Source : NEW YORK (AFP)
« Peut-on envoyer un homme passer le reste de ses jours en prison pour avoir exprimé des désirs de meurtres, même particulièrement cruels, sans les avoir pour autant commis ?
Cest la question à laquelle sont désormais confrontés les 12 jurés six hommes et six femmes appelés à juger Gilberto Valle, 28 ans, un obsédé de cannibalisme accusé davoir voulu enlever des femmes pour les violer, les tuer et les manger. Policier depuis six ans, il risque la prison à perpétuité.
A lissue de ce retentissant procès, qui sest achevé jeudi et a été très suivi par les journaux à sensation, le jury pourrait délibérer durant de longues heures, voire des jours.
Avant de rendre sa décision, ce dernier a entendu jeudi les ultimes arguments, particulièrement enflammés, de la défense et de laccusation.
Valle est une « personne sadique » prête à passer à lacte, a assuré le procureur Randall Jackson, qui avait le dernier mot avant que les jurés ne délibèrent. « Les dépositions dans cette affaire sont accablantes », a-t-il lancé : « Il na pas le droit à présent de vous demander de le tirer daffaire ».
Les représentants de laccusation ont dépeint Valle comme une bombe prête à exploser, un homme qui devait être arrêté avant quil ne trouve loccasion de mettre en pratique ses projets manigancés sur internet.
Valle « était sérieux » et « ne faisait pas que fantasmer », a estimé la procureure Hadassa Waxman. « Il aurait mis en oeuvre ses projets sil avait pu sen tirer à bon compte sil navait pas été arrêté ».
Un policier du FBI chargé de fouiller lordinateur de Gilberto Valle avait expliqué la veille avoir découvert des centaines de pages téléchargées sur internet sur le viol, la torture et le cannibalisme.
Crime ou liberté dexpression ?
Des images choquantes tirées de sites fétichistes montrant des simulations de scènes de cuisson de femmes avaient été également présentées au jury.
Cest sur dénonciation de sa femme que lenquête sur les recherches de Valle sur internet a commencé. Celle-ci avait découvert avec horreur sur lordinateur de son mari quelle faisait partie des potentielles victimes.
La défense de son côté a réclamé lacquittement, faisant valoir que rien ne sétait passé. « Gilberto Valle est accusé dun crime quil na jamais commis », a estimé jeudi son avocate Julia Gatto. Valle avait un fantasme sexuel certes choquant, mais loin dêtre rare, a-t-elle souligné.
Le fondateur dun site russe consulté par laccusé et consacré à des fantasmes sexuels extrêmes avait auparavant expliqué à la barre que le cannibalisme et la nécrophilie étaient un fantasme courant parmi les 38.000 membres enregistrés sur son site.
Valle se rendait sur ce site fétichiste pour évoquer avec dautres des scénarios particulièrement sordides et imaginer comment torturer, tuer et manger des femmes, chercher des conseils, échanger des recettes, et y visionner des images en liaison avec ces thèmes.
Il y a seulement des preuves de « pensées cruelles (et) on ne condamne pas les êtres humains juste parce quils ont des pensées cruelles », a soutenu Mme Gatto.
Laccusé sest mis jeudi à pleurer, comme il lavait déjà fait à plusieurs reprises lors du procès, quand Mme Gatto a fait remarquer quil avait déjà perdu réputation, carrière, mariage et enfant à cause de cette affaire.
Distinguer, parmi les menaces, le vrai du faux sera le véritable défi des jurés. « Qui représente une menace et qui exprime juste une frustration ? Quest-ce qui relève de la liberté dexpression, et quest-ce qui devient un crime ? », sest demandé Dan Emmett, un ancien membre du Secret Service chargé de la sécurité du président des Etats-Unis sur un forum du New York Times. »
***************************************************************************
Sur blog.fr, il existe des gens*, mâles et femelles
Qui tentent de prostituer des blogueuses en leur créant, illégalement- un site porno
Leur propre blog « chaudasse » préféré -l’expression n’est pas de moi, mais de l’un de leurs amis/blog 😉 -ne leur suffisant pas !
A l’instar des mouches à merdes attirées par la pourriture, ces types de personnalités* (y compris celle du policier), n’est pas modifiable…
Pour MOI, ce policier finira par passer à l’acte, tôt ou tard
Il manque juste…l’incident, le détonateur -qui pourra sembler « banal » et « insignifiant », aux personnes dites normales – …
« Laccusé sest mis jeudi à pleurer, comme il lavait déjà fait à plusieurs reprises lors du procès, quand Mme Gatto a fait remarquer quil avait déjà perdu réputation, carrière, mariage et enfant à cause de cette affaire. »
Beaucoup de salopards finissent par pleurer…sur EUX-mêmes(!), quand la roue tourne (on en voit jusque sur blog.fr)