L’art "Zafimaniry", le valiha, le papier "Antemoro"…

La langue malgache :

 » Poétique et musicale, le malgache serait issu du Maanjan, langue indonésienne parlée prés de Bornéo. De nombreux mots d’origine bantoue entrent dons la composition de termes concernant l’élevage.
L’arabe s’est également infiltré dans cette langue, les mots sont souvent très longs, le français, très utilisé pendant la période coloniale, reste toujours très répandu.

L’ArtisanatQue ce soient les objets usuels de la vie de tous les jours, mais aussi les jeux, les instruments de musique ou les objets ornementaux à caractère sacré ou artistique, l’artisanat malgache est riche en matières naturelles… La faculté de tirer parti de son environnement y a engendré une multitude d’objets aux formes et aux couleurs originales. Aujourd’hui le phénomène mondial du retour à la nature et aux matériaux authentiques place Madagascar parmi les pays à fort potentiel artisanal.

Le papier  » Antemoro « 
C’est un papier fabriqué selon les anciens procédés « Antemoro » redécouvert au début du siècle par Pierre Mathieu qui avait créé une entreprise à Ambalavao, toujours en fonctionnement. Entièrement réalisé à la main et séché « au clair de lune », le papier est de couleur blanc écru. Relativement épais et granuleux, on y incruste parfois des fleurs séchées très décoratives. Son utilisation couvre la reliure, les papiers à lettres, enveloppes, les abats jours, la tapisserie.

L’art  » Zafimaniry « 
Cet art est lié au groupe ethnique « Zafimaniry » qui vit dans une région de forêts, au sud-est d’Ambositra. Réputés pour leur travail sur bois, les Zafimaniry réalisent traditionnellement de nombreux objets usuels comme des coffres en bois sculptés, des boîtes à miel, leurs cases et volets ouvragés, sarbacanes, etc. Ambositra, petite ville où se sont implantées depuis le début du siècle des missions religieuses ont favorisé l’émergence d’un artisanat plus commercial avec la production en atelier de statuettes, jeux d’échecs, meubles et autres sculptures sur bois.

Les objets en fer-blanc
Le métier de ferblantier a chez nous malheureusement disparu ? Pourtant à Madagascar, au vu des besoins locaux, la récupération et la transformation est intégré dans l’économie. Une pléiade d’objets sont fabriqués à partir de tôles de récupération, et de boîtes de conserves. Arrosoirs, gobelets, bidons, becs serveurs, mais aussi, jouets, maquettes, qui reproduisent les taxis-brousse locaux, jeep et autres automobiles et motos.

Les instruments de musique
De nombreux instruments traditionnels sont encore utilisés au cours des fêtes et cérémonies. Ils sont fabriqués essentiellement à partir de cuirs, bois, bambous. On peut citer le Valiha, instrument à corde composé d’un corps en bambou et de multiples cordes tendues autour du corps. Les nombreux modèles de tambours, de cithares et autres flûtes. Des « djembé » de qualité sont fabriqués localement par des spécialistes des percussions.

Les vanneries
Une multitude d’objets utilitaires sont fabriqués dans toute l’île à partir de fibres végétales, tels le raphia, le jonc, les palmes de « satrana » (palmier) ou de cocotier. Les utilisations pratiques ne manquent pas, parmi lesquelles on peut citer les couvertures de toiture, les cloisons d’habitation, les chapeaux, les paniers, les nattes de toutes couleurs et de toutes formes, etc.

Les pierres
Le sous-sol de la Grande Ile renferme de nombreux minéraux et leur exploitation reste en grande partie artisanale. Les lapidaires transforment les blocs de pierres brutes provenant de la « brousse » en de nombreux objets décoratifs. Boules, cendriers, œufs polis ou bien tranches de bois silicifiés. L’exportation des pierres est soumise à une autorisation préalable délivrée par le ministère compétent
La liste des produits artisanaux malgaches est très longue, mais on peut citer également : Les batiks et la peinture sur soie, les broderies sur tissus (nappes, rideaux, etc) Les parasols et les ombrelles, etc

Arts
A Madagascar ,l’art est pratiqué au quotidien, aussi bien en littérature que dans les arts plastiques ou la musique; la littérature orale, comme les contes et légendes qui expriment les mythes sur lesquels reposent tout un système de valeurs et de croyances qui ont franchi les siècles, a un aspect éducatif et moral centré sur le
fondement de la société malgache, notamment sur le respect des ancêtres. Vous trouverez des galeries de peinture à Antananarivo qui seront certainement vous séduire de par le talent des artistes qui exposent leurs œuvre (demander la galerie L’Atelier ).

Musique et chansons
La musique traditionnelle est le  » Hiragasy’, des disques de chansons populaires très belles et très agréables pour l’étranger, avant de partir vous pouvez déjà passé par le rayon Fnac de votre ville (Justin Vali, Ninie Doniah, Poopy, Henri Ratsimbazafa …), à Madagascar, dans les grands magasins à Tana ou sur les marchés à de très bons prix.
Au niveau instrumental, on trouve également plus de 150 instruments de musique différents, essentiellement à corde, le plus connu est le  » Valiha « , Valihavolo :guitare sur tuyau, vahila vero :guitare en radeau, Jejilava : Arc musical, Jeji :guitare sur bâton , rorovary : guitare sur caisse, Raloba : Hochet en radeau, Kaiamba : Hochet à 2 nœuds , Aponga tapaka : Tambourin coupé , et les djembe : tambourins creusés dans le bois dont on a recouvert le dessus d’une peau de zébu tendue. »

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