"La loi du 20 septembre 1792 instaure le mariage civil" et …le viol conjugal ?

« Le droit de se marier et de fonder une famille est considéré comme un droit fondamental de la personne (article 12 de la Convention européenne des droits de l’homme).

Jusqu’à la Révolution française, seul le mariage religieux était reconnu. Les registres paroissiaux tenaient alors lieu d’état civil. »

« La loi du 20 septembre 1792 instaure le mariage civil, enregistré en mairie, qui devient le seul valable aux yeux de la loi. Il doit précéder toute cérémonie religieuse. Le non-respect de cette règle est constitutive d’un délit. Dès lors, et quelle que soit sa religion d’appartenance, il faut passer devant le maire avant de pouvoir se marier religieusement. »

« En 1804, le Code civil napoléonien définit les conditions du mariage qui figurent toujours au titre V, Livre I du Code civil.

Il faut attendre le XXème siècle pour voir disparaître le texte selon lequel « le mari doit protection à sa femme et la femme obéissance à son mari ».

Les réformes engagées essentiellement depuis 1970 ont abouti à une reconnaissance de l’égalité entre époux dans leurs rapports respectifs, à l’égard des tiers et vis à vis de leurs enfants et se sont efforcées de veiller à la pacification des relations conjugales et familiales… »

http://mywedtrip.blogspot.com/2010/03/quiz-sur-lhistoire-du-mariage.html

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« Il faut attendre le XXème siècle pour voir disparaître le texte selon lequel « le mari doit protection à sa femme et la femme obéissance à son mari »

Mais L’indigne « devoir conjugal » ou encore « permis de violer sa femme »(!), demeure !

« La loi progresse. En 2006, le viol entre époux est consacré par les textes qui reprennent la logique de l’arrêt de 1992 »

Le « devoir conjugal » ou « permis de violer sa femme »(!), est enfin reconnu comme un « viol conjugal »(!)

« le viol est réalisé lorsqu’un rapport sexuel est imposé « quelle que soit la nature des relations existant entre l’agresseur et sa victime, y compris s’ils sont unis par les liens du mariage». Plus, l’existence de relations antérieures entre l’auteur du viol et la victime constitue même une circonstance aggravante (loi 4 avril 2006, article 222-24, 4o du code pénal) qui permettra de punir encore plus sévèrement l’auteur. Ainsi, alors que la peine maximale encourue pour un viol est de 15 ans, le mari violeur peut encourir jusqu’à 20 ans. »

…En théorie !

Car il faut prouver le viol conjugal

Mesdames concernées, en cas de « surdité » du mari violeur, vous pourrez toujours enregistrer une petite vidéo sur votre iPhone ?