Quilombos et fazenderos ?

…« Quilombos », ce nom désigne les communautés d’esclaves évadés et organisés avant l’abolition de l’esclavage en 1887.

Comme les paysans sans terre, et les peuples indigènes, les « quilombolas », leurs descendants, revendiquent aujourd’hui leur droit à la terre. En trois ans, quelque 30 000 hectares ont été attribués à près de 2 000 familles sous forme de propriétés collectives. C’est peu en regard des 3 500 communautés du pays qui regroupent 2,5 millions de personnes. Par exemple, le plus grand « quilombo », dans la région de Goias revendique 243 000 hectares.

Cela ne va pas sans créer des tensions avec les « fazenderos », grands propriétaires terriens, des compagnies privées ou même l’État. Au Brésil, l’immense majorité des terres appartient à un petit nombre de personnes (1 % des fazenderos détient 43 % des terres), ce qui rend l’accès au foncier extrêmement difficile pour les plus pauvres.

Malgré une réforme agraire inscrite dans la constitution, 800 000 familles ont quitté le milieu rural entre 1995 et 2000. Ils étaient 30 millions entre 1970 et 1990. Aujourd’hui, 80 % des Brésiliens sont urbains et, faute de terres, le processus d’exode rural se poursuit.

Source : « Courrier international »

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« (1 % des fazenderos détient 43 % des terres), ce qui rend l’accès au foncier extrêmement difficile pour les plus pauvres. »

Partout dans le monde, des poignées de plus riches détiennent la majorité des richesses!

Avec des…Assassinats à la clé, au besoin! (vu dans le reportage de TV5, ce jour).

La loi du plus fort est toujours la meilleure ?