"Vrai trafic d’enfants" organisé par une Eglise catholique ?

Yannick Vely:

 » Si vous avez aimé le film, ne manquez pas le bouleversant livre-enquête de Martin Sixsmith, paru aux éditions des Presses de la Cité.

C’est une paisible mère de famille irlandaise de 70 ans, semblable à beaucoup d’autres. Ce soir de Noël 2003, elle a peut-être bu un peu trop. Et elle craque. En larmes, elle révèle à ses proches réunis pour l’occasion, le douloureux secret qu’elle garde en elle depuis cinquante ans. Adolescente, Philomena Lee est tombée enceinte, hors mariage. Nous sommes en 1952. Dans l’Irlande de l’après-guerre c’est un péché infâme qui jette l’opprobre sur toute une famille, sur toute une communauté. Envoyée immédiatement au couvent de Roscrea, dans l’abbaye de Sean Ross, Philomena accouche dans des conditions difficiles – les sœurs lui refusant de simples analgésiques, comme s’il eut mieux valu qu’elle meure lors de l’accouchement… Elle a 19 ans. Pendant trois ans, elle va travailler dur, dans l’espoir de garder son garçon, qu’elle a prénommé Anthony.

Vaine prière. Le 18 décembre 1955, de force, les religieuses lui enlèvent son enfant et le confient à un couple de riches Américains de Saint Louis, dans le Missouri. Venus adopter une petite Mary, ils repartent en emmenant également Anthony, compagnon inséparable de la fillette. L’institution va contraindre Philomena Lee, profondément déprimée, à signer un document qui l’engage à ne jamais chercher à revoir son fils. Mais la seule promesse qui l’engagera, c’est celle qu’elle fait alors à son enfant. « Je t’aime, Anthony, lui dit-elle. Je t’aime et je t’aimerai toujours. Je ne t’oublierai jamais, mon cœur. Jamais ». Cette promesse-là, Philomena la tiendra, coûte que coûte. Mais ce n’est que 50 ans plus tard que sa quête va aboutir.

Contacté en 2004 par Jane, la fille issue du mariage de Philomena Lee, bouleversée par les révélations de sa mère, le journaliste Martin Sixsmith s’embarque alors dans une aventure humaine qui va vite ébranler ses certitudes. Enquêteur expérimenté, correspondant à l’étranger pour la BBC de 1980 à 1997, chargé de communication auprès du gouvernement britannique de Tony Blair, romancier, il n’imaginait pas ouvrir une telle boîte de Pandore. Car l’histoire cache un business florissant. Le cas de Philomena Lee n’est pas unique : l’Eglise catholique irlandaise entretient alors de nombreux foyers de mères célibataires, et organise un vrai trafic d’enfants. Les conditions posées à la famille adoptante sont simples : croire en Dieu, et faire un don, 2 000 à 3 000 dollars, à l’institution, pour ses bonnes œuvres. Anthony a subi le sort de milliers de bambins, adoptés de force à cette époque.

Grâce à la pugnacité du journaliste, Philomena va retrouver la trace de son enfant, dont elle avait conservé précieusement quelques photos. La première découverte est tragique : son fils est décédé en 1995 des suites du Sida. Rebaptisé Michael A. Hess à son arrivée aux Etats-Unis, il a fait des études d’avocat, et est devenu célèbre. Figure du Parti républicain, engagé par Ronald Reagan à la Maison-Blanche, il a été remarqué par le vice-président, George Bush père, qui a fait de lui son conseiller juridique en chef.

Martin Sixsmith va aussi retrouver la trace de la petite Mary, adoptée par la même famille en 1955. Et mettre Philomena en contact avec le compagnon de son fils, Pete Nilsson. Le récit de ce dernier va la bouleverser. Il lui révèle que Michael-Anthony, de son côté, a tout mis en œuvre pour retrouver la trace de sa mère en Irlande. Il s’est même rendu au couvent de Roscrea, en 1977, où les religieuses lui ont servi un discours bien rôdé : il avait été abandonné à la naissance. Se sachant condamné, Michael-Anthony va demander à être enterré en Irlande, comme pour permettre à sa mère de le retrouver un jour, même au-delà de la mort. C’est cette requête qui va permettre le dénouement de l’histoire.

