Suite: 1.5 Le judaïsme et la Genèse
« Sois béni, Seigneur notre Dieu, Roi de lUnivers, qui ne mas pas fait femme », une des prières que tout bon juif doit prononcer chaque matin.
Pure invention de quelques mâles qui auraient détourné le message biblique ? Pas vraiment car dans la Bible, qui souvre par le livre de la Genèse, il ne faut pas attendre longtemps pour apprendre que lhomme na effectivement fauté que parce que la femme ly a entraîné. La pomme dégustée dans le Jardin dEden par la gourmandise féminine propulse lhumanité dans le Mal. Ce dieu, qui paraît-il nest quamour, condamne alors la femme a enfanter dans la souffrance et lassigne à lobéissance perpétuelle à son mari (Genèse 3, 16) : « Le Seigneur dit ensuite à la femme : Je rendrai tes grossesses pénibles, tu souffriras pour mettre au monde tes enfants. Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi. » La version biblique de « Qui aime bien châtie bien… »
Après lépisode de Caïn et Abel, fils dAdam et Eve dans cette fable multimillénaire, suit la longue énumération de la descendance dAdam jusquà Noé où seuls les enfants mâles se voient nommés ; une dynastie na que faire des filles dans sa transmission. Idem pour la liste de la filiation de Sem, fils de Noé, jusquà Abraham. Avec ce dernier patriarche, les femmes commencent à faire parler delles, ou plus exactement cest leur ventre qui entre en scène. Mais toutes nont pas un rôle de premier plan. Sara, épouse dAbraham, est stérile. La cause nest pas précisée mais aucun croyant nosera exiger de son dieu quil lui en donne une justification.
Abraham en serait-il alors réduit à un amour uniquement charnel avec son épouse légitime ? La perpétuation dune race soumise à son dieu oppresseur exige au contraire son tribut de nouveaux nés afin de mieux le célébrer et le servir. Il est donc permis à Abraham de sacoquiner avec Agar, lesclave de Sara, et Ismaël viendra au monde peu de temps après. Abraham, père dun enfant hors mariage… Sara, retrouvant sa fécondité, put alors accoucher dun fils, Isaac. Enfin, après le décès de Sara et parce quil ne sert à rien de se morfondre dans le veuvage, Abraham prit une troisième femme qui porta à huit le nombre de ses enfants, tous des garçons naturellement. Aurait-on idée dassurer une lignée par le sexe fautif ?
Si Abraham a montré une réelle virtuosité dans la reproduction divinement assistée, Jacob, son petit fils, en suivit les préceptes avec encore plus de succès. Jacob sut exploiter toutes les ressources de la polygamie que son grand père naurait certainement pas dénigrées. Et le bilan est éloquent : un père, Jacob, quatre femme dont deux légitimes, treize enfants. Les esprits mauvais imagineront immédiatement que ces treize rejetons furent exclusivement des fils mais la mansuétude divine prendra en défaut ces blasphémateurs : le treizième enfant est une fille, résidu inutile dune procréation abondante dont la finalité était uniquement la création dIsraël. Les douze garçons seront les chefs des douze tribus dIsraël. Objets de consommation épisodique, les quatre femmes de Jacob ne sont que des utérus dont les souhaits, les angoisses, les personnalités nintéressent pas les rédacteurs multiples de la Genèse. Il est à noter quune femme est mentionnée dautant plus longtemps quelle est fertile ; le sort des épouses stériles étant expédié en quelques lignes (jamais il nest question de stérilité masculine ce qui participe précisément de la culpabilisation systématique de la femme).
Pourtant, certaines dentre elles ont droit à quelque apparition sans rôle reproductif. La condamnation nen est que plus ferme où les seuls traits féminins se résument au commerce de leur sexualité (Genèse 19, 6) et à la séduction perfide comme compagne du mensonge (Genèse 39, 7-20).
Mais la perversité féminine éclate aussi dans la seule fonction reproductrice que lui reconnaît la Bible, preuve que la nocivité intrinsèque de la femme sinsinue même dans ce qui devrait la grandir. Loth, neveu dAbraham, a deux filles célibataires. Soucieuses de procréer, elles enivrent leur père et par linceste, parviennent à leurs fins.
La Bible nest donc quun ouvrage abject et répugnant, incarnation dun machisme religieux pour lequel une femme ne reçoit de statut que dans la maternité. »
» La misogynie des textes religieux ».
Auteur: Jocelyn Bézecourt -Docteur en astrophysique.
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Un débat -pas un « dogme obligatoire »-, un débat sur la LA-Ï-CI-TE…Stigmatiserait les religions ?
On se fout de qui là ?
Jusqu’à preuve du contraire ce sont les RELIGIONS, TOUTES les religions qui SYS-TE-MA-TI-QUE MENT, STIGMATISENT les FEMMES !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une perle du Talmud, entre autres: « Mieux vaut brûler la Torah que de la confier à une femme »
Que Sarkozy aurait des desseins pervers, avec ce débat ne m’intéresse pas : un DEBAT sur la…LAÏCITE devrait remporter tous les suffrages !
ON n’arrête pas de dévoyer le sens des mots
Comme le mot RESPECT chez TOUS les religieux, qui ne signifie plus respecter toute la PERSONNE humaine d’une femme, mais juste « légiférer », réglementer -en faveur des mâles,- le SEXEet le VENTRE d’une nana !!!
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PS- « Ce qui est dénoncé dans cet article, nattaque pas la foi en Dieu de lindividu, seulement la hiérarchie sociale de la civilisation basée sur les textes religieux. Peu de ces mêmes textes sont en accord avec la Déclaration des Droits de lHomme et encore moins avec les droits de la femme. Ce qui nest plus à démontrer, la femme est légale de lhomme intellectuellement et son complément physiquement, et par conséquence devrait avoir cette égalité en tous points au sein de notre civilisation. »Jocelyn Bézecourt.
