« les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution »

photo Yves Vatain(Photographe Y. Vatain)

[ Les femmes victimes de la pression économique du mariage

Juin 2009, le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes publie un mémoire dans lequel il émet une série de recommandations sur « les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution ». Conformément à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, les Etats parties doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour proscrire l’ensemble des lois, des règles et des pratiques coutumières qui privent les femmes des ressources économiques découlant du mariage ou de sa dissolution.
Dans son exposé (téléchargeable en bas de page en français), le Comité rappelle que famille et économie sont intrinsèquement liés. D’autant plus dans le contexte de la mondialisation, les femmes restent très vulnérables face à l’absence de droits équitables avec les hommes. L’institution que représente le mariage exerce un poids considérable sur elles. Selon le modèle social qui l’encadre, les femmes bénéficient ou non des droits économiques. Une situation qui peut lourdement les précariser en cas de décès du mari ou de divorce. Concernant, le partage des biens en cas de dissolution du mariage, il est nécessaire que l’Etat assure le partage égal, entre les femmes et les hommes, des biens matériaux, immobiliers et des avoirs financiers acquis au cours de l’union. Il demeure aussi crucial, dans le domaine de l’héritage, que les veuves puissent bénéficier de tous ces biens obtenus pendant cette période.
Par ailleurs, malgré les avancées constatées par le Comité depuis 1994 sur la question, il reste fortement préoccupé par l’existence persistante de certaines pratiques qui tendent à limiter l’autonomisation des femmes pendant leur mariage. Outre mettre fin à la perpétration des systèmes de dot qui donne une valeur marchande aux femmes, les Etats doivent abolir toutes les règles législatives qui les discriminent en matière de droit de la famille, de droit matrimonial tout comme de droit foncier.
En ce sens, le Comité recommande aux Etats de lever l’ensemble des barrières juridiques qui maintiennent les femmes dans une dépendance économique face à leur mari, leur belle-famille, et leur clan.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter et télécharger le document du CEDAW : les conséquences économiques du mariage et de sa dissolution. ]

Genre en action – Source : site de l’OIF

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Que deviennent beaucoup trop de celles qui quittent leur job, pour élever des enfants, pour suivre le mari à l’étranger, pour obéir au désir du maître , pardon, du mari qui refuse que sa femme travaille…Ou tout simplement, celles qui comptent sur un mec pour vivre ?
Un accident, un nouvel amour, la routine, le désamour, un cancer (!),…La mort, etc, ne « préviennent » pas…

Je ne pourrais envisager, une seule seconde, d’être dépendante d’un mec pour vivre…J’ai toujours pensé qu’il fallait que je puisse, MOI, nourrir mes petits, sans dépendre du bon vouloir…Ou pas! Du père .

Et j’ai élevé mes filles dans le même état d’esprit: séparation de biens, comptes chèques séparés, « au pire » garder son nom associé à celui de l’époux, etc,…Tout baigne !

Rester SOI, toute sa vie et ne pas « DISPARAÎTRE » dans le mariage en devenant « l’appendice » d’untel et encore d’untel…

Vous avez essayé de retrouver une copine de classe, perdue de vue depuis le lycée, en vous servant de son patronyme…Connu ? IMPOSSIBLE, si elle s’est mariée !…Et remariée !

Elle a « DISPARU » corps et biens !!!