Aspergée d’essence : l’obscurantisme est toujours d’actualité …

 » La comédienne bénéficie depuis son agression d’une protection policière.

Elle a été aspergée d’essence alors qu’elle se rendait dans la salle parisienne où elle donne un spectacle sur des femmes algériennes. L’agression de Rayhana, auteure et comédienne d’origine algérienne suscite une vague d’indignation. La secrétaire d’État chargée de la Famille, Nadine Morano, doit d’ailleurs la recevoir vendredi pour lui témoigner son soutien, a-t-elle indiqué jeudi dans un communiqué.

Les faits remontent à mardi soir. Rayhana se rend à la Maison des métallos à Paris (11e), où elle joue actuellement, avec huit autres actrices, sa pièce À mon âge, je me cache encore pour fumer . « Deux hommes sont venus et m’ont tenue par-derrière. J’avais la tête baissée et j’ai reçu une giclée sur le visage. J’étais aveuglée. J’ai reconnu l’odeur de l’essence. Une braise a touché mon bonnet et j’ai couru », raconte la comédienne qui bénéficie depuis d’une protection policière.

Fadela Amara « révoltée »

Cette artiste féministe de 45 ans s’est déclarée décidée à poursuivre les représentations de sa pièce jusqu’à son terme pour montrer à ses agresseurs qu’elle n’a « pas peur d’eux » dans un pays « où il y a une liberté d’expression ». Évoquant le contenu de sa pièce, qui se déroule dans un hammam, l’auteure a dit avoir situé « cette histoire à Alger parce que c’est ma culture ». « Je parle de femmes que je connais, d’une culture que je connais, mon propos, ce sont les femmes en général », précise la dramaturge. « Dans ce texte, il y a une vraie liberté de ton pouvant peut-être déranger certains hommes musulmans », estime pour sa part le directeur de la Maison des métallos, Philippe Mourrat.

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a exprimé « tout son soutien et sa sympathie » à la dramaturge ainsi que son « admiration » pour son courage : « Vous avez tenu malgré tout à monter sur scène. » La secrétaire d’État à la Ville, Fadela Amara, ancienne présidente du mouvement Ni putes ni soumises, s’est également dit « révoltée par l’agression intolérable » de l’artiste. « Cette agression nous rappelle malheureusement que la lutte pour l’émancipation des femmes et contre l’obscurantisme est toujours d’actualité. »
Publié le 15/01/2010 à 09:32 Le Point.fr

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« Cette agression nous rappelle malheureusement que la lutte pour l’émancipation des femmes et contre l’obscurantisme est toujours d’actualité. »

…TOUT le temps qu’il y aura des RELIGIONS!

TOUTES inventées par des MECS qui commettent le BLASPHEME de parler au NOM de DIEU !!!