrie est très variable, pouvant être deuxième , troisième
ou dernier. On notera que plus rarement il sagit des aînés ( 15%), et ce sans relation avec lorigine ethnique de la famille.
Les expertises donnent assez peu dinformation sur le caractère conflictuel des unions parentales, mais toujours est-il que seuls 5 des adolescents rapportent une séparation du couple des parents.
Pour la question de lappartenance ethnique des familles, 52% sont originaires des pays du Maghreb, 20% dAfrique Noire, le restant des sujets étant issu de familles dorigine française. Pour le cas des familles issues des pays du Maghreb, plus de 75% des sujets concernés par lexpertise sont nés sur le territoire français. Et leurs parents comme eux mêmes sont dobédience musulmane.
On note que la profession exercée par les parents est toujours peu qualifiée et peu gratifiante, et que pour les familles nord-africaines, dans plus de 85% des cas la mère ne travaille pas.
Habitudes du sujet :
Dans tous les cas (sauf un dont nous reparlerons plus tard), les sujets se décrivent comme sociables, bien intégrés au sein de leur groupe, décrivant des loisirs et centres dintérêt tels que les sports , les films.
Ces activités para-scolaires sont des activités de groupe.
On retrouve une consommation de tabac semblable à celle de la population générale et une consommation dalcool inférieure ( notion à relativiser du fait de lâge des patients)
Antécédents médicaux :
La lecture des expertises des sujets est très décevante si lon sattend à trouver chez ces sujets des antécédents médicaux , chirurgicaux ou psychiatriques.
Les questions toujours posées ne permettent aucune découverte .
Les sujets nont jamais été hospitalisés en psychiatrie ou en médecine pour une cause psychiatrique. Ils nont jamais eu de suivi par des médecins psychiatres ou reçus de traitements psychotropes.
Seul un patient fait état dune tentative de suicide.
Les antécédents médicaux sont sans particularité par rapport au reste de la population, comme les antécédents chirurgicaux.
Antécédents judiciaires :
La lecture des antécédents judiciaires des sujets met en lumière que 30% des sujets avaient eu dans leur passé affaire à la justice. Dans la quasi totalité des cas, il sagit de vols, le plus souvent sans violence.
Lélément important est que seuls 2 des sujets font part de condamnations antérieures pour des affaires de viols.
Les actes transgressifs :
Les expertises, même en ne donnant quune version, celle de lagresseur, sont assez éloquentes sur lacte en lui même et cest ici que lon retrouve luniformité la plus frappante.
Les faits reprochés aux sujets sont les mêmes quand on tient compte des modifications récentes de la loi ramenant la fellation forcée à un viol.
Il sagit donc de viols ou dagressions sexuelles dans 95% des cas, exercés sur des femmes ou des jeunes femmes. En tant que chefs dinculpation, les violences physiques les accompagnent dans 30% des cas et les attentats à la pudeur dans 20% des cas.
Le lieu du crime est réparti de manière égale entre des caves et hall dimmeubles, des squats et des appartements appartenant tantôt aux familles des victimes et tantôt aux familles des agresseurs.
La notion de groupe est très variable selon les cas, plusieurs affaires rassemblant 2 agresseurs, la plupart font référence à 3 ou 4 agresseurs, rarement plus.
Le point de la relation à la victime est le plus marquant : plus de 95% des agresseurs présumés font état dune relation avec la victime qui faisait partie du quartier. Les agresseurs connaissaient avant le viol le prénom de leur victime.
A noter que les 5% restant rassemblent deux affaires impliquant des individus plus âgés et que ces affaires sont, à la lecture des expertises, un peu différentes des autres.
La description de lacte par lagresseur présumé est quasi interchangeable dune expertise à lautre.
On note un ton dégagé emprunt dune certaine banalisation, servant à la description dun rapport consenti, en fait rarement à plusieurs dans le même temps, mais à tour de rôle.
