Quand des nanas font leur show, pardon, leur "Club de Dames", très éloigné de CE à quoi l’on pourrait penser!

 » Synopsis de « The Ladies Club »

Une des rares tentatives par une réalisatrice d’attaquer la question du viol du point de vue d’une femme, ce drame est sûr de provoquer des réactions variées.

…Son slogan: «Les violeurs ont deux problèmes et Ladies ‘Club’ est sur ​​le point de retirer tous les deux. »

Des statistiques pointent le fait qu’une femme est violée toutes les sept minutes tandis que le taux de condamnation est incroyablement faible : 2%.

Une policière qui a été brutalement violée, et la soeur d’une victime de viol qui a été irrémédiablement traumatisée, s’unissent pour attaquer chirurgicalement les délinquants, aidées par un médecin dont la propre tragédie la conduit à prêter son talent avec un scalpel, à la cause.

Les rencontres avec les violeurs, aux audiences, et le fait de se faufiler à travers les fichiers de police pour identifier les hommes qui s’en sont tirés, apportent du suspense à cette croisade pour la justice »… ~ Eleanor Mannikka, Rovi (Traduction non-exhaustive de google)

http://www.blockbuster.com/browse/catalog/movieDetails/19572#readMore

Un twitto sympa (merci Pierre!)m’a signalé ce « club de nanas » tellement… sympathiques, hahaha !

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Un « club de justiciers de violeurs » sévit aussi dans  » Tingy-Tanàna, Le Village des Vagins »:

… » Je m’assieds sur un banc proche. Des couples dansent dans la
véranda ouverte sur le jardin. Le baigneur aux cheveux blancs
me tend une canette de bière. Il en ouvre une pour lui.
– Santé ! Je n’ai pas pu m’empêcher de tendre l’oreille. Par déformation
professionnelle sans doute. Je ne crois pas en la Justice pour cette sorte de crime. On trouvera au violeur toutes sortes de mauvaises raisons, pour expliquer et excuser l’innommable. Je pense que chacune doit se faire justice.
– C’est-à-dire ?
– C’est simple. Il faut faire en sorte que le criminel soit réellement
et efficacement puni.
– Vous blaguez là ?
– Pas du tout! Il existe un réseau qui s’occupe de ce genre de chose. Léa a préféré s’en remettre à la justice. On lui a dit qu’on comprenait son choix.
– Comment ça marche ?
– En général, nous demandons à la victime de ne pas porter plainte quand elle a pu identifier son violeur. Quelqu’un du réseau,habitant en un lieu géographique très éloigné, vient faire le ménage.
– Qu’est-ce que vous voulez dire ?
– On fait confiance à la justicière désignée. Cette personne s’assure que d’une manière ou d’une autre, le violeur ne pourra jamais récidiver.
– On ne le tue pas quand même ?
– C’est la personne désignée qui choisit le châtiment.
– Quel est son profil ?
– Chaque membre du «réseau» doit être une parente proche d’une personne violée : soeur, mère, tante.
– Personne ne s’est encore fait prendre ?
– Aucune! car le lien n’est pas évident. Nous n’agissons jamais dans l’urgence. Le fait que le châtiment soit exécuté par une tierce personne, qui n’a rien à voir avec l’ignominie, brouille les pistes.
– Je suppose que vous vous arrangez pour que la victime du viol ait un alibi en béton.
– Tout juste !
– Mais comment contacte-t-on le réseau ?
– C’est l’inverse qui se passe. De plus,l’exécutante est choisie au hasard!Il faut savoir que celle qui accepte réparation pour l’une de ses proches, doit elle-même, agir pour quelqu’un d’autre, plus tard.C’est une sorte de chaîne.
– Pourquoi ne pas vous en remettre à la Justice ?
– Il y a deux raisons à cela. Tout d’abord pour être absolument sûr qu’il paiera pour son crime, sans aucune circonstance atténuante. Ensuite, pour être certain qu’il ne pourra jamais plus violer.
– Pourquoi me racontez-vous tout cela ? Je pourrais vous dénoncer!
– Dénoncer quoi ?
– Hé bien, l’existence du réseau.
– Quel réseau ?
– Celui dont vous m’avez parlé.
– Je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire !
– OK! J’ai compris. Vous m’avez fait marcher. Vous êtes un sacré
baratineur.
– Peut-être bien !
– Rappelez-moi votre nom.
– Simon, commissaire de police à la retraite, déclare-t-il en
souriant, avant de rejoindre sa femme au barbecue » …

(Extrait de « Tingy-tanàna,le Village des Vagins »)

PS- les deux violeurs de Léa seront retrouvés pendus dans leur cellule, le lendemain…

Ainsi soit-il !