… »Elle cite un autre témoignage étonnant, reproduit dans le New York Times, cette fois-ci dans le métro de New York. Là aussi, il est question d’une jeune femme victime d’une agression lourde d’un homme collé à elle. Elle ne se défend pas, craignant qu’il ne s’agisse d’un fou et qu’il soit armé. Mais c’est en sortant de la rame et du traumatisme qu’elle est approchée par une agent de la brigade des pickpockets, qui a vu ou deviné ce qui s’est passé. La brigade lui conseille de porter plainte, ce qu’elle a fait. Pourquoi les officiers de la brigade de pickpockets interviennent-ils dans les « pelotages » commis ou non, subreptices ou avérés, qu’ils voient ou devinent ? Parce que, disent-ils, « la vraie épidémie dans le métro, ce ne sont pas les pickpockets, ce sont les pelotages »…
(En France, cette fois)…Sauf que « Jack » n’est pas un cas isolé. Le ras-le-bol monte partout en témoignages sur les blogs et Facebook contre une constante guerre des regards, mots et corps dans les lieux publics, dont Jack, ulcérée, fait la liste : « Et ça fait pas avancer le bordel de râler, mais putain, à ce stade, on fait quoi ? Je vais pas mamuser à tabasser tous les connards qui se permettent de me toucher, jai quand même autre chose à foutre de mes journées. Tous ceux qui se frottent contre moi dans le métro, qui mettent leur main un peu trop près de la mienne sur la barre pour me caresser du bout de leur doigt, qui mattrapent des mèches de cheveux au vol, qui laissent trainer leur main à 1mm de ma cuisse et qui profitent de la moindre secousse pour parcourir la distance restante accidentellement, qui me dissèquent et me déshabillent longuement du regard sans la moindre pudeur, qui poussent des hmmmmm sur mon passage, qui mordonnent de sourire pour eux, de leur dire bonjour, de leur répondre, daller prendre un verre avec eux, de les suivre chez eux, de monter dans leur bagnole, de leur filer mon numéro, la liste est longue putain, et ça me fout la gerbe. Ça me gonfle, ça me gonfle, ça me gonfle, et je sais pas quoi faire, et je peux rien y faire, et ça ménerve, et jen ai marre, et ça me gonfle, et putain, sortez-moi de là « …
Plusieurs de celles qui ont réagi ont dit qu’elles ne réagissaient pas il y a quelques années. »
Mais l’autocensure règne toujours, poursuit Crepe Georgette : « La majorité des femmes ne réagit pas à cause d’une peur paralysante (nous sommes éduquées à peu réagir et dans la peur panique face au viol) ou parce qu’elle n’a pas confiance dans ce qu’elle ressent. Les regards extérieurs ont, également, peu confiance dans ce que peuvent dire les femmes. On le voit dans certains cas d’agression racontés (sur le blog), les femmes ont vu nier leur agression, ce qui entraîne une réaction somme toute logique où l’on se dit qu’on a exagéré, que peut-être même on débloque un peu. Est-ce si grave, n’est-on pas en train de se comporter comme une hystérique ?… »
Par Revue de blogs
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« Et ça fait pas avancer le bordel de râler, mais putain, à ce stade, on fait quoi ? Je vais pas mamuser à tabasser tous les connards qui se permettent de me toucher »
– Leur écrabouiller les couilles par exemple ? (Demander à Luce qui sait y faire ? -voir ses com en face-
– Marcher avec un cutter ?
– Une pince coupante ?
– Une bonne paire de ciseaux ?
– Une petite perceuse à piles, dans son sac ?
-…
Les pouvoirs publics se montrent incapables, de protéger les femmes contre la vermine sexuelle
Peut-être que chaque femme doit -ENFIN!- se résigner à se défendre seule de façon vraiment efficace, sans attendre de l’aide d’une société de plus en plus indifférente et lâche ?