" Un monde sans père ni… mari " !

Voir ci-dessous, le com reçu ce jour, relatif à un article publié dans « groupe-de-litterature.blog.fr » le…5/06/2008 !!!

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Voici l’article:

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 » Le peuple Moso:

Au sud-ouest de la Chine, sur les contreforts de l’Himalaya, une ethnie de 30 000 habitants encore peu connue préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers. Étonnante résistance du peuple Moso, ce « royaume féminin » isolé, où nos conceptions occidentales chancellent.

Dans cette enclave coupée du monde, la femme joue un rôle de premier plan.

Les mères sont les piliers de la société. Seule l’ascendance féminine est prise en compte et la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. La notion de père est inexistante. Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple mais chacun dans sa famille d’origine. Plusieurs fois par an, l’homme va rejoindre pour quelques jours la mère et sa compagne attitrée. Plus l’homme vient de loin, plus le prestige de la femme est grand. Sans que cela soit ressenti comme de la légèreté sexuelle et tout en observant strictement le tabou de l’inceste, en particulier entre frère et sœur, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse.
Les hommes sont dispensés de travail et vaquent en groupe à leurs occupations voire à leur inactivité. De temps à autres, ils aménagent les maisons, les réparent ou en construisent d’autres. Les femmes en groupe assurent l’essentiel du travail pour la subsistance quotidienne. A la tombée de la nuit, les hommes les rejoignent : ils se présentent sous la fenêtre de la jeune femme dont ils espèrent les faveurs. Celle-ci en choisit un avec lequel elle va passer la nuit. Chaque soir elle peut si elle le souhaite, se choisir un partenaire différent. L’homme écarté par une jeune femme s’empresse d’aller rejoindre une autre jeune femme jusqu’à en trouver une qui l’accepte. Rapidement les couples se sont formés et durant la nuit, ils doivent conduire leurs ébats avec discrétion sans déranger la maisonnée. Cette pratique des visites est spectaculaire pour nous occidentaux mais la plupart des jeunes femmes choisissent de nouer une relation plus durable avec un homme et une fois cette relation officialisée devant la communauté, l’homme et la femme peuvent se comporter l’un vers l’autre dans une fidélité choisie pour une durée qui peut aller jusqu’à la mort. Cependant, à la mort de l’un d’entre eux, l’autre ne viendra pas de son village assister aux funérailles. Il ne viendra pas s’immiscer même à cette occasion dans la vie de la famille de son partenaire.

Les enfants sont élevés par les oncles de la mère qui remplacent le père et ils ont de l’affection pour eux comme un père. Les femmes sont fières de leur position sociale et en riant, expliquent que les hommes dans la journée doivent se reposer pour être plus vaillant dans leur lit la nuit durant. Elles tiennent aujourd’hui toujours au maintien de ce mode de vie car elles estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d’amour et de sentiments partagés sans qu’aucune dispute ne vienne détruire ou perturber cette relation. Les aspects matériels, les questions de propriété, les aspects de l’éducation des enfants, tous les sujets sur lesquels tous les couples vivants ensemble vont se quereller tôt ou tard, n’existent pas pour les amoureux du peuple Moso. Ils s’aiment sans contrainte. Il n’y a pas de mariage arrangé ou pire, forcé. Ils se sont choisis et lorsque l’homme se languit de sa compagne, il va la voir. Une fois abreuvé de marques d’amour, il repart et tous deux à distance entretiennent ce feu sacré. Comme les moyens de communication ont jusqu’à présent été inexistants, l’homme n’avait pas les moyens de prévenir sa partenaire de son arrivée. Il arrivait et la femme le recevait chez elle.

La mère est chef de famille. Âgée, elle va préparer une de ses filles à sa succession. Il n’y a pas de partage du patrimoine à sa mort. La propriété communautaire reste la même de générations en générations et la famille, une fois sa subsistance assurée, ne fait pas d’effort pour l’agrandir au détriment d’autres familles ou embellir son patrimoine avec des oeuvres richement décorées. Il y aurait même un certain dédain ou une paresse pour ne pas améliorer la circulation de l’eau potable, installer un minimum de confort pratique et hygiénique. Au contraire chacun en profite pour organiser un rythme de vie paisible et agréable, avoir du temps pour lui. Le village au bord du lac Luju, où le film a été tourné, est situé dans un paysage enchanteur. Les hommes pêchent de maigres poissons car l’altitude avoisine les 2700 mètres. »…

Le site d' »Orange » précise :  » Les enfants restent dans le giron de leurs mères « .

Article de http://www.fileane.com ;
film documentaire d’Eric Blavier et Thomas Lavachery.

« Source de cette page web : le film documentaire  » Un monde sans père ni mari » ( 2000 – 52 minutes ), d’Eric Blavier et Thomas Lavachery, réalisateurs belges de Bruxelles. Voir le site du film.

No comment!

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Com d’ Otxanda Etxeberri : 27/10/2011- 12h40

« Elles ont été malheureusement « rattrapées » par les « conceptions occidentales » … triste fin de cette société exceptionnelle!  »

« Conceptions occidentales »… Encore appelées : « Machisme planétaire » ?

Pour les irréductibles, il reste: « Tingy-Tanàna le Village des Vagins » 😉

Merci pour ton com