" Chacun chez soi, c’est tellement mieux" ?

Fleur de Vanille- jeudi 22 octobre à 10 :29 :42

[ Tout ça c’est bien triste. Toutes ces violences conjugales…Finalement je ne regrette pas de ne pas être mariée et de ne l’avoir jamais été.
Aujourd’hui, à cinquante et quelques petites poussières, je fais extrêmement jeune, je
surprends tout le monde car personne ne me donne mon âge, d’autant que j’ai des projets plein la tête et gardé un esprit très jeune.
J’ai un bon job et gère très bien ma vie.Je ne dis pas qu’il n’existe pas des couples bien équilibrés, mais finalement, si c’est pour être battue par un homme et être traitée en serpillière, n’avoir droit à aucun égard, servir de boniche, subir des violences verbales, non, il vaut mieux rester seule.
Je pense être une idéaliste mais quand on goûte à une certaine indépendance, on ne peut plus, au bout d’un certains nombre d’année, envisager de vivre avec quelqu’un qui viendra perturber cette indépendance. Pire si cette personne n’a pas eu la même éducation que vous et ne partage pas vos goûts, vos idées.
Et si vous rencontrez quelqu’un (non marié) qui semble vous convenir, chacun chez soi, c’est tellement mieux. Comme ça si vous lui trouvez des défauts insoupçonnés au début, et bien la séparation n’en sera que facilitée. A vivre séparément, on n’a pas le temps de s’engueuler, on ne se voit que pour les bons moments, pour des sorties.
Une relation amoureuse dans la confiance suffit amplement.
Mais ceci n’est que le point de vue de Fleur de Vanille.]
Source DOMactu.com

********************************************************************************************

Pour désirer savourer la liberté, l’indépendance et SE réaliser SOI, il faut avoir CONSCIENCE de ne représenter, très souvent, qu’une bonne à tout faire GRATUITE, pour un compagnon qui, LUI, vit SA vie valorisante de mec ( il a un job qui ouvre son existence sur l’extérieur, c’est lui qui ramène les sous, etc…) ; quant aux enfants, ils grandissent, et on en voit de plus en plus, qui oublient leurs parents dans un hospice, ou les abandonnent à leur solitude chez eux…

Je ne parle pas de celles qui se retrouvent flouées: abandonnées plus âgées, sans ressources et dépendantes GRAVES de « l’ ex-homme de leur vie » (!)

On DOIT vivre pour SOI, d’ABORD, ENSUITE, pour sa famille et…Pour les autres AUSSI, bien sûr…

La liberté, la tendresse et la paix ont un prix…

… « Je ne sais pas raconter la liberté, la tendresse et la paix, mais je sais que c’est beau, tellement beau et tellement bonÂ…
Un mois est passé. Chaque matin j’ouvre les yeux dans la petite maison de rêve où les heures s’écoulent douces, tendres, calmes, sans violences et sans haine.
Des heures lumineuses, si j’accepte de ne pas jeter un seul regard en arrière. Des heures sublimes, tout le temps que je consens à être sans passé et sans futur.
Ella m’interdit toujours de rejoindre les enfants dans la grande maison fleurie. Mais la nuit, quand elle dort, je retourne auprès des petits. Brutus arrive presque aussitôt, accompagné de ses violences habituelles. Il me séquestre dans une cave, toute noire et tente de m’étrangler. Je me réveille en sursaut, complètement paniquée. Je mets quelques secondes à réaliser que je suis, désormais, à l’abri de sa rage.
Chaque jour, je parcours de longues distances à pied, parfois, jusqu’à treize kilomètres, brûlant ainsi l’énergie révoltée qui est la résultante d’un sentiment d’injustice mêlé d’impuissance.
Je suis chaque jour, étonnée, de pouvoir aller aussi loin que je le désire, sans rendre de comptes à qui que ce soit, même pas à moi ! Je fais tout ce que je veux, sans horaires, sans interdits et sans représailles.
Mes inséparables compagnes, désormais, sÂ’appellent : Liberté, Tendresse et Paix. »…