Longue vie aux nanas…

…  » Bien qu’elle soit championne de l’espérance de vie des femmes, la France connaît un léger recul de l’espérance de vie en bonne santé depuis quelques années, indique jeudi l’Institut national des études démographiques (Ined).

En 2010, les Françaises avaient une espérance de vie de 85,3 ans (contre 84,8 en 2008) et leurs compatriotes masculins de 78,2 ans (contre 77,8 ans) »…
Source accueil Orange Réunion

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Parce qu’elles le valent bien ? 😉

2011, Odyssée du mâle

Cela se passe en… 2011 : faut rire ou…Pleurer ?

Le machisme ordinairel à l’Assemblée nationale, selon les témoignages des élues
NATHALIE SEGAUNES | Publié le 30.05.2011

C’est un député UMP des Yvelines qui, mardi dernier, avant l’audition de Claude Guéant par la commission des Affaires européennes, avise une collègue PS en tailleur-pantalon et petit haut, et lance : « Habillée comme ça, faut pas s’étonner de se faire violer! » C’est le président d’une importante commission de l’Assemblée qui ne décolère pas à l’idée que Christine Lagarde, une femme, soit nommée à la tête du Fonds monétaire international (FMI), et qui pratique une inégalité de traitement systématique et notoire selon qu’il donne la parole à un homme ou une femme.
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Sexisme : et si l’Assemblée avait sa journée de la jupeDSK : la police new-yorkaise ne confirme pas les traces d’ADNDSK : première nuit en prison à New YorkC’est une élue UMP de la région parisienne qui répugne à s’asseoir à sa place habituelle lorsque son voisin est là, sûre de s’entendre demander, si elle part prématurément : « Avec qui tu vas tirer un coup? » ou de s’entendre répondre, lorsqu’elle demande tel document, « Je te le donne si tu b… avec moi! » C’est la ministre des Sports, Chantal Jouanno, qui ne peut, de son propre aveu, porter une jupe dans l’hémicycle sans entendre dans son dos des remarques salaces.

Ainsi se porte, plutôt pas mal, le machisme ordinaire à l’Assemblée nationale. Il est davantage le fait des obscurs, des sans-grade que des leaders, à en croire le témoignage des élues. Il est surtout plus insidieux que ne le racontent ces anecdotes. « A l’Assemblée règne une forme de paternalisme, d’infantilisation des femmes que je n’avais jamais rencontrée auparavant, souligne ainsi Sandrine Mazetier, députée PS de Paris. C’est une manière de ne pas prendre en compte la parole des femmes, de nier votre travail ou votre rôle. »

Françoise de Panafieu, députée UMP de Paris, ex-secrétaire d’Etat, est la fille d’Hélène Missoffe, qui fut députée et secrétaire d’Etat de Valéry Giscard d’Estaing. « Depuis ma mère, assure-t-elle, la place des femmes en politique n’a pas bougé. » « Ce qui me frappe le plus, ce sont les estrades, raconte Panafieu. Lorsque le président nous reçoit à l’Elysée, il y a six hommes sur l’estrade. En réunion de groupe à l’Assemblée le mardi matin, ils sont six hommes à la tribune. Au bureau politique de l’UMP, on compte sept hommes et, en bout de table, une femme, Michèle Alliot-Marie… »

« Dès qu’il n’y a que des hommes entre eux, il y a du machisme », observe Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle. « L’affaire DSK va libérer la parole des femmes et va changer beaucoup de choses, veut croire Chantal Brunel, rapporteur général de l’Observatoire de la parité. Cette affaire fera plus pour le féminisme que tous les textes de loi. » A voir.

Le Parisien