» MATERNITÉ BEFELATÀNANA
Une mineure abandonnée à la mort
Ce qui s’est passé, mercredi, a mis en émoi les personnes qui avaient à faire à l’hôpital Befelatànana
Décès d’une adolescente aux urgences de la maternité de Befelatànana, avant-hier. Soupçonnés d’avoir pratiqué sur elle un avortement, trois suspects se sont échappés de l’hôpital.
Des pratiques clandestines qui tuent. Trois personnes, accusées d’avoir pratiqué un avortement sur une mineure, se sont échappées de la maternité de Befelatanana dans la matinée de mercredi aux alentours de 11heures.
«La vie de l’adolescente ne tenait plus qu’à un fil lorsque deux femmes et un homme l’ont conduite au service des urgences. Tandis que les médecins prenaient en main la jeune malheureuse, ses accompagnateurs ont profité de loccasion pour prendre le large », se désole un employé de l’hôpital.
Il laisse entendre que ces fugitifs ont de visu pratiqué un avortement sur ladolescente, dans une clinique ou un cabinet médical clandestin, pour finalement se débarrasser d’elle à la maternité lorsque des curetages ont provoqué une grave hémorragie.
Caméra de surveillance
L’adolescente, abandonnée à elle-même, n’a pas survécu bien que les médecins de la maternité de Befelatànana aient fait l’impossible pour tenter de l’arracher à la mort.
Croyant quils ont réussi à s’évanouir dans la nature, ni vus ni connus, et à ne pas éveiller le moindre soupçon, les trois comparses et le chauffeur de taxi n’ont plus donné signe de vie. De source hospitalière, ils ont été néanmoins trahis par la caméra de surveillance. Aux dernières nouvelles, un visionnage des enregistrements devrait permettre de les identifier et ensuite de remonter jusqu’à leur cabinet.
Selon les informations recueillies sur place, les trois suspects en cavale ne sont pas sans connaître la défunte. Avant de prendre la poudre d’escampette, ils se sont emparés du téléphone mobile de celle-ci et l’ont utilisé pour informer ses proches du drame. Un texto avisant que la mineure a été évacuée, dans un état critique, à la maternité de Befelatànana, a été ainsi envoyé à un jeune homme qu’elle fréquentait. La victime avait déjà rendu l’âme lorsque sa famille était venue à lhôpital dans laprès-midi, pour lui porter assistance.
La police des murs et de la protection des mineurs est déjà sur laffaire. Ce ne serait pas la première fois qu’un cas aussi sinistre se produit à la Maternité de Befelatànana. »
Seth Andriamarohasina
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« Ce ne serait pas la première fois qu’un cas aussi sinistre se produit à la Maternité de Befelatànana. »
Mais…les pénis se portent bien ?