« Nous ne pouvons pas condamner à mort le ftus parce que la femme ne veut pas le garder »: en amont, condamner des pères à la capote ?!
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» L’IVG ressurgit face au drame des avortements clandestins:
…Dans un pays de 34 millions d’habitants où modernité et conservatisme religieux se côtoient et où les relations hors mariage sont officiellement interdites, l’épineuse question de l’avortement a refait surface en début d’année par le biais d’un reportage d’une chaîne française.
Évoquant une absence d’autorisation de tournage, des sanctions avaient un temps été prises à l’encontre d’un médecin pour sa participation au sujet, le professeur Chafik Chraïbi, figure de proue de la lutte contre l’avortement clandestin. Face à la polémique suscitée par cette décision, le ministre de la Santé El Houssaine Ouardi avait proposé l’ouverture d’un débat national.
« Nous défendons fermement la révision urgente de la loi sur l’avortement dans au moins trois cas: l’inceste, le viol et les malformations f½tales », a affirmé à l’AFP M. El Ouardi, lors d’un colloque organisé la semaine passée à Rabat, où les échanges ont parfois été vifs entre les participants.
A ce jour, l’IVG reste passible de un à cinq ans de prison au Maroc. Le code pénal sanctionne aussi bien la femme qui avorte que les personnes qui participent à l’acte. Il ne permet que « l’avortement thérapeutique », dans le cas où la grossesse menace la santé.
Des avortements sont toutefois pratiqués illégalement par des médecins, tandis que certaines femmes ont recours à des médicaments ou des plantes présumées abortives.
Bien qu’aucun chiffre officiel n’existe, les associations estiment qu’entre 600 et 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.
Dans le même temps, les grossesses non désirées renforcent le phénomène des « mères célibataires » et l’abandon d’enfants –jusqu’à 150 par jour affirment des ONG–, sans oublier les cas « de suicide, crimes d’honneur et expulsions du foyer familial », selon M. Ouardi »…(Extrait).
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Personne, PERSONNE ni RIEN n’arrivera à obliger une femme à garder un embryon vraiment(!) non désiré, pour X raisons personnelles
Même pas la prison ni le risque de mourir à cause de l’IVG
…Sauf le manque de fric pour payer l’intervention
Et le ratage de ses multiples et désespérées tentatives !
« Nous ne pouvons pas condamner à mort le ftus parce que la femme ne veut pas le garder »
Mais on pourrait en amont, condamner des pères à la capote ? !