C’est le temps où l’on peuple le Paradis …Au Moyen-Age, il y eut beaucoup d’infanticides…

… » Du 17ème au 19ème, l’indifférence entre la mère et le nourrisson semble être de règle chez les paysans mais aussi chez les bourgeois et les nobles.
Néanmoins cette indifférence n’est pas totale car les techniques de nurseries étaient très développées depuis le moyen-âge.

_ Les enfants sont très nombreux (pas de moyen de contraceptions)
_ La mortalité infantile est très élevée.
_ il y a un manque absolu d’hygiène.

De plus, il règne chez les paysans une grande misère matérielle et morale. On peut donc parler d’indifférence envers les enfants car il y a eu des abandons partiels ou totaux :
Les « bébés » restaient seuls à la maison pendant que les parents travaillent dans les champs (soit pendant plusieurs heures).

b) Pauvreté des échanges mère – enfant.

Les bébés étaient lingé, bandé et mis près du feu pendant que les parents travaillaient : quand la mère rentrait chez elle, elle retrouvait son enfant dans un état déplorable ; « l’enfant baignait dans ses excréments », ou avait été brûlé vif par une braise sorti de la cheminée.
On retrouvait donc des bébés brûlés, mangés par les porcs : on appelait cela des accidents domestiques !!! C’est « le temps où l’on peuple le Paradis ».
Quand la mère était présente, elle était loin d’être douce avec son enfant et pour le faire taire elle le secouait fortement (dans le landau, il se cognait, dans les bras de sa mère il s’évanouissait) : vu dans une quantité de textes.
Les femmes ne connaissaient pas l’âge exact de leur enfant. A 30 ou 40 ans, elles ne se souvenaient même pas combien elles avaient eu d’enfants (morts ou encore vivants !)

C) Mort des enfants.

Face à la mort d’un enfant la famille donnait le même prénom au nouveau-né qu’à l’« ancien-mort » (l’enfant n’a pas d’identité… voir Un pédiatre raconte de Samy Ramstein).
Quand il faisait froid et que toute la famille dormait dans le même lit pour se réchauffer l’enfant mourrait étouffé.
La mort du petit peut apparaître comme une bénédiction pour la famille : « une bouche de moins à nourrir ». Etant baptisé très jeune, l’enfant allait au paradis.

Au Moyen-Age, il y eut beaucoup d’infanticides (interdit en principe par l’église, mais tout le monde fermait les yeux). Tout les jours, il y avait des crimes de cette atrocité mais il n’y avait aucune culpabilité à faire cela.
Ces infanticides touchaient surtout :
– Les enfants mal formés (malédiction divine).
– Les enfants provenant de couples illégitimes (fruit du pêché).
– Les jumeaux (les gens pensait à l’époque que les jumeaux provenaient de deux copulations et donc que la femme trompait son mari).
– Les filles (pendant longtemps, les filles étaient inférieures au statut masculin. On ne se désole pas de la mort d’une fille dans les textes). Raison économique : l’héritage se fait par les garçons, les filles, elles, ne recevaient rien »…

http://lepoivre.free.fr/Cours_de_psychologie/HIE_CM.htm

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« Etant baptisé très jeune, l’enfant allait au paradis »…

Mais oui, bien sûr !…

« La mort du petit peut apparaître comme une bénédiction pour la famille : « une bouche de moins à nourrir ».

?!!!

* « Les femmes ne connaissaient pas l’âge exact de leur enfant. A 30 ou 40 ans, elles ne se souvenaient même pas combien elles avaient eu d’enfants(morts ou encore vivants !) « …

* No comment !