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[ Madagascar était déjà séparée du continent africain il y a 65 millions d’années, lors de la grande extinction de la fin du secondaire, et la vie y reprit donc de façon locale. L’isolement biogéographique de Madagascar et la variété des climats et reliefs y ont favorisé le développement d’une faune et d’une flore uniques au monde, en partie endémique (dont par exemple lhapalémur gris du Lac Alaotra (Hapalemur alaotrensis), unique primate au monde à vivre dans des roseaux).
Cette biodiversité est très fragilisée par le développement de l’agriculture et par la déforestation en partie illégale. Les Malgaches pratiquent beaucoup la culture sur brûlis. La faune marine est également très riche, bien qu’encore mal connue.
L’avifaune de Madagascar comprend 294 espèces dont 107 endémiques : voir la liste des espèces d’oiseaux de Madagascar.
Les amphibiens de Madagascar comprend 247 espèces dont 245 endémiques : voir la liste des Amphibiens de Madagascar.
Très étirée entre l’équateur et le tropique du Capricorne, Madagascar présente une palette de paysages d’une diversité prodigieuse. Récifs de corail, plages de sable fin, arbres du voyageur, allées de baobabs, jungle aquatique, savanes. La côte nord-ouest est protégée par une barrière corallienne comme un atoll. Le littoral oriental est une chaîne de falaises couronnées d’arbres géants. A l’intérieur, au nord, des cuvettes fertiles; au sud, une brousse d’épineux; au centre, des montagnes.
L’île nabrite plus quune partie de sa forêt primaire, mais elle reste un des endroits les plus riches en termes de biodiversité sur la planète, avec de nombreuses espèces de faune et de flore endémiques.
Selon la légende populaire, les premiers occupants étaient les Vazimba[5] : furtifs, agiles et trapus. Les Vazimba furent ensuite combattus par des vagues plus récentes d’Indonésiens et de Malayo-polynésiens (venues de Bornéo, des Philippines et d’Indonésie, et à la fin de l’île du Tonga[6].
Des études récentes affirment même actuellement que le peuple malgache est originaire de l’Indonésie et d’Afrique[7]. Ce sont eux qui sont à l’origine de la langue malgache actuelle ainsi que du fond culturel malgache[8]. La langue malgache fait partie du rameau « barito » de la branche malayo-polynésienne des langues austronésiennes. Elle montre une influence importantes des langues malaise et javanaise. Les populations de Bornéo ne sont pas traditionnellement des marins, alors que les Javanais et les Malais le sont. Certains chercheurs avancent donc l’hypothèse que les Malgaches auraient été amenés dans l’île par des Malais[9].
Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale merina, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient Vazimba. Ces princes Vazimba chez les Merina des Hautes Terres avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues en argent et de les enfouir dans des lacs artificiels. Les Vazimba mêlés à différents degrés avec des Bantous selon les régions furent les seuls habitants de l’île avant l’ère chrétienne. Les habitants de l’île faisaient dès lors du commerce avec les Arabes, qui, pendant le moyen-âge, commençaient également à s’implanter petit à petit sur l’île[10]. Des Persans atteignirent Madagascar avant les années 1200 comme en atteste le cimetière iranien de Vohémar (C. Montaud, ouvrage en cours de publication). Puis, à partir de 1200, Madagascar connaît d’autres vagues d’immigrations, autant néo-austronésiennes (malaises, javanaises, célèbienne) qu’indiennes, arabes ou européennes. ]
Extraits de Wikipédia.
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