Un homme en colère…

 » Les Noirs n’avaient pas d’âme »…

 » L’Eglise, la chrétienté et l’ esclavagisme

Vous avez déjà pu lire dans ce site http://www.chretiens.at que les Chrétiens et en particulier le Pape ont supporté l’esclavagisme, la traite des noirs et leur déportation, et que le Pape supposé infaillible a longtemps proclamé que les noirs n’avaient pas d’âme.

Vous avez également lu que des rois catholiques, comme Louis XIV de France, ont instauré des codes noirs dans lesquels il est stipulé que la conversion des esclaves à la Religion Catholique Apostolique Romaine – obtenue par la force si nécessaire – est une obligation, c’est un ordre, une loi impérative… punissable par les sanctions de l’époque, allant jusqu’à la « peine de mort ».

Mais la responsabilité de cette Eglise va plus loin que cela, le Vatican est, en quelque sorte, à l’origine de l’esclavagisme moderne, l’esclavagisme à grande échelle.

Cet esclavagisme moderne – la traite moderne des noirs – a commencé un demi siècle avant que Christophe Colomb ne traverse l’Atlantique, en 1492, exactement. Voici comment : en 1441 le marin portugais Antam Goncalvez débarquait les premiers européens sur la côte ouest de l’Afrique, près de Cap Bajador, au sud du Sahara.

Goncalvez découvrit là une « marchandise » dont il pensait qu’elle pourrait plaire à son roi. Sa décision fut aussitôt prise : il captura 10 noirs, les transporta vers Lisbonne. Le Portugal était alors gouverné par Henri le Navigateur, Prince et membre de la dynastie portugaise catholique chrétienne, aux ordres de Rome ; Goncalvez lui offrit en cadeau sa « marchandise ».

Ce trésor – ces 10 noirs capturés – plut tellement au Prince Henri qu’à son tour il en fit immédiatement cadeau au Pape Eugène IV. En retour le Pape donna au Prince Henri le titre de propriété de toutes les terres à découvrir à l’Est de Cape Blanco, un point situé sur la Côte Ouest à peu près 300 miles au-dessus du Sénégal !

Dès lors, une nouvelle ère commença dans l’histoire de l’humanité, l’ère de l’esclavagisme !

La découverte du potentiel commercial énorme qu’offrait la traite des « nègres » était une opportunité que la nouvelle anthropologie religieuse ne pouvait pas laisser échapper d’entre les griffes de Rome… car la papauté, qui venait de goûter à une grande hausse de ses richesses grâce aux croisades, devenait de plus en plus exigeante au niveau de son accumulation d’argent.

Lesquelles croisades venaient d’établir, par les faits, que des guerres conduites dans et pour les intérêts du Saint Siège étaient toujours justes et que les fruits de ces guerres étaient bons, et par conséquent que toutes ces entreprises étaient « saintes » ! Ainsi, d’après la mentalité des croisades – et celle des croisés – l’anthropologie religieuse coloniale de l’Eglise Catholique, comme toute l’anthropologie chrétienne du moment, ne s’opposait nullement, ni à l’esclavagisme ni à la traite des noirs, bien au contraire, elle prônait que c’était une entreprise « Sainte », qu’il fallait la réaliser au nom de Jésus Christ, le Seigneur et Sauveur !

A cette époque il n’y avait sur la Terre, aux yeux de l’Eglise, que deux sortes de gens, à savoir : les Chrétiens, et les païens. Toute personne non chrétienne était païenne. En plus, les Chrétiens européens étaient « saints » et « civilisés » tandis que les noirs, eux, n’étaient que des « païens », des « sauvages » sans âme, possédés par les démons, par le diable. Tuer l’un d’eux équivalait à abattre une bête sauvage.

Deux ans après la chute de Constantinople en 1453, le Pape Nicolas V autorisa officiellement le roi du Portugal, non seulement à faire de tous les sarrasins « noirs » (donc « païens ») des esclaves et à saisir leur terre, mais aussi à faire subir le même traitement à tous les ennemis du Christ !

Au XVème siècle les choses vont encore s’aggraver, une nouvelle forme d’esclavagisme va naître, cautionnée par des motivations religieuses : une idéologie religieuse qui prétend affirmer que l’humanité de quelqu’un dépend directement de sa religion. En même temps, les motivations religieuses d’expansion coloniale vont être animées d’une quête de pouvoirs et de richesses, accompagnée d’un racisme ouvert. Voyons un extrait de ce que le Pape Nicolas V formulait dans une « bulle » spécialement consacrée à ce sujet »…

Pour lire tout l’article passionnant: http://autreversion.info/L’Eglise,%20la%20chr%E9tient%E9%20et%20l’%20esclavagisme.htm

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« A cette époque il n’y avait sur la Terre, aux yeux de l’Eglise, que deux sortes de gens, à savoir : les Chrétiens, et les païens. Toute personne non chrétienne était païenne. En plus, les Chrétiens européens étaient « saints » et « civilisés » tandis que les noirs, eux, n’étaient que des « païens », des « sauvages » sans âme, possédés par les démons, par le diable. Tuer l’un d’eux équivalait à abattre une bête sauvage. »

Les « ancêtres » des… »Fous de Dieu » modernes: les islamistes radicaux ?