Dans tous les cas, la victime est décrite comme une « fille facile » ou comme «la cocotte à tout le monde »
Le sujet reconnaît le rapport sexuel, mais pas le caractère forcé de ce rapport.
Pour illustrer ce point, on note :
– 1 jeune homme qui reconnaît le caractère forcé des agressions qui étaient des attouchements ( ce patient diffère des autres par son caractère introverti, solitaire et son isolement socio-affectif )
– 2 autres qui reconnaissent avoir fait peur à leur victime ( dans la même affaire)
– 1 jeune homme âgé de 23 ans qui reconnaît une alcoolisation au moment des faits et lusage de la force.
Tous les autres sujets décrivent une relation consentie, ne retrouvant aucun élément danormalité, ni dans le lieu ni dans le fait que plusieurs jeunes garçons aient un rapport avec la même victime,
Toujours dans la description de lacte par les agresseurs, 30% signalent ne pas avoir pu éjaculer, alors que plusieurs sujets ( environ une dizaine ) signalent leur virginité avant les faits.
Toujours dans le cadre de lexpertise, ce qui est donc à relativiser, la plupart des patients ne comprennent pas la plainte et évoquent une plus grande méfiance à lavenir concernant la gente féminine comme conséquence de leur mise en examen.
Dans ces conditions, il nest pas surprenant que 50 des 52 expertises se concluent par une accessibilité à une peine de prison, à une non dangerosité psychiatrique et à une absence de pathologie psychiatrique structurée.
Bien entendu, lâge naurait pas permis de préciser une telle structuration, en particulier psychotique, de manière évidente, mais lexpertise aurait sans doute pu détecter des signes à minima sil y en avait eu, ce qui nest pas le cas.
A lexception de rares cas, lexpertise ne met pas en avant de tableau anxio-dépressif, les seuls sujets concernés se trouvaient impliqués dans des affaires les ayant conduits à être incarcérés au moment de lexpertise, et ce à la différence de la plupart des autres sujets.
Il paraît donc possible de relier ce tableau dépressif à lincarcération.
Si on écarte 10% des sujets dont le niveau intellectuel visiblement faible parasitait la compréhension des questions posées, tous ont une élocution correcte sans trouble de la compréhension, sexprimant clairement en français et peu intimidés par le cadre de lexpertise
Tous les sujets sont jugés comme « réadaptables ». ]
* Psychiatre des hôpitaux, psychanalyste
Directeur médical de la clinique médico-universitaire G. Heuyer (Fondation Santé des Etudiants de France)
Psychiatre auprès de la Cour dAppel de Paris
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[ TOUS les sujets (violeurs) sont jugés comme « réadaptables ». ]
Et…Les violées ? ? ?
Mais comme le disait si compassionellement une blogueuse , » D’une façon ou d’une autre, c’est SA faute à elle: quelque part, elle l’a bien mérité « …
[ la plupart des patients ne comprennent pas la plainte et évoquent une plus grande méfiance à lavenir concernant la gente féminine comme conséquence de leur mise en examen.]
Bein oui, quoi, les films pornos (ou pas), les pubs, la prostitution, des romans « modernes », l’échangisme, le gang-bang, les couvertures de revues de Q, etc, réduisent les femmes à…Des latrines à sperme!
Il y a de quoi effectivement, pour ces petits mâles, ne plus rien y comprendre…A cette société de merde, qui véhicule ces images-là de nanas.
Il est NORMAL que DES mecs plébiscitent ces genres de pratiques: des millions de pénis sont demandeurs.
Mais CYNIQUE que DES nanas les APPROUVENT: d’après elles, DES femmes (autres qu’elles-mêmes ou que leurs filles, bien sûr), sont RAVIES de servir – à longueur de vie et à la chaîne, pour certaines -, de récipient à sperme pour des mecs, y COMPRIS, toutes les VIOLENCES (verbales , physiques, psychologiques…) qui vont avec !