Des SDF femmes, »A l’abri, en échange d’une prostitution informelle :
…[ Marion s’estime plus chanceuse que bon nombre de ses copines qui, la nuit venue, se mettent à l’abri en échanges de faveurs sexuelles.
Pour Solange, la logique est élémentaire :
« C’est une sorte de protection : je suis à l’abri et je ne suis pas dehors, je dois payer cette protection. […] Il y a des femmes qui nous disent qu’elles préfèrent ça plutôt qu’être à la rue. »
Marion l’a constaté sur certaines de ses amies, cette prostitution informelle s’accompagne souvent de blessures morales et d’une image de soi calamiteuse :
« Il y en a qui se sont laissées aller et qui couchent. Y en a qui s’en fichent de leur vie. Qui se disent Autant que je fasse le trottoir pour gagner un peu d’argent. J’ai plus rien à gagner ni à perdre dans cette vie. […] Il y en a certaines que ça blesse. Pour une fille, ça la salit. » ]…
Aurélie Champagne- journaliste.
http://blogs.rue89.com/francis-a-paris/2011/07/22/etre-une-femme-a-la-rue-cest-etre-une-proie-215208
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« Pour une fille, ça la salit. »
Mais non, mais non, c’est assez dit et répété : « elles adorent ça »
De même, des femmes « l’ont bien cherché, d’une manière ou d’une autre », quand elles sont tabassées, violées, ou assassinées…
Saloperie de société, où certains et certaines(!) en sont arrivés à cette perversion de jugement…
Parce qu’eux-mêmes ont perdu toute estime de soi?