Témoignage à découvrir: (lien ci-dessous)
… »Quand on prend son vagin pour un tiroir-caisse, son corps pour un bien marchand et monnayable. Quand on met son amour-propre, sa pudeur aux oubliettes pour ne pas dire dans sa culotte. Il ny a pas de p*** au grand coeur qui tienne ou je ne sais trop quelles fadaises et inepties du même genre. Nous sommes toutes sans aucune exception que de pitoyables traînées de bas étage…
Ces prostituées qui décident librement de montrer leur visage à la France entière, sans aucune honte ni pudeur, sont dans un tel état de déchéance, de négation et de non respect delles-mêmes, quelles néprouvent vis a vis delles-mêmes, ni honte ni pudeur…
Étant donné que les hommes sont des petits monstres de vanité imbue deux-mêmes. Étant donné quils sont bêtes et crédules ; ils sont encore capables de croire quils réussissent à me procurer un réel orgasme en me faisant grimper au rideau en me tringlant alors que la seule chose quils réussissent à faire cest à détruire la tringle à rideau…
Ma honte par rapport à ma condition de *****, me permet dêtre maintenue par un fil qui fait que jai encore un pied dans le monde des humains et que je ne suis pas encore un animal. Je suis fière de ma honte. Le jour où je naurais plus honte dêtre une ***** je serais irrécupérable et perdue à tout jamais »…
…Quant à mon mépris face aux clients. Je vous garantis que quand on est au minimum observatrice, quand on se rend compte de ce que sont réellement des hommes et surtout à quel point ils peuvent être stupides, je vous assure que cest très dur de ne pas les mépriser »…
Certains me demandent au téléphone si ça va être plaisir partagé…
Dautres me disent quils veulent que je leur donne de la tendresse…
Il y a également léjaculateur précoce qui sexcuse de navoir pas été suffisamment performant et qui me dit quil fera mieux la prochaine fois…
Certains de mes clients, quand ils sen vont, me souhaitent bon courage. Dans ce bon courage, il y a tout un monde. Cela signifie quil a bien compris que je ne suis pas une nymphomane, une hystérique, une *****. Je me sens infiniment plus respectée par ce genre de clientèle que par labruti qui simagine que je prends un plaisir immense à éponger sa conversation insipide en simaginant que jattends après lui pour éprouver un quelconque plaisir sexuel…
…Occulter (ma condition) ne ferait quaggraver les choses et laisserait en moi des souvenirs et images impérissables. Accepter, accepter encore et toujours accepter, surtout ne pas me sentir utilisé, essayer tant bien que mal de poser un regard détaché sur ce client qui mutilise comme un jouet pour adultes.
Je devais accepter le regard méprisant que la société pose sur moi. Je devais apprendre à ne plus occulter, je devais apprendre à faire avec. Jai passé toute ma vie dadulte à dépasser mes limites pour copuler avec des hommes qui me répugnaient au plus haut point »…(Extraits).
