Il séquestre son infirmière …

Par Coralie DREYER

…« J’ai eu peur, j’ai tout de suite pensé au viol »

« Quand je suis arrivée chez lui, il était froid, j’avais l’impression qu’il était en colère », explique la victime à la barre. Le prévenu, qui vit désormais près de sa mère, dans un autre département, et qui fait l’objet d’un suivi sous curatelle, ne s’est pas déplacé à l’audience hier. Une fois les soins effectués, l’infirmière veut repartir, des patients l’attendent encore. Mais le prévenu ferme la porte à clé, glisse le trousseau dans sa poche. « Tu es jolie, je ne te laisserai pas partir », lui dit-il. « J’ai eu peur, j’ai tout de suite pensé au viol », souffle la victime à la barre. « Je lui ai crié de me laisser partir. Il m’a alors dit : « tu peux bien crier, personne ne t’entendra ici », poursuit-elle. Dans le studio du prévenu, elle essaie alors d’appeler son mari, les gendarmes. Il la stoppe. Elle se réfugie sur le balcon.

Du deuxième étage, elle n’ose pas sauter. Et appelle les gendarmes. C’est cet appel qui est diffusé lors de l’audience. Un moment difficile pour la victime. « Quand il a compris que je téléphonais, il a changé de comportement ». L’infirmière finira par sortir, au bout d’une quinzaine de minutes environ, en restant alors en ligne avec l’opératrice de la gendarmerie. Un épisode dont elle subit encore le traumatisme aujourd’hui »…
(Extrait).

http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/10/09/il-avait-sequestre-l-infirmiere-venue-lui-faire-une-piqure

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« Maintenant, j’ai encore une appréhension, quand je me rends chez un homme que je ne connais pas. »

Les statistiques nous apprennent que les violences viols et agressions diverses sont

La plupart du temps le fait « d’hommes que l’on connaît bien » ! :##