« contre la violence familiale: nécessité de propositions de réforme, ces situations sont complexes et les lois et les systèmes obsolètes, ont besoin d’une révision urgente. »( écrit Michelle Kaminsky dans son livre, Réflexions d’un Procureur contre la violence familiale)
En France aussi! Les nanas manquent cruellement de « testicules », quand leur compagnon les tabasse violemment ou décide de les assassiner. D’où la nécessité absolue de réviser la loi concernant la « légitime défense », pour permettre aux femmes qui se défendent avec une arme, de bénéficier de la légitime défense.
Marie Trintignant et toutes les autres, auraient peut-être été plus armées psychologiquement, et leurs bourreaux un peu plus… « désarmés » ? ( La légendaire lâcheté des mecs qui dézinguent leur nana, n’est hélas plus à démontrer!)
Une femme qui tue pour rester vivante, ne devrait pas être condamnée à une peine de prison.
Si elles n’ont pas fui l’enfer conjugal,c’est parce que beaucoup d’entre elles sont menacées de mort…si elles veulent quitter leur bourreau !(je l’ai été), d’autres font l’objet de chantage aux enfants(je l’ai subi), d’autres encore sont harcelées et menacées de mort…APRES s’être enfuies de l’enfer conjugal(Je me suis enfuie dans un autre « pays » cachée dans les toilettes d’un avion, fait adresser mon courrier à poste restante, et vécu en « fugitive », pendant 7 ans !)
Je suis merveilleusement…VIVANTE, à l’heure actuelle. J’ai rencontré Monamoureux, quelqu’un…d' »incroyable » ;), et reconstruit une famille en or: un petit jules et des jumelles…
J’ai écrit deux romans féministes: Le Père Ver relate sans concessions, l’enfer conjugal(un livre volcan a dit une journaliste); Le Village des Vagins crée un village de femme sur l’île de Nosy Komba( N-O de Madagascar), où le « masculin ne l’emporte plus »: les lois sont faites par les femmes pour les femmes; aucun homme ne peut y pénétrer, mais les nanas peuvent les rencontrer en dehors du village, et même devenir maman de…petites filles ! (selon une formule infaillible 😉 ceci pour « réparer »(?!) le génocide de bébés/filles, planétaire). Et je m’éclate dans de nombreux tableaux « psycho/symboliques »…
Oui, il peut y avoir une vie après l’enfer conjugal; mais le prix à payer pour franchir la sortie peut s’avérer…inhumain: tout laisser derrière soi, disparaître pour… renaître ailleurs !(Tout: famille, maison, travail, voiture,parents, amis…)
La liberté, la tendresse et la paix…sont parfois à ce prix ! Et chacun(e) n’a droit qu’à…UNE vie :yes:
Tingy.
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[ Soraya Chemaly:
… » Elles sont souvent confrontés à des problèmes qui sont aggravés par des systèmes économiques, juridiques et de justice qui sont fermement et sans vergogne androcentrique – j’entends par là, que ce sont des systèmes conçus par les hommes, les lois écrites par les hommes, sur les hommes, pour faire face à la façon dont les hommes vivent la monde – y compris la violence.
… le fait que les femmes qui se défendent contre la violence domestique sont souvent emprisonnées, avec de longues peines, parce que les lois et les sanctions relatives à l’auto-défense, ont été historiquement basée sur les agressions par des étrangers – entre des personnes supposées être relativement proportionnellement physiquement semblable – qui sont en grande majorité vécue par les hommes .
Ainsi, partout dans le monde, les lois ne sont pas écrites pour tenir compte d’une situation où une femme tue un homme avec qui elle est intime, peut-être quand il dort, car elle sait par expérience que quand il se réveille il veut, comme il l’a fait pendant des années, de coups, la cogner et probablement la violer, parfois en présence de leurs enfants. Une fois qu’il est éveillé, elle est généralement dans une situation désavantageuse dans ce scénario.
Pensez à Marissa Alexander qui, neuf jours après avoir accouché, a tiré deux coups de semonce au plafond pour dissuader son ex-mari, qui la chassait à travers la maison, après avoir déjà été agressée, avec l’intention claire de lui faire du mal. Elle a été condamnée à 20 ans de prison. Etat de Floride voudriez-vous peut-être préciser sa «possession de testicules »…
Comme Michelle Kaminsky écrit dans son livre, Réflexions d’un Procureur contre la violence familiale: Propositions de réforme , ces situations sont complexes et les lois et les systèmes obsolètes, ont un besoin d’une d’une révision urgente]…(Extraits)
http://www.huffingtonpost.com/soraya-chemaly/50-actual-facts-about-dom_b_2193904.html
