En ce qui concerne les femmes: « Des viols sont commis dans les camps presque tous les jours. »

» Du fait des conditions de vie dans les villes de tentes, les risques pour les femmes et les fillettes se sont accrus et il leur est plus difficile d’échapper aux agressions sexuelles. La plupart des viols signalés à Amnesty International ont été commis dans des tentes de fortune.
Les agresseurs ont pratiqué une ouverture dans la toile au moyen d’un couteau, d’un rasoir ou d’une machette, violé les femmes abritées sous la tente puis dérobé leurs maigres effets. Les victimes restent parce qu’elles n’ont nulle part où aller. Chaque nuit, elles craignent d’être à nouveau agressées. Plusieurs femmes ont confié à Amnesty International qu’elles avaient été violées plus d’une fois. « Quand la nuit tombe, nous avons peur », ont-elles ajouté.
Le problème majeur est le manque de personnel et de ressources pour assurer à ses femmes la protection qui leur dûe. Certains groupes issus des personnes déplacées se sont formés pour assurer la sécurité du camp. Cependant au fil des mois, de nombreux comités n’ont pu continuer de fonctionner en raison des problèmes de santé liés aux conditions de vie dans les camps.
Les victimes ne sont pas assistées et ne peuvent obtenir justice Des femmes et des fillettes ayant subi un viol ont relaté à Amnesty International ce qu’elles ont vécu : lorsqu’elles sont allées signaler les faits à la police, les policiers leur ont répondu qu’il était impossible de retrouver leurs agresseurs, ou qu’elles devaient les retrouver elles-mêmes et les leur amener. Certes, la police doit assumer en Haïti une tâche difficile, mais cela ne justifie pas son incapacité à porter assistance aux victimes et à les aider à obtenir justice.
Aujourd’hui, une formation policière pour venir en aide aux victimes est plus que nécessaire…
…Des viols sont commis dans les camps presque tous les jours »…
Source Amnesty International.
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» Les victimes restent parce qu’elles n’ont nulle part où aller »![]()