Par Coralie DREYER
…« Jai eu peur, jai tout de suite pensé au viol »
« Quand je suis arrivée chez lui, il était froid, javais limpression quil était en colère », explique la victime à la barre. Le prévenu, qui vit désormais près de sa mère, dans un autre département, et qui fait lobjet dun suivi sous curatelle, ne sest pas déplacé à laudience hier. Une fois les soins effectués, linfirmière veut repartir, des patients lattendent encore. Mais le prévenu ferme la porte à clé, glisse le trousseau dans sa poche. « Tu es jolie, je ne te laisserai pas partir », lui dit-il. « Jai eu peur, jai tout de suite pensé au viol », souffle la victime à la barre. « Je lui ai crié de me laisser partir. Il ma alors dit : « tu peux bien crier, personne ne tentendra ici », poursuit-elle. Dans le studio du prévenu, elle essaie alors dappeler son mari, les gendarmes. Il la stoppe. Elle se réfugie sur le balcon.
Du deuxième étage, elle nose pas sauter. Et appelle les gendarmes. Cest cet appel qui est diffusé lors de laudience. Un moment difficile pour la victime. « Quand il a compris que je téléphonais, il a changé de comportement ». Linfirmière finira par sortir, au bout dune quinzaine de minutes environ, en restant alors en ligne avec lopératrice de la gendarmerie. Un épisode dont elle subit encore le traumatisme aujourdhui »…
(Extrait).
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« Maintenant, jai encore une appréhension, quand je me rends chez un homme que je ne connais pas. »
Les statistiques nous apprennent que les violences viols et agressions diverses sont
La plupart du temps le fait « d’hommes que l’on connaît bien » ! :##