Par RFI – Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez:
» Ali al-Khawahir était âgé de 14 ans lorsquil a poignardé dans le dos lun de ses amis, causant sa paralysie. Il vient de passer dix ans en prison. La justice saoudienne le condamne à présent, en plus, à la paralysie le clouant lui aussi sur une chaise roulante.
LArabie saoudite, qui applique la loi chariatique, autorise la loi du talion. il pour il, dent pour dent. La victime peut ainsi demander aux juges que son agresseur subisse les mêmes sévices corporels quelle.
Seule chance pour Ali al-Khawahir : que sa famille verse 200 000 euros de dommages et intérêts, cest-ce que lon appelle « largent du sang ». Un Saoudien, philanthrope, serait en ce moment en train de chercher à réunir cette somme sans connaître la date de la sentence.
Il y a trois ans, un cas similaire avait été jugé à Tabuk, dans le nord du royaume. La Haute Cour avait à lépoque rejeté la demande de la victime, encouragée par les recommandations dAmnesty International. LONG, très mobilisée sur laffaire, exhorte les autorités saoudiennes à réformer leurs lois et à respecter la convention contre la torture des Nations unies. Convention que lArabie saoudite a pourtant signée en 1997.
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Je suis pour la loi du talion concernant tous les crimes misogynes*: les crimes clairement étiquetés comme tels, feminicides compris !
Ou alors, armer les… femmes: à égalité avec la force masculine et son arme de destruction massive
C’est mon dernier mot Jean-Piere!