( Tableau :le pendant des « Vieilles » vues par « Les Grosses Têtes » ?)
[ Lobsessionel : Lucian Freud (Expo à Pompidou jusqu’au 19 juillet)
Le mythe vivant
Si Lucian Freud est aujourd’hui une figure majeure de l’art figuratif, il est aussi un monstre sacré dont on retient d’autant plus facilement les menus scandales et la filiation, qu’il ne répond pas aux critères de l’art contemporain.
Petit-fils de Sigmund Freud, plusieurs fois marié, Lucian serait le père de quelque quarante enfants plus ou moins légitimes, dont certains avérés sont écrivain (Esther), créateur de mode ou également artiste. De quoi construire une dévorante légende familiale et déplacer la question de l’art sur des élucubrations généalogiques.
Reclus dans son atelier où il organise de longues et laborieuses séances de travail avec un petit cercle de modèles, souvent issus de mêmes lignées, le peintre colérique fuit la presse et les mondanités. Ce qui pourrait passer pour une posture et qui renforce l’image d’inatteignable icône participe surtout d’une démarche de diffraction du réel dans un cadre à la fois exigu et omniprésent, sujet du portrait autant que le modèle vivant.
Mais la mythification du personnage ne s’embarrasse pas de méthode de travail et dépasse largement la sphère intime. Lorsqu’en 2001 Freud demande à la reine Elisabeth II d’Angleterre l’autorisation de faire son portrait, les critiques s’emballent, dénonçant l’irrévérence, voire le crime de lèse-majesté. Pourtant le tableau qui a depuis rejoint la galerie personnelle du monarque à Buckingham Palace sert la cause de Freud. Ce qui n’était somme toute qu’un projet adoubé par son modèle devient l’emblème de son style. Une « réalité » sans concession romantique qui assume l’outrance et le ridicule…
…C’est dans son obsession pour les corps nus mis en scène dans un minimalisme étudié et des perspectives accentuées que Lucian Freud a trouvé son credo autant que sa marque de fabrique…
Présentée jusqu’au 19 juillet au centre Pompidou, l’oeuvre de Lucian Freud, 88 ans, compte aujourd’hui parmi les plus admirées au monde. Les plus controversées aussi. Ses codes sont ostensibles, ses ressorts exagérément impudents et sa technique sur-maîtrisée. Mais l’infatigable machine à (auto)portraits vaut plus que l’obscène décadence à laquelle on la réduit. »
Source avene
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« L’obscène décadence »…
Pour les DEUX sexes !
Non, celle des femmes n’est pas plus horrible que celle des mecs !
N’en déplaise aux « vieux beaux » (moches?), à qui des nanas, « intéressées » font croire que cela n’a pas d’importance…
L’obscène décadence : pour « épargner »…Les DEUX sexes, la nature a prévu que la vue baisse avec l’âge ! ![]()