"Surnommée "la p… du curé", selon une source judiciaire." Pauvre femme !

La cour d’assises du Jura a acquitté ce jeudi un prêtre de 69 ans jugé à huis clos à Lons-le-Saunier, qui était accusé du viol en 2010 d’une paroissienne très pieuse, physiquement et psychologiquement fragile.

«Par ce verdict, la cour a estimé qu’au vu du dossier, elle ne pouvait pas savoir ce qui s’était réellement passé dans cette pièce» …

http://www.leparisien.fr/faits-divers/haut-jura-le-cure-accuse-de-viol-risque-5-ans-de-prison-27-02-2014-3628917.php

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… » Le père Lagnien « a évolué dans ses déclarations: au début, il a tout reconnu et maintenant, il reconnaît toujours la matérialité des faits, mais il dit qu’elle était consentante », a-t-il ajouté.

La paroissienne, qui était vierge avant les faits, affirme avoir dit « non ». « Il l’a agressée sexuellement et violée, c’est ce que nous tenterons de démontrer devant la cour », a déclaré son avocate…

… » La paroissienne mise à l’écart

Depuis l’affaire, la paroissienne subit l’opprobre des habitants du village qui s’est retrouvé sans curé après le départ du père Lagnien, un homme apprécié. Certains sont allés jusqu’à la surnommer « la p… du curé », selon une source judiciaire.

Maître Degournay ajoute que sa cliente avait même dû changer de numéro de téléphone pour ne plus être importunée :

Cette situation a aggravé son enfermement. Elle avait déjà une vie très cloîtrée, la religion était sa seule occupation et elle en a été de facto exclue. »

« Tout ce qu’elle veut, c’est être rétablie dans sa fonction de victime », dit Maître Degournay.

Le prêtre avait déjà eu des relations sexuelles, consentantes celles-là, avec d’autres femmes, quand il officiait en Nouvelle-Calédonie. Selon lui, étant prêtre diocésain il avait l’obligation de célibat, mais il n’a pas fait voeu de chasteté. »…

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20140226.OBS7763/jura-un-ex-cure-juge-pour-viol.html

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« «Par ce verdict, la cour a estimé qu’au vu du dossier, elle ne pouvait pas savoir ce qui s’était réellement passé dans cette pièce»

Autrement dit la justice pense qu’il est peut-être coupable…ou pas

Mais les paroissiens, eux, ont jugée cette femme « physiquement et psychologiquement fragile, comme étant: « la p… du curé » !

« étant prêtre diocésain il avait l’obligation de célibat, mais il n’a pas fait voeu de chasteté. »

Rassurez-nous, il n’a pas fait vœu de… violer, quand même ?

« La paroissienne mise à l’écart.Depuis l’affaire, la paroissienne subit l’opprobre des habitants du village qui s’est retrouvé sans curé  »

Pauvre femme !

Toujours le même scénario misogyne: la victime d’un viol est toujours LA coupable, car d’une manière ou d’une autre, elle l’a bien cherché ?

Cela lui apprendra de confondre la religion …avec DIEU ?