Signalé par Luce YFER:
Clique pour lire un article de Inde-en-ligne en apprendre plus sur le Gulabi Gang (Pink Gang ou Gang rose), un groupe de 200 femmes issues des plus basses castes de la société. La plupart d’entre elles vivent dans des huttes sans eau courante ni électricité, et survivent avec moins d’un dollar par jour.

Vêtues de saris roses, la « couleur de la vie », elles répondent à la violence par la violence afin de punir l’abandon et l’assassinat d’épouses, la violence conjugale, la corruption et l’incompétence des fonctionnaires, policiers et élus anti-pauvres.

Ayant toutes subi des sévices, elles traquent les violeurs, les époux et belle-mères indignes, les malfaiteurs qui volent les pauvres et les policiers qui ne font pas leur travail.
Extrêmement fière de son travail, elle dit : « Nous avons empêché que les femmes soient violées et nous avons envoyé les filles à lécole. La violence contre des femmes et le viol sont très communs ici, aussi, nous essayons de les éduquer pour quelles connaissent leurs droits. Dans les cas de violence domestique, nous allons parler au mari pour lui expliquer quil a tort. Sil refuse découter, nous faisons sortir la femme et alors nous le battons. Au besoin, nous le battons en public pour lembarrasser.
« Les hommes ont lhabitude de croire que les lois ne sappliquent pas à eux, mais nous faisons le forcing pour que ça change totalement. »
Maintenant, la petite armée rose compte des centaines de membres. Elle organise ici des ateliers de formation, là, des activités dentraide. Sit-in, rassemblements, plaintes au député ou au magistrat, tous les moyens sont bons pour dénoncer les iniquités sociales. Quitte à sen prendre aux coupables à coups de lathi (long bâton de berger traditionnel) si nécessaire!
– clique pour lire un autre article à propos de Sampat Pal Devi et son groupe
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J’ai déjà consacré un article à ce sujet
Mais une piqûre de rappel, en ce domaine, s’avère toujours nécessaire !:##
OUI, mille fois OUI ! Les femmes PEUVENT et DOIVENT se défendre !

« Nous ne sommes pas contre les hommes. Nous sommes pour légalité des droits pour tout le monde et contre ceux qui la refusent. » dit Sampat Pal Devi la chef du Gulabi Gang (littéralement, « Gang rose »), quelle a fondé il y a cinq ans. Au départ, cétait une vingtaine de femmes de 40 à 70 ans victimes de violence conjugale ou veuves expulsées par leur belle-famille.
