Etranger…Viols…Et non-lieu !!!

Cas recueilli par le Centre MIFOHAZA à Antananarivo.
 » Le nommé Jean Robert Estime avec la connivence du père biologique, M. Jacquot RAZAFINDRAKOTO, a violé une petite fille de 6 ans.
Le père avait demandé le 14 septembre 2002 à la grand-mère biologique de la petite fille de s’en occuper. La garde provisoire a été accordée à la grand-mère le 14 octobre 2002 par le juge des enfants, mais les week-ends une femme nommée Annik venait la chercher pour rendre visite à son père.
Il s’est avéré que  » A l’âge de 6 ans, Gabriella Rita RAZAFINDRAKOTONAVALONA, orpheline de mère, était violée à répétition par un homme étranger la suite que la fillette était emmenée non pas chez son père, mais chez M. Jean Robert Estime, tel qu’elle l’a raconté à sa grand-mère quelques mois plus tard. Selon une expertise faite par le médecin chef de l’Hôpital militaire de Soavinandriana, le Colonel RANDRIAMBOLOLONA, vers mars 2003, la fillette avait subi des viols à répétition et présentait une « vulve béante et un relâchement du sphincter anal ». Le juge des enfants a suspendu le droit de visite au père dans une ordonnance du 20 mai 2003. L’affaire, qui avait été portée à la connaissance de la Police des Moeurs et de la Protection des Mineurs de Tsalaralalana, a fait l’objet d’un non-lieu prononcé en 2005 par la Cour d’appel »…

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…Application des textes de loi
La loi du 25 janvier 1999 ainsi que la loi n° 2000-21 du 28 novembre 2000 portant Code pénal punissent sévèrement le proxénétisme, le viol, les coups et les blessures sur les femmes.
Cependant, les peines prévues par les textes sont rarement et mollement appliquées et pas suffisamment dissuasives pour éradiquer le phénomène.
Dans bien de cas, par méconnaissance des textes en vigueur ou à cause des tabous qui
entourent la violence conjugale et familiale, les victimes n’osent pas porter plainte.
Lorsqu’elles le font, c’est au niveau de l’autorité traditionnelle du quartier, le chef du Fokontany, qui applique le droit coutumier qui permet à la femme de quitter le domicile conjugal pendant quelque temps. Cependant le mari a le droit de faire revenir son épouse lorsqu’il le souhaite. Ce droit coutumier a été consacré dans la loi sur le mariage (ordonnance n°62-089) dont l’article 55 stipule que « pour des motifs graves, la femme peut quitter temporairement le domicile conjugal dans les formes et conditions prévues par la coutume. »
Il n’est donc pas question d’éloigner un mari violent, ou de le priver de la garde des enfants, d’autant plus que les femmes ne demandent en aucun cas le divorce – la femme divorcée ou mère célibataire est souvent rejetée par la société malgache, commençant par sa propre famille. De plus, il n’existe pas de centre d’accueil pour femmes battues et aucun texte de loi n’en prévoit la création.
Les standards internationaux sur l’éthique de la profession de la magistrature imposent aux membres de la magistrature de se saisir d’office en cas d’infractions relatives aux violences à l’égard des femmes. Cela n’est pas encore le cas à Madagascar.
Presque quotidiennement, les revues de presse relatent des faits de violence à l’égard des femmes, tels que meurtre avec découpage du corps, viol, inceste, coups et blessures. Il y a notamment recrudescence de viol de mineurs sur des filles mineures (voir article du 30 mars
2006 dans la Midi Magasikara, p.7, en annexe)…

Source : La Violence contre les Femmes à Madagascar
Rapport sur la mise en oeuvre du Pacte International relatif aux droits civils et politiques.

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A la suivante !

Il y a des LOIS

Mais il y a aussi la corruption

Et des pourris chez les « braves pères de famille » et les « respectables » papys

Comme chez des gens chargés de faire respecter la loi