Par Anne Jeanblanc:
… »Des conséquences potentiellement graves
Malheureusement, le laboratoire français a annoncé l’arrêt de la commercialisation de ce produit en septembre 2013, en raison d’une série de difficultés rencontrées au niveau de sa chaîne de production ayant entraîné des risques de ruptures de stock. Pour assurer la continuité dans le soin, l’Agence nationale de sécurité du médicament avait alors recommandé aux professionnels de santé d’orienter leurs patients vers le milieu hospitalier pour qu’ils soient traités par un autre antibiotique contenant le même principe actif (Sigmacillina®), produit cette fois par un laboratoire italien…
Les conséquences peuvent être graves, non seulement pour les patients trop peu (voire pas) traités, mais aussi pour leurs partenaires. Car la syphilis est une maladie sexuellement transmissible qui gagne du terrain depuis un certain nombre d’années. Alors qu’elle avait pratiquement disparu, le nombre de cas a doublé aux États-Unis entre 2005 et 2013, pour atteindre plus de 16 000 personnes touchées, selon la dernière étude publiée par le centre de contrôle des maladies américain. En France aussi, les chiffres sont à la hausse (plus de 850 nouveaux cas en 2012).
Partout, ce sont les hommes bisexuels et les homosexuels qui sont les plus concernés. Les craintes des spécialistes sont d’autant plus importantes que cette maladie expose à un risque accru d’infection par le VIH »…(Extrait).
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« Partout, ce sont les hommes* bisexuels et les homosexuels qui sont les plus concernés. »
ça vous étonne ? (C’est si bon de baiser sans capote, d’autant plus qu’une grossesse éventuelle non-désirée, est le cadet de leurs* soucis!)
Pauvres…partenaires !!!