Ces justicières "répondent à la violence misogyne par la violence" !

Signalé par Luce YFER:

  justicière rose

Clique pour lire un article de Inde-en-ligne en apprendre plus sur le Gulabi Gang (Pink Gang ou Gang rose), un groupe de 200 femmes issues des plus basses castes de la société. La plupart d’entre elles vivent dans des huttes sans eau courante ni électricité, et survivent avec moins d’un dollar par jour.

Sampat Pal et son groupe

Vêtues de saris roses, la « couleur de la vie », elles répondent à la violence par la violence afin de punir l’abandon et l’assassinat d’épouses, la violence conjugale, la corruption et l’incompétence des fonctionnaires, policiers et élus anti-pauvres.

 justicières roses en exercices de combat

Ayant toutes subi des sévices, elles traquent les violeurs, les époux et belle-mères indignes, les malfaiteurs qui volent les pauvres et les policiers qui ne font pas leur travail.

  justicières roses et un militaire « Nous ne sommes pas contre les hommes. Nous sommes pour l’égalité des droits pour tout le monde et contre ceux qui la refusent. » dit Sampat Pal Devi la chef du Gulabi Gang (littéralement, « Gang rose »), qu’elle a fondé il y a cinq ans. Au départ, c’était une vingtaine de femmes de 40 à 70 ans – victimes de violence conjugale ou veuves expulsées par leur belle-famille.

Extrêmement fière de son travail, elle dit : « Nous avons empêché que les femmes soient violées et nous avons envoyé les filles à l’école. La violence contre des femmes et le viol sont très communs ici, aussi, nous essayons de les éduquer pour qu’elles connaissent leurs droits. Dans les cas de violence domestique, nous allons parler au mari pour lui expliquer qu’il a tort. S’il refuse d’écouter, nous faisons sortir la femme et alors nous le battons. Au besoin, nous le battons en public pour l’embarrasser.

« Les hommes ont l’habitude de croire que les lois ne s’appliquent pas à eux, mais nous faisons le forcing pour que ça change totalement. »

justicière rose et son téléphone cellulaire

Maintenant, la petite armée rose compte des centaines de membres. Elle organise ici des ateliers de formation, là, des activités d’entraide. Sit-in, rassemblements, plaintes au député ou au magistrat, tous les moyens sont bons pour dénoncer les iniquités sociales. Quitte à s’en prendre aux coupables à coups de lathi (long bâton de berger traditionnel) si nécessaire!

– clique pour lire un autre article à propos de Sampat Pal Devi et son groupe

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J’ai déjà consacré un article à ce sujet

Mais une piqûre de rappel, en ce domaine, s’avère toujours nécessaire !:##

OUI, mille fois OUI ! Les femmes PEUVENT et DOIVENT se défendre !