Par Lauren Wolfe -Traduit par Peggy Sastre:
« …Carine Novi Safari, avocate et porte-parole de la Sofepadi, secoue la tête quand on lui demande les raisons d’une telle brutalité envers les femmes. Avec Muzaneza, elles citent toute une série de croyances traditionnelles contribuant à l’omniprésence des viols commis par des civils. Une liste qui inclut des croyances dans la sorcellerie, enseignant que les hommes couchant avec des vierges obtiendront la richesse, guériront le VIH, voire deviendront suffisamment forts pour tuer.
Les croyances traditionnelles qui «justifient» le viol
Il y a aussi l’idée que le viol puisse «revitaliser votre foie» et que le sperme doive «sortir de vous, sous peine de devenir stérile».
Mais la raison principale, comme le soulignent Safari et Muzaneza, et d’autres qui travaillent à combattre les violences sexuelles, c’est que les hommes au Congo, et ce dès le plus jeune âge, sont formés à combattre et à dominer les plus faibles et les plus vulnérables pour obtenir ce qu’ils veulent que ce soit du pouvoir, de l’argent, ou des corps de femmes.
D’autres facteurs semblent, aussi, entrer en jeu. A la fois selon des experts et des citoyens congolais, les hommes ayant pris part au conflit du pays ont visiblement «intériorisé» l’extrême violence dont ils ont été témoins. Une étude de 2012, menée par le réseau Sonke et l’association brésilienne Promundo dans la ville congolaise de Goma, observait que 43% des hommes interviewés avaient été directement impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans les groupes armés et les forces gouvernementales « …(Extrait).
http://www.slate.fr/monde/86073/congo-viol-femmes-guerre
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» Mais la raison principale, comme le soulignent Safari et Muzaneza, et d’autres qui travaillent à combattre les violences sexuelles, c’est que les hommes au Congo, et ce dès le plus jeune âge, sont formés à combattre et à dominer les plus faibles et les plus vulnérables pour obtenir ce qu’ils veulent que ce soit du pouvoir, de l’argent, ou des corps de femmes. »
Un peu comme…partout dans le monde, d’une façon ou d’une autre ?