Grâce à Pete, la dépouille de Michael-Anthony regagne la terre de ses ancêtres. Et c’est sa pierre tombale, neuve, au milieu des vieilles stèles envahies de mauvaises herbes dans le vieux monastère, qui va permettre de faire le lien entre l’américain et l’irlandaise. Sur la plaque, ces quelques mots : « Michael A. Hess. Homme aux deux patries et aux nombreux talents. Né le 5 juillet 1952 à l’abbaye de Sean Ross, à Roscrea. Mort le 15 août 1995 à Washington, aux Etats-Unis. » Toujours catholique, malgré les épreuves endurées et les manigances de l’Eglise, Philomena fait dire une messe en l’honneur de son fils retrouvé, le jour de son anniversaire, le 5 juillet 2004. Et plante un arbre en sa mémoire, symbole de ses racines retrouvées ».

http://www.parismatch.com/Culture/Cinema/La-veritable-histoire-de-Philomena-et-Anhony-Lee-544610

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Ou encore « Quand le diable finit par adoucir les saloperies de L’Eglise ? (Comme titre)

Car ils se sont quand même retrouvés,… par delà la mort, hélas! envers et contre toutes les saloperies déployées par l’Eglise catholique

« Aime ton prochain comme une…source de fric(!) pour l’amour de…l’argent »?

Il faut reconnaître à l’Eglise son sens …productif défiant toute morale élémentaire, toute humanité:

-Exploiter des filles…enceintes(!), en leur faisant faire des lessives des hôtels -qui comme chacun le sait est un travail harassant et pas « hygiénique » ! –

– récupérer l’argent de la vente des bébés, sous forme de « dons »(!)qui ne disent pas leur nom

l’Eglise organisant un trafic d’enfants et un esclavage forcé ?

Cela dépasse l’entendement…humain !

Cette infamie, est une honte indélébile scotchée à jamais sur cette religion, qui rejaillit sur l’humanité tout entière

Honte à toutes ces religieuses…qui ont été jusqu’au bout de cette saloperie en faisant croire à l’enfant qui recherchait sa mère, que cette dernière l’avait ABANDONNE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Honte aux parents qui ont enfermé leur propre enfant dans ces « couvents » ! – geôles féminines ? Couveuses de bébés à vendre ? Centres de travaux forcés ?-

Honte à l’Etat Irlandais qui a cautionné cette ignominie religieuse

Honte à tous ceux qui approuvaient ces centres et les saloperies qui s’y pratiquaient

Honte à tous ceux qui savaient, de par le monde et qui n’ont rien dit, rien fait

Quelle légitimité MORALE a -réellement(!)- l’Eglise, pour être donneuse de leçons de moralité(!!!), après les horreurs inhumaines de l’Inquisition, les saloperies sexuelles de ses prêtres pédophiles que l’Eglise a couvertes, les ignominies commises dans certains de ses « couvents » pour lui rapporter du fric en exploitant la main d’œuvre des femmes et… leur ventre ?

Cette mère catholique mal traitée et exploitée, est toujours catholique parce qu’elle croit à tort, comme beaucoup de croyants, que

L’Eglise* c’est… DIEU !!!

Alors qu’elle* ne fait que parler et agir au nom de SON dieu à elle*, inventé par des… mecs(!), pour entre autres, pourrir la vie de millions de femmes dans le monde

Vu tout son passif et son actif(!), ne serait-elle pas finalement L’Eglise du …diable, comme pour la plupart des religions ?

La foi de chacun(e) en tous ces dieuX(!) plus vrais les uns que les autres, est respectable

Mais pas les religions, qui ne respectent pas l’intégrité …humaine, surtout…féminine !

Comment,COMMENT(!!!) une -ou des- religion a pu réussir à faire croire à l’humanité

Qu’un ENFANT sorti du ventre d’une…FEMME seule, devenait un « bâtard »: un enfant méprisable, au destin « condamné » (!)

Et que sa mère se changeait, du jour au lendemain, en une être méprisable, une moins que rien, que sa famille devait rejeter et la société mépriser… pour avoir donné la vie, la VIE, merde(!!!), seule, comme l’a prévu la nature dans son logiciel ? Le père étant une pure invention sociétale

Le diable, n’est décidemment pas celui qu’on croit !:##