Acheter des "Filles à la mamelle"…

« Le nombre de femmes varie en fonction de la richesse du mari »…

(l’Express de Madagascar du 10 nov 2010.)

[ Le mariage sous toutes ses formes:

Extraits:
Chez les Bezanozano, des voyageurs malgaches ou étrangers peuvent acheter des « Filles à la mamelle » pour devenir plus tard leurs épouses. Ils donnent de l’argent aux parents pour qu’ils les leur réservent.
Cette somme constitue un engagement solennel auquel nul ne peut manquer, sans s’exposer à de grands dédommagements. « Ce qu’il y a de singulier, c’est que le nombre de ces femmes n’est point limité. On peut en prendre tant qu’on veut et on peut les céder à d’autres si les circonstances ne permettent pas qu’on retourne dans le pays. »

Du temps de Flacourt, dans le Sud, les femmes divorcées ne peuvent se remarier sans le consentement, de l’ex mari.

C’est le garçon qui fait le choix de son épouse.

La polygamie est une coutume maritale assez répandue. Ce qui cause inimitiés et jalousies dont le mari s’en amuse. Quand il augmente le nombre de ses femmes, il « mampirafy » c’est-à-dire qu’il vient de faire des ennemies.

L’enfant né de la première épouse qui a le titre de « vadibe », est le seul héritier…]
Texte de Pela Ravalitera
Source L’Express de Madagascar.

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 » Chez les Bezanozano, des voyageurs malgaches ou étrangers peuvent acheter des « Filles à la mamelle » pour devenir plus tard leurs épouses »…

Quel est le processus social qui a abouti au fait que des mecs considèrent des femmes comme du bétail qu’ils peuvent acheter et vendre selon leur bon plaisir ?