Com de jean-michel (Visiteur)
mercredi, 17. aoû, 2011 @ 14:45:43
« La différence c’est que les machos se reposent sur un système qui presque partout dans le monde favorise outrageusement l’homme et légitime en pratique et parfois, dans certains pays, en droit, sa violence sur le sexe opposé alors que la virago rame à contre-courant.
Et puis, c’est plus dur pour une femme de trouver des hommes plus faibles physiquement, sauf cas particulier de femmes très fortes ou sachant se battre.
Le plus souvent d’ailleurs, on sait que les violences par des femmes sur des hommes sont des réactions de défense et de protection, parfois décalées dans le temps, par rapport à des hommes violents, en particulier quand des enfants sont menacés. »
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DEUX poids et DEUX mesures, légitimés par les sociétés et les religions (pléonasme?)
« en Roumanie, sur 1 500 prisonnières de la prison de Tagsor, 300 avaient tué un mari violent. L’état s’est montré impuissant à les protéger des violences maritales. Elles ont dû tuer pour sauver leur peau !
En France, l’auteur de violences conjugales encourt une peine de trois à cinq ans de prison, assortis d’une amende de 45 000 à 75 000 euros, pour atteintes volontaires à la personne sur le papier ! En réalité, le policier sermonne un peu, le procureur classe beaucoup et les preuves sont difficiles à constituer. Une chute dans l’escalier, toute seule, est si vite arrivée ! D’ailleurs, le compagnon serait bien bête de ne pas se comporter en « bourreau ». Le magasine Valeurs mutualistes révèle que : « 47°° des femmes soumises à des violences physiques ou verbales répétées, se disent toujours amoureuses de leurs compagnons »…
« – Les religions concourent au malheur des femmes. Notamment, en distillant une vision machiste de l’humanité. Une Américaine de 102 ans, qui fut à la tête de l’une des premières ONG de l’histoire a dit en 2000 : « je vois que rien n’a changé pour les femmes depuis mon époque. On les bat toujours, on les viole, et personne n’arrive à empêcher cela »; partout dans le monde ! »…
Extraits du « Village des Vagins ».
