"Tao Ravao, le blues de Madagascar" : avec harpe "valiha" et guitare "kabosy", instruments traditionnels malgaches.

(Pointez souris pour légende)-Cliché perso -non contractuel)).
Plage de Nosy Iranja l'ïle des Tortues à Madagascar.

http://data8.blog.de/media/693/7154693_4f72281d06_a.wma

——————

Par Patrick Labesse :

« Le blues est le trait d’union qui a scellé son amitié avec Vincent Bucher, né en 1962, dans le Pas-de-Calais. Un harmoniciste dont beaucoup ont découvert l’époustouflante virtuosité aux côtés des musiciens et chanteurs maliens Lobi Traoré (décédé en 2010) et Boubacar Traoré.
Un temps musicien de rue à Paris, Tao Ravao est devenu dingue de blues à 20 ans. La musique malgache vient ensuite. « Ma découverte date de 1988, quand je suis retourné à Madagascar, raconte le musicien. Je suis parti en brousse et j’ai vu mes cousins jouer de la kabosy (guitare malgache). C’est le rythme qui m’a tué tout de suite, et puis le son. »
Le choc portera à conséquence. Tao Ravao revient en rapportant avec lui une guitare kabosy, une harpe valiha, des instruments traditionnels de Madagascar, qu’il va acclimater au blues. Avec Vincent Bucher, il forme alors un duo singulier et invente le blues malgache »…(Extrait).

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/29/tao-ravao-le-blues-de-madagascar_3420060_3246.html

——————-

Par Jocelyn Maillé:

« Tao Ravao, né en 1956 à Madagasar de mère betsiléo et de père français, Tao Ravao quitte son île natale pour la France à l’âge de 12 ans.
D’abord mandoliniste puis banjoïste, c’est avec la guitare que le musicien de rue sillonne l’Europe pendant sept ans. La rencontre avec Homesick James, le père du blues électrique, devenu son mentor, sera déterminante. Il l’accompagne en tournée en Italie puis à Chicago. En 1980, Tao joue au festival de jazz de la Nouvelle-Orléans. La période d’initiation continuera jusqu’en 1993. Il accompagne alors Big Walter Horton, Homesick James, Louisiana Red, Grady Gaines, Eddie C. Campbell.
En 1988, de retour à Madagascar, où il est fasciné par la musique de la grande île, il fonde avec Justin Vali un trio de musique traditionnelle malgache.
La kabosy l’entraîne alors autour du monde (Canada, Etats-Unis, Japon, Afrique de l’Est). Son amour pour la musique malgache amène Tao à réaliser la direction artistique d’albums du grand D’Gary et de Jean Émilien, de Senge et Rajery. Il réalise également les disques de Ba Cissoko et Sékou Diabaté du Bembeya Jazz.
Tao Ravao participe à de nombreux festivals : Vancouver, Toronto, Winnipeg, Montréal, Austin, Tokyo, “Musiques métisses” à Angoulême, “Africolor”, etc. Il se produit régulièrement dans les clubs parisiens.
Tao Ravo avec son complice l’harmoniciste Vincent Bucher, Vazo est la réalisation la plus aboutie de cet afro blues malgache que la paire explore depuis ses débuts. Les thèmes abordées dans les chansons vont de la politique (plusieurs chansons – Rano rano, Tabataba – abordent le souvenir de l’insurrection nationaliste malgache de 1947 et de sa répression sanglante) à un registre plus intimes (des chansons en hommage à la maman de Tao Ravao décédée en 2011 (Mamy T, Oh Mama). Et comme toujours, le lien avec le Blues reste marqué, avec une adaptation en malgache de Willie Dixon (Mellow down easy) ou un hommage à Muddy Waters ( Muddy’s song ).

Source – © Afrisson »

*************************************************************************

J’en suis fan 😉

L’harmonica me rend, heeuuu…dingue, hahaha !

… écouté sur une plage de l’Océan Indien, par une douce nuit d’été austral éclaboussée d’un magnifique clair de lune, et tout contre le cœur de Monamoureux…