Au – delà de la dépendance féminine…

Article captivant-
La déesse Ishtar

[ La tragédie de la femme: peur et dépendance-De Jacques Ferber.

…comment cette tragédie peut être surmontée et dépassée…

…La femme se situe dans un rapport particulier fait de peur et de dépendance vis à vis de l’homme, une situation paradoxale, qui ne paraît « évidente » qu’aux femmes, puisque cela fait partie de leur propre mode de fonctionnement, mais qui semble souvent assez « bizarre » pour les hommes…

Au delà de la peur et de la dépendance

Si elle a traversé tout cela, si elle a intégré cette capacité auto-réparatrice en elle, c’est à dire quand elle a réellement fait l’expérience que le Divin Féminin est en elle et qu’il ne dépend pas de l’homme, quand elle a réalisé que sa Grotte Sacrée est réellement son centre, et qu’elle le sent en permanence, alors elle sent une nouvelle force en elle. Elle a trouvé sa source, son centre, sa puissance à l’état pur. Elle a intégré la puissance du masculin en elle, mais une puissance qui a été transmutée par le féminin. De l’extérieur, la femme devient magnétique. Elle attire car elle n’est plus dans le besoin. Elle est à la fois vierge et salope, pure et démoniaque. Ces deux pôles féminins se sont unis en elle. Elle n’est plus la femme d’un homme, mais l’épouse de la Vie. Un peu sorcière, un peu fée, très féminine, insaisissable par l’esprit rationnel, elle semble tisser des fils de magie dans l’espace. Si elle n’est pas en couple, elle fait l’amour rarement, mais à chaque fois, il s’agit d’une expérience mystique, un dépassement total de l’être, une célébration de la Vie et de l’Amour, sans attachement. Elle a tout donné d’elle, mais elle sait qu’elle existe au-delà de tout cela et elle n’a plus peur. La félicité est dans l’instant présent, dans le courant qui la pousse et auquel elle s’abandonne avec joie et volupté. Elle n’aime plus quelqu’un de particulier, car son amour est devenu plus général et plus fort aussi. Elle aime la Vie telle qu’elle s’incarne dans chacun, avec ses forces et ses faiblesse, voyant la force dans ce que les autres appellent faiblesse et vice-versa. Elle peut initier, enseigner, car elle en contact avec la création. Les hommes « ordinaires », ceux qui n’ont pas réalisés les noces alchimiques en leur sein, ne peuvent les comprendre. Ils tombent sous leur charme, complètement envoutés, ou bien ils ont peur d’elles, leur en veulent, les rejetant. Beaucoup de ces femmes ont été brûlées comme sorcière dans le passé, car elles ne peuvent être soumises à l’ordre patriarcal.

Pour résumer, et parce que ce billet est déjà long, la femme passe par trois étapes successives: la petite fille qui a peur et qui veut être aimée et protégée ou qui compense en contrôlant le monde extérieur, la femme adulte qui s’abandonne à sa féminité dans le cadre d’un couple (et éventuellement d’une famille), et la femme Shakti (à la fois déesse et sorcière, intégratrice des opposés) qui vit dans l’Amour de la Vie et le non-attachement. Bien sûr, ces trois étapes s’interpénètrent, et il y a parfois des retour en arrière, mais globalement il s’agit d’un processus de transformation, et il n’est pas possible de brûler les étapes. On ne peut pas passer de la petite-fille à la Shakti d’un coup de baguette magique, et la phase intermédiaire de la femme mature, liée sexuellement à un homme dans le cadre d’un couple (même si cela ne dure pas toute la vie), semble relativement fondamental.
Bon, comme toujours, ce n’est pas la Vérité qui est écrite ici, juste une vision qui peut être, je l’espère, vous sera utile. Et profitez en pour la commenter, la critiquer, l’amender, la questionner, afin que nous puissions avancer dans la compréhension de ce que nous sommes sur cette planète. » ]

Jacques Ferber -(Extraits ).

Pour lire TOUT l’article : Source http://developpementintegral.com/2010/07/la-tragedie-de-la-femme-peur-et-dependance/

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… » La femme passe par trois étapes successives: la petite fille qui a peur et qui veut être aimée et protégée ou qui compense en contrôlant le monde extérieur, la femme adulte qui s’abandonne à sa féminité dans le cadre d’un couple (et éventuellement d’une famille), et la femme Shakti (à la fois déesse et sorcière, intégratrice des opposés) qui vit dans l’Amour de la Vie et le non-attachement*.  »

* Personnellement, je remplacerais « non-attachement » par : indépendance…