Par Frédéric Lewino et Gwendoline Dos Santos.(Voir la vidéo).
… » Le mâle ne possède pas de pénis et ne fabrique pas, comme les insectes, de spermatophores. Ce qui l’oblige à se masturber en utilisant les deux pattes creuses – les palpes – implantées de part et d’autre de la bouche…
La femelle de l’araignée australienne (Nephila edulis) est énorme. À ses côtés, le mâle est un misérable avorton. En fait, il faudrait plutôt parler de mâles au pluriel. Car il en existe deux sortes : les nains, dix fois plus petits que l’ogresse ; et les lilliputiens, cent fois plus petits !…
Chez ces derniers, chacun préfère tenter sa chance, comptant sur sa taille microscopique pour passer inaperçu de la femelle. Malin comme un singe, le prétendant miniature avance sur l’envers de la toile pour passer totalement inaperçu. Arrivé sous la femelle, il perce un tout petit trou dans la toile pour y passer ses deux palpes. Délicatement, il les introduit dans le vagin de la femelle qui, souvent, n’est pas dupe. Elle les laisse même s’activer plus longuement que leurs grands frères. L’image qui nous vient à l’esprit est celui d’un pygmée agrippé au vagin d’une éléphante »…(Extrait).
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C’est bien connu: ce n’est pas la taille qui compte ? 😉