Com d’Estelle suite à l’article ci-dessous :
… » Moi je vous garantis que je préfère travailler avec des hommes plutôt qu’avec des femmes, et je parle d’expérience ! Faut arrêter de nous la jouer les femmes sont formidables, les femmes sont « plus », elles peuvent être pires entre elles que les hommes ! [ « Solidarité féminine, quand tu les tiens…Tingy :## ]
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Valérie Trierweiler – Paris Match
La plus belle histoire des femmes, quatre intellectuelles dialoguent pour interroger un monde dominé par les hommes. Et bousculer bien des idées reçues.
» Elles se sont mises à quatre pour écrire cet ouvrage passionnant sur lhistoire des femmes. Un sujet sur lequel elles travaillent depuis toujours, chacune à titres divers. Françoise Héritier est anthropologue, Michelle Perrot historienne, spécialiste de lhistoire des femmes, Sylviane Agacinski, philosophe, et Nicole Bacharan historienne et politologue. Fichtre. Cette dernière sest muée en intervieweuse pour loccasion. Il en ressort que partout, dans toutes les sociétés, « le partage sexuel des rôles avantage le sexe masculin » bien que les femmes aient « le privilège exorbitant denfanter ». Bref, dans les sociétés archaïques, les femmes sont là pour donner des fils et du plaisir. Dautres sociétés préféreront dissocier la femme destinée à être mère et celle dédiée au plaisir de la chair. Le chapitre sur « le pouvoir par la violence » explique comment la domination masculine sest exercée. Michelle Perrot retrace « Deux mille ans dans la vie dune femme ». Avec linévitable sentence : « Cest une fille hélas ! » Tout est dit. La femme longtemps na pas disposé de son corps ni de ses sentiments. Pas même de sa dot. Perrot décortique lidée de bonne ou mauvaise mère et aussi le viol ordinaire. « De tout temps, le danger, cest le viol. » Lhistorienne explique qu« il a régné un extraordinaire silence sur le viol. La jeune fille, qui na pas réussi à se défendre, est considérée comme coupable. » Ce quelle ajoute fait froid dans le dos. « Le viol fait partie de la conquête ».
Le rêve d’un monde mixte
Sylviane Agacinski réfléchit quant à elle à « un monde mixte ». En attendant ce monde rêvé, elle tente de nous éclairer sur le fait que « le discours philosophique est masculin ». Elle analyse le rôle joué par Simone de Beauvoir dans lémancipation des femmes. Agacinski, qui sétait battue pour instaurer la parité, penche toujours pour une meilleure mixité parce quelle « se révèle civilisatrice ». La philosophe revendique le droit pour les femmes dêtre ambitieuses et propose de « réinventer le couple ». Elle revient également sur les mères porteuses, principe auquel elle est fortement opposée : « Gestatrice, ce nest pas un nouveau métier
La gestatrice doit faire abstraction de sa propre existence corporelle et morale, elle doit transformer son corps en moyen biologique du désir dautrui. » Allant jusquau bout de son raisonnement et de son combat, elle dénonce cette marchandisation des corps. Si lensemble de cet essai est parfaitement réussi, on peut regretter quaucun homme nait été associé à la réflexion. Le vrai progrès sera atteint le jour où les femmes ne seront plus traitées uniquement par des femmes. »
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» « le partage sexuel des rôles avantage le sexe masculin » bien que les femmes aient « le privilège exorbitant denfanter ».
Ce n’est pas la réalité indiscutable qui compte, mais la raison du plus fort…PHYSIQUEMENT, il a TOUS les moyens de l’imposer!!!
« La femme longtemps na pas disposé de son corps ni de ses sentiments. »
Pour de nombreux cerveaux reptiliens contemporains: le corps et les sentiments féminins appartiennent TOUJOURS au… mâle !
Comme un « objet » créé, par la nature, dans l’UNIQUE et INCONTOURNABLE but de satisfaire leurs désirs et leurs besoins…
Réinventer…Les DEUX : mâle et femelle
Pour un monde d’E-GA-LI-TE, de JUSTICE, de…RESPECT de soi et de l’autre, incontournables d’une société apaisée
Où AUCUNE domination de genre ne sera tolérée.
