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Par Géraldine Calletti:
» Les femmes aiment les machos
« Moi, jaime bien les machos. » : cette phrase lancée au beau milieu dune conversation ou sur un plateau de télévision paraît innocente. Mais au fait, que met-on dans ce mot ? Un mec qui, à lépoque où nous nous battons pour légalité femmes-hommes, résiste envers et contre tout : un cow-boy. Il a beau représenter pour certain-e-s le summum de la virilité, il faut rappeler que le mythe du cow-boy est né dans lAmérique du XIXe siècle, cest-à-dire dans un espace inhospitalier quil fallait conquérir. Or, convaincre les femmes que le monde est dangereux et que leur seul gage de sécurité est dêtre protégées par les hommes constitue lun des ressorts favoris de la pensée conservatrice. Le macho est donc avant tout un réactionnaire qui considère les femmes comme déternelles mineures. Dans notre société qui nest pas le Far West, le mythe du macho survit grâce à la télévision, au cinéma, aux magazines
et sert dalibi aux adversaires de légalité. Certaines femmes voient dans ce désir de possession « une magnifique preuve damour », se sentant valorisées et désirées
Cest quelles naperçoivent pas encore la maison derrière la colline : les femmes effectuent toujours 80% des tâches ménagères et légalité professionnelle et domestique demeure un voeux pieux
Moins sexy, le cow-boy ! »
Géraldine Calletti
Source osezlefeminisme
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» Certaines femmes voient dans ce désir de possession « une magnifique preuve damour », se sentant valorisées et désirées »
Et… COCUES, dans tous les sens du terme ?
… « Les femmes peuvent et doivent, par respect pour elles-mêmes,
saffranchir de tout asservissement, de toutes maltraitances petites ou grandes. Quel quen soit le prix à payer ! Une amputation est parfois nécessaire pour garder un corps en vie. Pour beaucoup dentre elles, hélas ! le mal est fait. Définitivement! Mais dautres peuvent encore fuir le Mâle effet.
Elles peuvent aussi bien sûr, choisir ou accepter, ou pourquoi
pas revendiquer de disparaître derrière larchaïque grillage dune
burka sociale, familiale ou religieuse. Le syndrome de Stockholm
est une évidence. À chacune SA vie.
La liberté dêtre soi-même, repose individuellement entre nos
mains. Personne ne peut choisir notre vie, à notre place. Chacune de
nous a la capacité de rejoindre ses rêves. Il faut juste le vouloir.
Extrait du roman (féministe): « Tingy-Tanàna le Village des vagins » de Lyliane Lavilgrand, paru en 2007 et épuisé.
