"Le client serait un bienfaiteur et le proxénète un salaud ? Ce n’est pas logique."(Éric de Montgolfier, procureur de Nice).

Julien : « Je voudrais témoigner du fait qu’à cette époque, rien ne nous dissuadait de devenir clients… »

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Je ne porte pas l’histoire de mon aventure dans la marine comme un fardeau. Je n’ai pas honte. Je veux juste témoigner du fait qu’à cette époque, rien ne nous dissuadait de devenir clients et que l’éducation ou la loi auraient pu nous éviter cette expérience désolante.

Personne ne nous avait expliqué que notre désir, sans réciprocité, pouvait faire du mal. Aujourd’hui, je considère que j’ai été un homme violent car je pense sincèrement que des rapports sexuels non désirés sont une violence. Même si j’ai été un client qui considérait la personne prostituée comme une femme à part entière, j’ai ignoré son propre désir, j’ai nié la part intime de sa personne. Maintenant je pense que le plus doux des clients reste tout de même le plus doux des bourreaux. Mais on ne peut prendre conscience de cela qu’en se projetant soi-même dans la situation prostitutionnelle…

…Julien, ancien client, est engagé au Mouvement du Nid. Son parcours, peu commun, l’amène aujourd’hui à se prononcer en faveur d’une politique résolue en direction des hommes qui entretiennent le marché prostitutionnel. Si ses choix n’engagent que lui, ils sont toutefois une excellente occasion d’ouvrir le débat »…(Extraits)

http://www.prostitutionetsociete.fr/temoignages/julien-je-voudrais-temoigner-du

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« Je voudrais témoigner du fait qu’à cette époque, rien ne nous dissuadait de devenir clients »

Au contraire, ils étaient… encouragés ?

Il n’empêche: autour de moi, il n’y a jamais eu cette CULTURE…familiale !

Qui donnerait envie de vomir à n’importe qui pourvu d’un peu d’humanité…

Même les tout-petits arrivent à distinguer quand ils font mal…même s’ils le font quand même pour X raisons !

Mais ces « hommes »(!), jeunes et vieux, avaient la société avec eux, pour les confirmer dans leur « bon(!!!)droit », d’acheter de la viande humaine, pour la déshumaniser …